Fiche pédagogique - sentiers de la gloire
2 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Fiche pédagogique - sentiers de la gloire

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
2 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Fiche pédagogique - sentiers de la gloire

Informations

Publié par
Nombre de lectures 690
Langue Français

Extrait

Les Sentiers de la gloire / Paths ofGlory de Stanley KUBRICK Avec le soutien de Etats-Unis, 1957, N&B, 86 min, VOSTF la Région Centre Au cinéma Les Lobis le jeudi 14 octobre à 9h30 et le samedi 16 à 16h*. *présentation par Laurent Véray, historien. FICHE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE Scénario : Stanley Kubrick, Calder Willingham, Jim Thompson d’après le roman éponyme d’Humphrey Cobb Musique : Gerald Fried Interprètes : Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou, George Macready, Wayne Morris, Richard Anderson, Joseph Turkel. SYNOPSIS France, 1916. Le général Mireau commande l’attaque d’un bastion allemand à ses troupes, mais malgré l’énergie déployée, il reste imprenable. Furieux, le général accuse ses hommes de lâcheté et ordonne qu’une centaine de rescapés soient fusillés pour l’exemple. Grâce au colonel Dax, seulement trois d’entre eux sont traduits en Conseil de Guerre pour couardise face à l’ennemi. Dax prouve aussi que Mireau a fait tirer sur ses hommes pendant l’assaut et le général est révoqué. LE RÉALISATEUR Formé très jeune à la technique photographique par son père, Stanley Kubrick travaille pour l’agence de presseLookdès ses 17 ans. Cinéaste autodidacte, il produit, à 22 ans (1950-1951), deux courts métrages que lui rachète la firme RKO, spécialisée dans la série B. Ce n’est qu’avec son troisième long métrage, Les Sentiers de la gloire, que Kubrick se départit de son image de nouveau maître de la série B. Le film retient l’attention de la critique par le traitement intellectuel et esthétique de son sujet : des contrastes thématiques soulignés par le filmage, une construction elliptique, un montage brutal. La réflexion sur la violence et sa mise en scène traverse les treize longs métrages réalisés par Kubrick entre 1953 et 1999, quitémoignent par ailleurs d’un pessimisme profond. Le corpus s’étend du film noir (L’ultime razzia, 1956)au péplum (Spartacus, 1960), en passant par la science-fiction ou l’anticipation (2001 : Odyssée de l’espace;Orange mécanique, 1971) et le film de guerre (Fear and Desire, 1953 ;Docteur Folamour, 1964 ;Full Metal Jacket, 1987). Il compte également bon nombre d’adaptations (Lolita, 1962 ;Barry Lindon, 1975 ;Shining, 1979 ;Eyes Wide Shut, 1999). Ce qui est aussi le cas desSentiers de la gloire, en 1957, inspiré d’un roman éponyme d’Humphrey Cobb.
PROPOS DE STANLEY KUBRICK
« Le soldat est fascinant parce que toutes les circonstances qui l'en-tourent sont chargées d'une sorte d'hystérie. Malgré toute son hor-reur, la guerre est le drame à l'état pur car elle est une des rares situations où des hommes peuvent se lever et parler pour les prin-cipes qu'ils pensent leurs. Le criminel et le soldat ont au moins cette vertu d'être pour ou contre quelque chose dans un monde où tant de gens ont appris à accepter une grise nullité, à affecter une gamme mensongère de pose afin qu'on les juge normaux... Il est difficile de dire qui est pris dans la plus vaste conspiration : le criminel, le soldat ou nous. »
The New York Times magazine, 12 octobre 1958
« J'aurais préféré que les hommes soient des soldats américains, mais rien de comparable aux mutineries de tranchées qui ont eu lieu dans les Flandres en 1917 dans l'armée française et dans l'armée britannique n'est arrivé aux Américains. [...] Alors pourquoi pas des troupes britanniques ? C'est aussi très simple. On ne peut pas faire parler l'anglais à des acteurs américains : ni en Angleterre ni aux États-Unis les gens n'y croiraient, et ils ne peuvent pas non plus par-ler l'Américain et passer, en Angleterre ou aux États-Unis, pour des soldats britanniques. Alors pourquoi ne pas prendre des acteurs bri-tanniques ? Nous étions obligés d'avoir des interprètes américains pour obtenir le financement des sociétés de distribution américaines. Pourquoi pas les Allemands ? En faire une histoire de l'armée alle-mande ? Cela aurait été absolument incompatible avec le thème de l'histoire, qui tirait son ironie d'un acte inhumain accompli au nom de la nécessité : "La fin justifie les moyens", "Il faut gagner la guerre." Je ne crois pas qu'en dehors de l'Allemagne il y aurait eu un public pour se laisser émouvoir par un tel argument, si les troupes avaient été allemandes. Mon but en faisant ce film était de faire un film anti-guerre (encore qu'une pareille simplification des thèmes et des histoires paraisse toujours un peu absurde) et si c'est la France qui a été choisie, c'est pour les raisons que je viens de dire. »
Lettre àL'Express, 5 mars 1959.
Tranchées, Poilus et Officiers selon Kubrick Photogramme extraitdes Sentiers de la Gloire
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents