FICHE LA QUESTION INDIENNE NS

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FICHE LA QUESTION INDIENNE NS

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• Publié par: aramis
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ECS 2B 2006-07 groupe LW-JV-NS-OB Le Nouveau Monde, PUF ; p 330 à 333 La question indienne n’a pas perdu de son actualité. Pop° inégalement distribuée. Part dans la pop° nationale : -60 % ou presque ds les pays andins tq Bolivie, Pérou, Equateur -50 % au Guatemala -20 % au Nicaragua et au Salvador -15 % au Mexique -10 % au Honduras. Concentrat° ds les régions rurales les -accessibles, montagne andine ou Etats du Sud du Mex (Chiapas, Oaxaca, Yucatan) leur ont permis de conserver leur langue (≠rég° ou selon pays, ex : le quechua ds les Andes), leurs modes de vie rurale traditionnels (ex : marchés). Mexique : communautés rurales du Nord peu nbrses ms localisées ds les rég° les + isolées de la Sierra Madre. Réfractaires aux formes d’acculturat°, conservent des genres de vie traditionnels fondés sur la culture du maïs, la chasse et le maintien d’activités artisanales. Ds les Etats du Sud, la pop° indienne > ¼ de la pop° totale(voire >⅓), majoritaires ds zones rurales. Ds les villes: ils constituent de fortes minorités au contact des pop° métis, on y observe la désagrégation de la culture indienne. Ds ces rég°, l’identité indienne reste très marquée, ms ses contours st devenus flous. Trois siècles d’acculturation ont placé l’Indien ds la situat° actuelle, celle d’un être infériorisé et dépossédé.Un Indien est supposé conserver des restes de sauvagerie. L’accès à la civi passe donc par l’acculturat° dt les moyens principx furent la relig° et la langue. La dominat° se poursuit sur le plan éco : l’instaurat° du travail forcé (ds mines notamment) a fait de l’Indien un être exploité en tant que travailleur. Les Indiens ne constituent dc pas une té té société (s) archaïque, isolée ds son retard et remisée ds des espaces refuges, ms bien une s aliénée. La prise de conscience du pb est ancienne, de Bartolomé de Las Casas en passant par e la littérature indigéniste du XIXsiècle. Au Mexique, efforts de dvpmt culturel pcplmt sous la présidence Cardenas, qui n’ont pas été suivis de résultats sur le plan éco et social. Le soulèvement de l’Armée zapatiste de libérat° nationale (AZLN) dirigée par lesous-commandant Marcos, en 1994, a fait qque peu évoluer le dt des Indiens. Ils réclament, cô d’autres mvmts sociaux, le dt à la terre et aux ressources naturelles.  LeBrésil semble lui aussi embarrassé par la q° indienne. La pol brésilienne a lgtps été marquée par un modèle indigéniste paternaliste et centralisé. Elle évolue lentement vers des pratiques + décentralisées et + soucieuses de la participat° des autorités locales et des mvmts associatifs qui se sont multipliés. La q° la + délicate est, encore 1 fois, laq° foncière. La plupart des territoires amérindiens reconnus légalement se trouvent en Amazonie (21 % de l’Amazonie légale). Cpdt, 38 % des terres indiennes ne possèdent tjrs pas de protect° légale :une gde partie fait l’objet d’invasions par les orpailleurs, forestiers ou éleveurs. Les résistances des parlementaires locaux et des éleveurs ont empêché Lula de résoudre la q°. Depuis les 1990s et en liaison ac la montée des préoccupat° écologiques internationales ds lesquelles l’Amazonie occupe une place imp, les mvmts associatifs indigènes se st multipliés et s’impliquent de + en + ds les projets locaux de dvpmt. Alors que ds leur phase d’émergence, ds les 1960s, les luttes indiennes s’inscrivaient ds le cadre des luttes paysannes, elles se st orientées ensuite sur la q° des dts culturels, pr aboutir ds les 1990s ds le domaine pol. Elles ont contribué à faire tomber des gouvernements en Bolivie ou en Equateur, et des Indiens ont accédé à des responsabilités pol de haut niveau. Ts ces mvmts se st dvpés ds un contexte de désagrégat° des communautés trad et de déclin des pol d’assimilat°. Les mvmts indiens ont constitué, depuis plusieurs décennies, le pcpal mvmt social en AmL, alors que déclinaient les guérillas et les mvmts ouvriers et paysans.