Le continent africain
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Le continent africain

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II Le continent africain   
 1° Des interfaces    a) Le littoral du golfe de Guinée  -> Généralités :  - il possède de nombreux atouts et d'abord l'ouverture sur l'atlantique :  * avec une tradition ancienne puisqu'il y avait des comptoirs européens de commerce en particulier au Bénin et au Ghana actuels  aujourd'hui il y a du commerce à la fois interrégional et international(aussi bien avec * l'Amérique que l'Europe ou l'Asie)  un autre atout : il a une situation de débouché qu'il offre à des pays enclavés - - un troisième atout : les ressources variées et parmi elles le pétrole : la Côte d'Ivoire et le Ghana sont particulièrement bien dotés  -> L'Afrique humide au peuplement contrasté :  -à cheval sur l'Afrique occidentale et l'Afrique centrale:  * c'est-à-dire une zone où les milieus se succèdent en bandes  * plus particulièrement nous sommes dans l'Afrique humide où il pleut facilement 8 mois par an  * les pluies diminuent au fur et à mesure que l'on pénètre dans les terres  * c'est l'Afrique de la forêt dense et particulièrement là où passe l'équateur : le Gabon d'où sa richesse en bois précieux  cette forêt fait place à la savane au fur et à mesure que l'on rentre dans les terres *  - y coulent de puissants cours d'eau comme le Niger et le Congo  * ce dernier sépare les 2 états appelés Congo  * ces fleuves induisent un fort potentiel hydroélectrique qui est mis en valeur par de nombreux barrages  * le plus grand se trouve au Ghana : barrage d'Akosombo sur la Volta  * les fleuves de la région ont un flux trop irrégulier pour les grands navires et ont donc un rôle local seulement pour les transports  - c'est aussi une Afrique où l'on va trouver un grand foyer de peuplement :  * le long du littoral du golfe avec plus de 200 millions d'habitants sur les 700-750 millions que compte l'Afrique Subsaharienne  * la carte des densités montre des densités fortes entre le Sénégal et le Cameroun en comparaison avec la moyenne africaine de 28 hab./km²  * le record est au Nigéria avec 600 hab./km² avec plus de 130 millions d'habitants  - le littoral a attiré à cause des plantations et aujourd'hui à cause du pétrole  * ce peuplement s'explique aussi par un passé lointain, celui des grands royaumes structurés avec commerce et agriculture  * par exemple le royaume Baoulé en CI actuelle, Yoruba au sud-ouest du Nigéria et Ashanti au Ghana actuel
 * aujourd'hui encore des ethnies portent ces noms et le revendiquent car ce passé est source de fierté et d'identité  * plus au nord il y avait un royaume prestigieux entre le 4ème et le 11ème siècle : le royaume de Ghana situé au Sahel  * il est si prestigieux qu'il a donné son nom à un état appelé alors la Côte-d'or aujourd'hui le Ghana - en matière de peuplement, le contraste est frappant avec les états d'Afrique Centrale :   * le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo sont très peu peuplés  * à eux trois ils rassemblent à peine 4,5 millions de personnes  * ils sont situés dans la diagonale de sous-peuplement qui va de l'Angola au Soudan  * l'emprise de l'homme y est donc mois marquée avec moins de déboisement et de défrichement mais aussi moins de communication terrestres  - plusieurs facteurs expliquent cela :  * d'abord les facteurs naturels que sont l'insalubrité et le relief  * mais aussi une civilisation plus lâche sans organisation politique et décimée par la traite esclavagiste  * on peut recouper cette traite avec l'opposition entre peuples africains : ceux qui capturent et les esclaves  * cette opposition est toujours très forte dans les esprits africains  - dans les deux cas la croissance de la population est forte car la fécondité reste élevée :  * avec une moyenne de 4 à 6 enfant par femme  * aussi la population a t'elle un taux de croissance encore proche de 3% par an  * d'autant que des migrants viennent s'ajouter en afrique occidentale en provenance du Mali ou du Burkina Faso  * ils évitent la Côte d'Ivoire depuis 2002 et les évènements qui y ont lieu  - la population est très jeune avec 45% de moins de 15 ans :  * c'est un défi pour l'avenir car il faut former cette jeunesse et créer des emplois  dans les villes c'est plutôt le chômage, le travail informel, l'enrôlement dans les * milices, le SIDA, l'insécurité  -> Une urbanisation qui progresse rapidement :  - c'est un paradoxe de l'Afrique : un taux d'urbanisation faible ~ 35% et les villes qui grossissent le plus vite  il y a déjà environ 300 villes de plus de 100 000 habitants et particulièrement au * Nigéria  * dans le golfe de guinée, le taux d'urbanisation est supérieur à la moyenne africaine puisqu'il dépasse 40% aujourd'hui contre 10% en 1950  * on peut pratiquemment parler de réseau urbain puisqu'il y a aussi des villes millionaires  * Lagos par exemple est une véritable mégapole qui a bien du mal à tenir sur sa lagune et a environ 8 millions d'habitants  * Ibadan est une ville historique ce qui est rare qui remonte au royaume Yoruba avec environ 3 millions d'habitants  * Abidjan a 2,5 millions d'habitants et Douala au Cameroun 2  - l'urbanisation est récente et liée à la colonisation :  * ce sont essentiellement des villes crées sur site portuaire pour exporter facilement les productions agricoles et minières et le bois
 * en font partie Abidjan et Douala, Conakry en Guinée, Freetown au SL, Accra, Lomé, Cotonou, Libreville au Gabon, Lagos et Pointenoire  - on retrouve cette logique d'exportation dans les transports :  * ce sont des pénétrantes, des voies ferrées qui relient les ports et les zones de production de la richesse  * aujourd'hui le tracé des transport donne de l'oxygène à l'arrière-pays comme si quelques ports faisaient office de poumon économique  * c'est le cas de Douala, Cotonou, Lomé, Accra, Pointenoire  * cette combinaison port et transports désenclave des territoires comme le Mali, le Burkina Faso ou le Tchad  - les villes ont cependant des différences :  * il y a les guerres civiles par lesquelles certaines villes ont été ravagées : Brazzavile à la fin des années 90  * Freetown au SL également perd des habitants aujourd'hui et est surnommée la cité des mains coupées  * Ibadan, souvenir du passé a longtemps été la plus grande ville d'Afrique Noire   avec un prestige axé sur le commerce et la culture par les festivals  * Conakry a gardé les vieux quartiers de la période coloniale ce qui lui donne du cachet  * Abidjan a été surnommée la Manhattan africaine et affiche encore fièrement les tours de son quartier des affaire qui incarne le miracle ivoirien passé  * Abuja surnommée la Brasilia africaine créée de toute pièce achevée en 1991 avec un plan géométrique, architecture futuriste et monuments de prestige  * Yamoussoukro n'a pas été le fruit d'une décision mais est une capitale administrative dotée de bâtiments de prestige  - toutes ces villes font contraste avec Lagos  * c'est une agglomération monstrueuse et anarchique qui s'est appauvrie après le boom pétrolier  * les quartiers y sont enchevêtrés : zone portuaire saturée, quartiers d'affaire et bidonvilles  * c'est un concentré de crise urbaine : misère, violence, traffic de drogue, corruption  * l'économie informelle prédominante est un moyen de survie mais prive l'état et la municipalité de revenus  - les plus dynamiques sont :  * Yaoundé au Cameroun capitale à la fois politique et intellectuelle avec l'université  * Libreville au Gabon qui est une ville industrielle qui profite du pétrole mais garde des quartiers résidentiels au grandes villas et larges avenues  * il y a aussi deux villes pétrolières dynamiques: Port-Gentil au Gabon et Port-Harcourt au Nigéria mais qui dépendent des investissements étrangers  -> Les cultures vivrières n'ont pas été étouffées par les cultures commerciales :  - l'étouffement a été vrai à une époque mais plus aujourd'hui :  * les systèmes de culture traditionels étaient vivriers pour nourrir la population du village  * c'était une agriculture empiettant sur la forêt et reposant sur la banane et le manioc  * aujourd'hui encore ces produits restent à la base de l'alimentation des populations  * la situation alimentaire est globalement satisfaisante sauf dans les circonstances
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