Leconte de lisle les montreurs
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Extrait

SéLa Poquence 5ésie LeParnasse Les Montreurs Charles Leconte de Lisle, l'un des poètes chef de file du Parnasse, de "l'Art pour l'Art", rédige les poèmes barbares entre 1862 et 1878. C'est le poème intitulé"Les Montreurs", véritable manifeste du poète Parnassien qui s'oppose violemmentàla poésie lyrique, que nous allonsétudier ici.
I.] La description a.) Deux premiers vers : pourquoi l'animal n'est-il pas nommé? Pour permettre une généralisation c'étaitévident pour l'époque, spectacle habituel dans les foires effet de style qui pousseàla réflection L'oursàla réputation d'être dangereux, l'auteur nous montre que l'homme est pire que l'ours b.) Comment est construite la description ? rythme croissant amplification morne, meurtri, plein de poussière, la chaîne au coup, hurlant au chaud soleil d'été triste abruti sale inconfort mauvais traitement emprisonnement Des sonorités renforcent l'aspect horrible de la scène, la barbarie de l'évocation : [m] [r] [p] [ch] c.) La fête foraine, le peuple un spectacle grossier, rudimentaire plèbe connotation péjorative de la population pitiégrossière v6 mendier hébétév5 cynique plèbe carnassière v4 tréteaux banal v 13 histrions prostituées v14
II.] Vision de l'art a.) le sens allégorique de la scène l'ours = le poète qui dévoile ses sentiments pour plaireàla foule plus précisément le coeur ensanglantédu poète est comparéàl'ours le public= les lecteurs qui aiment les poèmes larmoyants b.) le refus de se compromettre, de s'avilir L'auteur s'adresse aux poètes qui s'exhibent vers 3 et 7 dans tout le reste il s'adresse aux lecteurs Insistance sur la deuxième personne occurrences, effets refus d'être comme ces gens mépris du public isolement anaphore du pronom jeàla fin du poème c.) la condamnation du public l'auteur reproche au public sa grossièreté, sa stupidité, stérile ses oeuvres ne lui apporte rien, amusement superficiel qui n'entraîne aucune réflexion. d.) Les risques encourus par le poète 3 verbes aux futur qui se montre intransigeant tout en critiquant les poèmes lyriques le conte de Lisle se conduit de la même manière, emploi de je, il exprime ses sentiments
Ce poème peut doncêtre considérécomme une profession de foi le l'école Parnassienne.
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