la grèce antique, c est la démocratie
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« La Grèce antique, c’est la démocratie. » I ln’est que la démocra t ieoù l’Éta test vérita blem entla [...] pa t riede tous les individus qui lacom posentVoilà la source de la supériorité des peuples libres sur les aut res.Si At hèneset Spart eont triom phédes tyra nsde l’Asie, il n’en fa utpoint chercher d’aut resca uses. Robespierre,d uD iscoursPluviôse1 7, an II S’il est un malentendu persistant, c’est bien celui qui confond un type de régime, la démocratie, ou « pouvoir » (kratos) exercé par le peuple (démos) et le modèle même du « vivre ensemble », lapolis, la «citéÉtat », dont les structures se mettent en place progrese sivement à partir duVIIIIs. av. J.-C. Politique et régime démocratique ne se confondent assurément pas dans le monde grec antique. Lorsque Aristote (384-322 av. J.-C.) affirme, dans une phrase demeurée à juste titre célèbre de sa Politique, que «l’homme est par nature un animal politique », unzôon politikon(Aristote,La Politique, I, 2, 1253 a), le philosophe insiste sur le fait que l’homme ne réalise pleinement son humanité que par sa participation à la vie en cité. Comme le souligne encore le philosophe, « l’homme qui est dans l’incapacité d’être membre d’une communauté, ou qui n’en éprouve nullement le besoin parce qu’il se suf fit à lui-même, ne fait en rien partie d’une cité et par conséquent est ou une brute ou un dieu ». (Aristote,Ibid., 1253 a, 25).

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Extrait

« La Grèce ant ique, c’est la démocrat ie. »
I l n’est que la dém ocra t ie où l’Ét a t est vérit a blem ent la [...] pa t rie de t ous les individus qui la com posent Voilà la source de la supériorit é des peuples libres sur les a ut res. Si At hènes et Spa rt e ont t riom phé des t yra ns de l’Asie, il n’en fa ut point chercher d’a ut res ca uses.
Robespierre,d u D iscours Pluviôse1 7 , an II
S’il est un malentendu persistant, c’est bien celui qui confond un type de régime, la démocratie, ou « pouvoir » (kratos) exercé par le peuple (démos) et le modèle même du « vivre ensemble », lapolis, la « cité-État », dont les structures se mettent en place progres-e sivement à partir duVIIIIs. av. J.-C. Politique et régime démocratique ne se confondent assurément pas dans le monde grec antique.
Lorsque Aristote (384-322 av. J.-C.) affirme, dans une phrase demeurée à juste titre célèbre de sa Politique, que « l’homme est par nature un animal politique », unzôon politikon(Aristote,La Politique, I, 2, 1253 a), le philosophe insiste sur le fait que l’homme ne réalise pleinement son humanité que par sa participation à la vie en cité. Comme le soulign e encore le philosophe, « l’homme qui est dans l’inca -pacité d’être membre d’une communauté, ou qui n’en éprouve nullement le besoin parce qu’il se suf fit à lui-même, ne fait en rien partie d’une cité et pa r conséquent est ou une brute ou un dieu ». (Aristote,Ibid., 1253 a, 25). On reconnaît ici l’expression de l’idé al aristotélicien d’une excellence conçue comme un sommet d’éminence entre deux extrêmes opposés et
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