Sujet de dissertation n
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Sujet de dissertation n°2 : Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ? Introduction Nous avons spontanément tendance à penser que les sciences sont la source unique d’accès à des connaissances vraies de manière assurée. Bien sûr, il existe bien, au sein de chaque science particulière (science de la Nature ou science humaine) des questions auxquelles aucune réponse certaine n’est actuellement apportée. Quelle est l’origine de l’univers ? Comment la vie est-t-elle apparue sur Terre ? Ces questions sont toujours en débat au sein de la communauté scientifique. Néanmoins, nous pensons que le progrès scientifique nous permettra d’y répondre tôt ou tard, de sorte qu’un jour, toute question pourra recevoir une réponse scientifique, c’est-à-dire démontrée ou prouvée. Cependant, n’existe-t-il pas des questions qui échappent par nature au pouvoir d’investigation scientifique ? Certaines questions ne se posent-elles pas à nous dont les réponses ne sauraient relever du régime de la preuve ou de la démonstration ? Les questions métaphysiques, concernant l’existence de Dieu ou l’immortalité de l’âme sont-elles justiciables des mêmes modes de connaissance que la Nature ou le comportement social humain ? Nous nous demanderons donc si la science a le monopole des réponses aux questions qui se posent à l’Homme ou si certaines questions ne sauraient recevoir une réponse de type scientifique.

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Sujet de dissertation n°2 : Y a-t-il des questions auxquelles aucune
science ne répond ?
Introduction
Nous avons spontanément tendance à penser que les sciences sont la source unique d’accès à des
connaissances vraies de manière assurée. Bien sûr, il existe bien, au sein de chaque science
particulière (science de la Nature ou science humaine) des questions auxquelles aucune réponse
certaine n’est actuellement apportée. Quelle est l’origine de l’univers ? Comment la vie est-t-elle
apparue sur Terre ? Ces questions sont toujours en débat au sein de la communauté scientifique.
Néanmoins, nous pensons que le progrès scientifique nous permettra d’y répondre tôt ou tard, de
sorte qu’un jour, toute question pourra recevoir une réponse scientifique, c’est-à-dire démontrée ou
prouvée.
Cependant, n’existe-t-il pas des questions qui échappent par nature au pouvoir d’investigation
scientifique ? Certaines questions ne se posent-elles pas à nous dont les réponses ne sauraient
relever du régime de la preuve ou de la démonstration ? Les questions métaphysiques, concernant
l’existence de Dieu ou l’immortalité de l’âme sont-elles justiciables des mêmes modes de
connaissance que la Nature ou le comportement social humain ? Nous nous demanderons donc si la
science a le monopole des réponses aux questions qui se posent à l’Homme ou si certaines questions
ne sauraient recevoir une réponse de type scientifique.
Pour cela nous nous interrogerons d’abord sur l’idéal classique d’une science universelle, puis nous
analyserons les limites de cet idéal qui fait de la science le modèle de toute connaissance vraie, afin,
dans un dernier temps, de nous interroger sur les manières non scientifiques mais légitimes de
répondre à certaines questions métaphysiques ou existentielles.
1- Les sciences sont-elles l’unique mode de réponse aux questions que l’Homme se pose ?
a) Partons de l’idée commune selon laquelle la pensée scientifique est le seul moyen d’atteindre des
connaissances vraies. Bien sûr, il est toujours possible de donner une réponse à toute question. Mais
encore faut-il que cette réponse soit correcte, valide, vraie, c’est-à-dire acceptable pour tous les
esprits qui l’examinent, et non pas une simple opinion. Qu’est-ce donc, que répondre à une question
de manière scientifique ? Il s’agit d’utiliser des méthodes sûres d’accès à une vérité que sont la
démonstration et la preuve expérimentale. Moyennant l’utilisation de ces méthodes, la vérité d’une
connaissance est garantie, établie, la réponse obtenue est de l’ordre de la certitude.
b) La démonstration est un processus de l’esprit rationnel qui permet de s’assurer de la vérité d’une
idée par la liaison déductive établie avec d’autres idées mieux connues. Aristote la définit ainsi : « un
discours dans lequel certaines choses étant posées, quelque chose d’autre s’en suit nécessairement.
» (Analytiques I). Une vérité démontrée est nécessaire car déduite logiquement d’autres vérités qui la
fondent. Le syllogisme est la forme canonique de la démonstration étudiée par Aristote. La science où
les démonstrations sont les plus parfaites sont les sciences formelles, logique et mathématiques.
c) La puissance de conviction de la démonstration a conduit les penseurs modernes à vouloir l’ériger
en modèle de toute science. Ainsi, on la retrouve au niveau des sciences expérimentales. En effet, les
sciences de la nature tentent de déduire la connaissance de certains événements à partir de lois de la
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