D’en avoir fini avec l’éducation, d’être, en un mot, un adulte....
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faut élever et de négliger aussi unilatéralement le fait que les éducateurs adultes n’ont pas été eux-mêmes éduqués. Après avoir terminé le cycle de ses études, chacun a l’impression d’en avoir fini avec l’éducation, d’être, en un mot, un adulte.
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Langue Français

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faut élever et de négliger aussi unilatéralement le fait que les éducateurs adultes n’ont pas été eux-mêmes éduqués. Après avoir terminé le cycle de ses études, chacun a l’impression d’en avoir Ini avec l’éducation, d’être, en un mot, un adulte.
Lire la suite... NDLR VOïR FïN DE L ARTïCLE
http://jtresse-psy.blogspot.fr/2012/02/citation-du-jour_29.html
Cerveau,Pédagogie&MondesNumériques:Citationdujour
jtresse-psy.blogspot.com
Nouredine BoukhsibiL'éducateur lui-même a besoin d'être éduqué, disait Marx.. C'est très intéressant merci..
Jean-Marie Le MarchantIl y en a même qui dressent leur Enfant , tout en pensant l'Elever !
Nouredine BoukhsibiC'est un problème très délicat et très complexe. La problème chez beaucoup d"éducateurs c'est qu'ils ne prennent pas en compte la complexité, la fragilité du composant psychique chez l'enfant.. On tend généralement à simpliîer l'acte d'enseigner en un acte de punir et de dresser comme tu dis.. C'est un sujet qui me préoccupe beaucoup en tant qu'acteur pédagogique.. Il y a tout un patrimoine pédagogique qu'il faut lire attentivement et le prendre en considération.. Rousseau, Freinet, Pestallozi, et autres.. Et souvent en négligeant cette complexité des choses on commet de graves erreurs!!
Julien TresseSans oublier Ferdinand Oury ... L'inconscient dans la classe ... Un autre grand chantier de l'Ecole !
Jean-Yves SarratMagniîque article, en eet ! Il y aurait tant de choses à dire sur cette délicate question de l'Education. Ce qui me frappe le plus dans ce qu'il est convenu d'appeler l'Education Nationale, c'est son "imperméabilité à tous les travaux, et les pratiques pédagogiques qui ont été développer par de nombreux penseurs, chercheurs et praticiens, dont certains cités plus haut, parNouredine, ou parJulien. Mais il y en a beaucoup d'autres. Non, l'Education Nationale continue inlassablement, comme si de rien n'était, à considérer l'enfant comme un "réservoir" à accumuler des connaissances, et à les restituer.... Peu importe ce qu'ils vivent au quotidien ; c'est hors sujet. On ne leur apprend pas à se connaïtre, à développer leur "personnalité", à VIVRE dans des relations constructives avec les autres....
Julien Tresse"Imperméabilité" voire "immobilisme" dû en partie au fait que l'éducation nationale est une administration lente gouvernée par des politiques qui "s'évertuent" à coudre et découdre ce que les prédécesseurs ont fait. Cette imperméabilité est également due à la formation des enseignants qui ne prend pas assez en compte la recherche. Pas de colloques, pas de recherche, pas de séminaires ou alors en quantité homéopathique ... Aussi, la recherche elle-même exclue les enseignants de son champs d'action. Est-il normal qu'un prof ne puisse pas pas innover, expérimenter en classe et communiquer ses résultats de manière formelle et ocielle ? Non. En pédagogie, on nomme constructivisme un mouvement de pensée pour lequel c'est à l'élève de construire son savoir à partir de "situations-problèmes" induite par l'enseignant. Il serait bon de faire de la recherche-constructiviste ou recherche-action en pédagogie (des profs qui participent activement à la réexion sur leurs pratiques : on pourrait sur ce sujet s'inspirer des Groupes d'Analyses de Pratiques des psychanalystes). Enîn, il existe encore beaucoup de prof réfractaires au changement, au nom d'un conservatisme, d'un "c'était mieux avant", qui refusent les travaux en pédagogie (qu'ils concernent la psychologie, les neurosciences, la dictatique, l'apport du numérique, etc ...).
Jean-Yves SarratJulien, je ne peux qu'être pleinement en accord avec vos propos. Merci.
Jean-Marie Le MarchantJulien , je partage entièrement votre avis . Rien dans la vie n'est îgé, et décrocher un Diplôme ne constitue qu'une incitation à toujours , tout le long de sa vie, continuer à progresser . Personnellement , et par des participations à des colloques ou chacun témoigne de ses expériences et permet aux autres de dialoguer . On l'impression , qu'une fois diplômés , la majorité des Enseignants se laissent porter passivement par le temps , encadré par des Syndicats Aux Principes des plus Rigides , et qui ont , pour toujours , et une bonne fois pour toutes , déterminés la Ligne de Conduite optimale et immuable . Au point même , qu'ils semblent tenir tête aux instances dirigeantes de L'éducation Nationale. Toute cette Disposition d'Esprit est défavorable à L'enseignement dispensé à la Jeunesse.
Julien TresseOui, j'avais également oublié les syndicats qui, même s'ils ont un rôle de contrôle important à jouer dans les rapports (parfois de force) entre enseignants et inspections, n'en restent pas moins bloqués sur certains acquis et ne permettent pas toujours de faire avancer le débat. Quant aux enseignants, je nuancerais le propos en disant qu'il y en a qui se battent pour faire avancer les choses, expérimenter, innover de manière informelle, organiser des manifestations pour découvrir, apprendre, etc. Toutefois, une bonne moitié met encore des bâtons dans les roues du chariot de l'innovation ... :)
Citation du jour
« Notre problème éducatif soure en somme de ne viser unilatéralement que l’enfant qu’il faut élever et de négliger aussi unilatéralement le fait que les éducateurs adultes n’ont pas été eux-mêmes éduqués. Après avoir terminé le cycle de ses études, chacun a l’impression d’en avoir Ini avec l’éducation, d’être, en un mot, un adulte. ïl ne peut certes en être autrement ; il faut qu’il soit fermement
persuadé de sa compétence pour pouvoir aronter la lutte pour l’existence. Le doute et le sentiment d’incertitude le paralyseraient et l’entraveraient, ils enfouiraient la foi si nécessaire en sa propre autorité et le rendraient inapte à l’exercice de sa profession. On veut l’entendre dire qu’il connaît son aaire et qu’il en est sûr, et non qu’il doute de lui-même et de sa compétence. Le spécialiste est condamné de façon absolue à la compétence. Personne ne peut développer la « personnalité » qui n’en a pas lui-même.
Et ce n’est pas l’enfant, c’est uniquement l’adulte qui peut atteindre à la personnalité comme fruit mûr d’une activité de vie orientée vers ce but. Car dans l’accès à la personnalité, il n’y a rien moins que le déploiement le meilleur possible de la totalité d’un être unique et particulier. On ne saurait prévoir le nombre inIni de conditions qu’il faut remplir pour cela. Toute une vie humaine avec ses aspects biologique, social et psychique y est nécessaire. La personnalité, c’est la suprême réalisation des caractéristiques innées de l’être vivant particulier. La personnalité, c’est l’action du plus grand courage de vivre, de l’armation absolue de l’existant individuel et de l’adaptation la plus parfaite au donné universel avec la plus grande liberté possible de décision personnelle. Élever quelqu’un en vue de cela me semble n’être pas une petite aaire. C’est sans doute la tâche la plus haute que se soit donnée le monde moderne de l’esprit. »
Cliord Mayes inJung And Education: Elements Of An Archetypal Pedagogy
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