Point de vue sur la crise ivoirienne de 2011
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Point de vue sur la crise ivoirienne. Rien à faire GBAGBO DOIT RESTER Cyr Bienvenu TAKELEPOU Juriste, Administrateur Civil Ministère de la Coopération Internationale Tel : +236 70 46 02 89 E-mail : cb_takelepou@yahoo.fr Bangui, 2011 Point de vue sur la crise ivoirienne. Rien à faire GBAGBO DOIT RESTER « La France n’a pas d’amis, elle ne cherche que ses intérêts ». Telle est la déclaration faite par le Général De Gaulle au seuil des indépendances. Voila la source principale de l’impérialisme français dominant en Afrique depuis la seconde guerre mondiale jusqu’à nos jours. Et les Français oublient que c’est grâce aux efforts fournis par les Guerriers Africains lors de la seconde guerre mondiale qu’ils (les Français) ont trouvé libération sous la domination allemande. Comme récompense, c’est : les pillages des richesses africaines, le vol, l’incitation à la haine, destruction des régimes démocratiquement élus et la liquidation des Présidents Africains Insoumis comme ils le disent à l’exemple de Sankara, Ngouabi, Massamba Deba, Laurent Désiré KABILA et Dadis Camara (Que Dieu le protège)… Je tiens d’abord à féliciter le Citoyen et toute son équipe de rédaction qui ne cessent de faire la lumière sur les questions thématiques transversales (Démocratie, Droits de l’Homme, Souveraineté, Légalité et Légitimité, Sécurité et Paix en Afrique).

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Publié le 13 décembre 2013
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Langue Français

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Point de vue sur la crise ivoirienne.
GBAGBO DOIT RESTER
Cyr Bienvenu TAKELEPOU Juriste, Administrateur Civil Ministère de la Coopération Internationale Tel : +236 70 46 02 89 _ epou@y E-mail :cb takel ahoo.frBangui, 2011
Point de vue sur la crise ivoirienne.
Rien à faire GBAGBO DOIT RESTER
«La France n’a pas d’amis, elle ne cherche que ses intérêts».Telle est la déclaration faite par le Général De Gaulle au seuil des indépendances.
Voila la source principale de l’impérialisme français dominant en Afrique depuis la seconde guerre mondiale jusqu’à nos jours. Et les Français oublient que c’est grâce aux efforts fournis par les Guerriers Africains lors de la seconde guerre mondiale qu’ils (les Français) ont trouvé libération sous la domination allemande. Comme récompense, c’est: les pillages des richesses africaines, le vol, l’incitation à la haine, destruction des régimes démocratiquement élus et la liquidation des Présidents Africains Insoumis comme ils le disent à l’exemple de Sankara, Ngouabi, Massamba Deba, Laurent Désiré KABILA et Dadis Camara (Que Dieu le protège)…
Je tiens d’abord à féliciter le Citoyen et toute son équipe de rédaction qui ne cessent de faire la lumière sur les questions thématiques transversales (Démocratie, Droits de l’Homme, Souveraineté, Légalité et Légitimité, Sécurité et Paix en Afrique).
Pour aborder la question de la crise ivoirienne, j’aimerai proposer au public centrafricain en particulier et au public africain en général un certain nombre de notions qui ne font objets de débats et de querelles aujourd’hui sur la cène nationale, régionale et internationale.
I- LA DEMOCRATIE
Abraham Lincoln (1809-1865) n’a pas été trop bête pour dire que la « démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ». Il pouvait dire tout simplement que la « démocratie est le gouvernement de la Communauté Internationale dirigeant un pays donné, par ses Représentants et pour les Grandes Puissances ». A mon humble avis, « La démocratie est un système de gouvernement qui fait du peuple la source de tout pouvoir et le détenteur de la souveraineté ». Car dans ce système, existent le multipartisme, l’alternance bien sûr au pouvoir, l’obligation pour les gouvernants de rendre compte, l’autonomie de gestion, une bonne gouvernance et le respect des droits de l’homme, le tout dans le respect de la Constitution. On parle de l’Etat de droit.
Abraham Lincoln va loin pour dire que «de même que je refuse d’être un esclave, je refuse d’être un maître. Telle est mon idée de la démocratie».
 
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Avec une telle déclaration, on peut dire que la déclaration faite par le Général De Gaulle faisant appel à la résistance face à la capitulation le 18 juin 1940 est contraire à l’idée de démocratie lorsqu’il dit la France n’accepte pas la capitulation pour des raisons de l’honneur, de la patrie…». Si la France refuse d’être esclave, elle doit aussi refuser d’être maître. Mais ce n’est pas le cas. Ce qui nous amène en tant que Panafricanistes à dire que la Côte d’Ivoire ne doit pas capituler avec son Président Laurent GBAGBO. Et c’est ça la démocratie.
Parmi ses multiples principes, la démocratie qui est un régime politique dont la jouissance du pouvoir appartient au peuple est fondée, sur la souveraineté nationale, la liberté d’expression et la prise en compte du suffrage universel, libre et égal. C’est ce qu’exprime Léon Gambetta le 15 Août 1877 par sa célèbre interjection à Patrice de Mac-Mahon lorsqu’il disait : « quand le peuple se sera prononcé, il faut se soumettre ou se démettreLe peuple ivoirien s’est prononcé, la Communauté. Internationale sous l’égide de la France et des Etats Unis doit se soumettre ou se démettre.
Lorsqu’on parle du suffrage universel libre et que ce sont des grandes puissances qui imposent leur Président, « peut-on parler d’élections libres et honnêtes ? » cf. LC n°3399 du 17 juin 2010.
Il faut que la Communauté Internationale sache que Laurent GBAGBO a le droit d’être réélu Président de la Côte d’Ivoire. C’est le principe posé par les pactes internationaux de 1966 résolution 2200 A(XXI) votée par l’AG de l’ONU, pactes relatifs aux droitséconomiques, sociaux et culturels d’une part et relatifs aux droits civils et politiques d’autre part. Que la France et les Etats Unis laissent les Africains libres d’exprimer leurs droits civils et politiques.
En proférant des menaces de destitution du Président Démocratiquement élu, ces grandes puissances incitent à la haine et créent de troubles dans un pays souverain comme la Côte d’Ivoire. C’est ce qu’affirme Jaurès je cite la démocratie est le milieu où se meuvent les classes (les grandes puissances contre les Etats faibles et surtout l’Afrique)».
Comment fonctionne la démocratie dans le monde ?
A New York c’est la crème des diplomates du monde qui se réunit toute l’année pour juger du déroulement du monde négocie et prend des mesures pour redresser les distorsions. Le Conseil de Sécurité prend entre les Assemblées Générales les mesures nécessaires au suivi des affaires. Là on a
 
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trouvé normal que les pays puissants qui sont à l’origine de toutes les injustices subies par nos pays aient le pouvoir de rejeter toutes nos propositions (en fait chacun d’eux peut le faire).
Donc quand les Vietnamiens étaient massacrés avec du napalm aucune résolution condamnant les tueurs ne pouvait passer. Il en a été ainsi pendant la guerre d’Algérie, actuellement lepeuple Tchetchène subit un massacre effroyable mais il ne mérite pas que les équilibres stratégiques du moment ne soient dérangés. Pourtant la majorité des peuples du monde souhaite la fin de cet anéantissement. Que se serait-il passé si un petit pays s’était permis sans droit de veto de se comporter ainsi.
L’Iraq à sûrement la réponse. Dix ans après avoir occupé le Koweït pour quelques jours il continue de se faire affamer et bombarder, pas par les Nations Unies qui ne veut plus se laisser manipuler. Les Américains et les Britanniques s’en occupent et reviennent tranquillement continuer de siéger au conseil de sécurité qui ne peut les en exclure ni discuter de cette agression d’un pays en principe sous le contrôle des nations unies.
Il faut peut-être admettre que c’est la bonne gouvernance puisque ce sont les professeurs et inspecteurs de gouvernance qui le font. FOUTAISE la diplomatie est de plus en plus synonyme de carriérismes et parfois de lâches louvoiements devant les problèmes d’iniquité et d’injustice imposés par les puissants aux faibles. Comment le peuple Tchétchène peut-il comprendre la longue attente du monde devant son injuste extermination par les russes. Les diplomates occidentaux semblent plus incommodes ou gênés par le temps mis par les russes pour finir cette sale besogne. Cela maintient en effet la guerre ignoble de ce géant contre un minuscule pays dans les spots des médias et amène les peuples à se demander pourquoi leur gouvernement doit admettre ce qui est si immoral.
Comment dans un contexte international aussi peu moral où seule la force fait loi, peut-on parler de démocratie. Je voudrais que ceux qui se dépêchent toujours pour rabâcher les niaiseries du genre chaque peuple est responsable de la façon dont il est gouverné me disent en quoi le peuple Tchétchène serait responsable de ce qui lui arrive.
II- LES RELATIONS INTERNATIONALES Le nouvel ordre international établi après la seconde guerre mondiale connu aujourd’hui au nom de la Communauté Internationale est un ordre injuste et apprciter ce qu’il devait être. Car cetteoximatif, sans pour autant soit disant Communauté Internationale a dès le début jusqu’à nos jours ses bénéficiaires, ses rentiers et ses victimes dont les Africains font partie.
 
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Normalement cet ordre nouveau devait remplir les conditions de solidarité, de paix, du respect des droits de l’homme, de la démocratie, de la sauvegarde de l’environnement (y compris l’environnement politique) et de l’institutionnalisation des modes de gestion des perturbations (méthodes de règlement des différends et les mécanismes de sécurité collective). C’est dans ces perspectives qu’on parle des Relations Internationales.Il est important de dire que les Relations Internationales signifient relation entre les Etats et cette relation est fondée beaucoup plus sur des Relations Diplomatiques et Consulaires hormis les liens historiques de colonisation … Quand on parle des Relations Internationales, il n’est plus question de la colonisation. Car l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté par la Résolution1514 (XV) le 14 Décembre 1960 le principe d’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Résolution complétant la Résolution 626 (VII) de 1952 sur le principe du Droit des peuples d’utiliser et d’exploiter librement leurs richesses et leurs ressources naturelles. Il est à préciser que ces Relations Internationales sont régies par un certain nombre de principes appelés les Grands Principes Politico-juridiques des Relations Internationales Contemporaines dont nous avons : A- Lesprincipes d’origine ancienneParmi les principes d’origine ancienne, nous avons1- LePRINCIPE DE LEGALITE SOUVERAINE DES ETATS. Principe ignoré et foulé au pied par les grandes puissances. La souveraineté ici est une institution juridique maîtresse des rapports internationaux. Elle implique entre autre le DROIT DE L’ETAT DE SE DETERMINER LIBREMENT sur le plan juridique. Ce principe a été adopté par la Résolution 1803 (XVII) du 14 Décembre 1962 déclaration détaillée des principes juridiques concourant le DROIT INALIENABLE DES PEUPLES ET DES NATIONS à la souveraineté permanente sur leurs richesses naturelles et leurs ressources, droit décrit comme constitutif du DROIT A L’AUTODETERMINATION, réaffirmant la Résolution 626 (VII) de 1952 en y ajoutant l’épithèt INALIENABLEe « à l’encontre de la théorie colonialiste des droits acquis concernant les aliénations faites par les puissances coloniales.L’égalité quant à elle est un postulat qui affirme l’égalité des droits constituant une technique de protection des Etats faibles (les Etats Africains) contre les Etats plus puissantes (les Etats occidentaux). Ce principe est d’application générale dans les Relations Diplomatiques classiques mais qui ne connait pas son application par la France et les Etats Unis.
 
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2- LePRINCIPE DE NON INTERVENTION OU DE NON INGERENCEassurant le respect de la souveraineté étrangère. Ce principe implique l’interdiction d’empiéter sur la compétence territoriale exclusive d’un autre Etat et l’obligation de s’abstenir de porter secours aux insurgés contre un gouvernement légal. Ce que la France est entrain de faire en soutenant les insurgés de OUATARA contre le gouvernement légal de GBAGBO. Explicité par l’Assemblée Générale des Nations Unies par la Résolution 2131 (XX) du 21 Décembre 1965, ce principe a été consacré par la «déclaration sur l’inadmissibilité de l’intervention dans les affaires intérieures des Etats », cf. Résolution 36/103 du 09 Décembre 1981 «déclaration sur l’inadmissibilité de l’intervention et de l’INGERENCEdans les affaires intérieures des Etats ». Ce principe a servi de base à une prise de position unique des Etats du tiers monde et des Etats socialistes marxistes-léninistes, tandis que les Etats occidentaux se sont montrés réservés à son égard.Il fait quand même l’objet de plusieurs analyses judiciaires de la Cour Internationale de Justice CIJ, 27 Juin 1986 dans l’affaire activités militaires et paramilitaires des Etats Unis au Nicaragua ; CIJ 09 Avril 1949, Royaume Uni contre Albanie. Sur ce, je demande au gouvernement légitime de Laurent GBAGBO de déposer une requête auprès de la CIJ en vue d’obtenir une mesure conservatoire pour empêcher l’intervention de ces puissances opportunistes et mettre fin à leur ingérence. B- principes issus de la charte des Nations UniesLes Parmi ces principes se trouvent : 1- Le PRINCIPE DE L’INTERDICTION DE L’EMPLOI DE LA FORCE.Principe posé par l’Article 2 4 de la Charte des Nations Unies qui dispose que« Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies »consacré par la Résolution 3314 (XXIV) du 14 Décembre 1974. Qu’en pensent les Nations Unies si la France et ses élèves de la démocratie de l’Afrique de l’Ouest utilisent la force pour déstabiliser Laurent Gbagbo? 2- Le PRINCIPE DE REGLEMENT PACIFIQUE DES DIFFERENDS L’Article 2 §3 de la même charte, dispose que Membres de« Les
 
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l'Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger ». L’Article 2  4 fait : très belles interdiction en disant une« Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un Etat ni n'oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte; toutefois, ce principe ne porte en rien atteinte à l'application des mesures de coercition prévues au Chapitre VII ».
3- Le PRINCIPE DU DROIT DES PEUPLES A DISPOSER D’EUX-MEMES L’article 1 2précise que entre les nations des relations« Développer amicales fondées sur le respect du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde ». Ce droit n’existe d’ailleurs pas en Afrique. Peut être en Afrique du Sud à l’époque actuelle et ou en Egypte puis dans certains pays anglophones, mais pas dans les pays francophones.Comme a dit l’illustre Ahmed SEKOU TOURE lors du congrès en 1946, «l’Afrique est notre partage et nous en sommes les maçons, c’est nous qui devons construire l’Afrique et non les Occidentaux. C’est notre droit le plus absolu.
4- Le PRINCIPE DU RESPECT DES DROITS DE L’HOMMEPour ne citer que ceux là.C’est sur ceprincipe que repose la fameuse «Déclaration Universelle des droits de l’homme» du 10 Décembre 2948, une déclaration inspirée de la première : la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen» de 1789. Il faut souligner que cette déclaration universelle des droits de l’homme souffre en raison d’un manque de régime de protection. Les Présidents Africains sont tués comme des animaux et les auteurs criminels sont connus partout. Puisqu’ils sont forts, ils sont restés impunis et ils continuent à tuer. Que Dieu les maudissent.
III- GBAGBO DOIT RESTER Au nom de l’Afrique, GBAGBO DOIT RESTER, parce que c’est un nouveau combat de néo-colonisation, non seulement pour le peuple ivoirien, mais pour l’Afrique tout entière. Et il faut des hommes pareils pour sauver l’Afrique sous la domination étrangère.
 
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En tant que Panafricanistes, nous devons tirer la leçon dans l’histoire de vaillants leadersont perdu leur vie à cause de l’Afrique. Ils squi ont nombreux et déjà cités par ACTUS/prpe. Cf. LC n°3523 du 28 Décembre 2010. On peut voir ici :Patrice Lumumba, Modibo Keita, Sekou Touré,Amilcar Cabral,Gamal Abdel Nasser. Lumumbadans l’histoire de l’Afrique comme un hérosest entré contemporain. En mobilisant son peuple pour la lutte décisive contre les forces colonialistes, il se place à la pointe de la bataille pour l’indépendance nationale, la liberté et un avenir meilleur des peuples africains. Sa figure demeure une source vive d’inspiration politique. L’homme dérange et questionne le colonisateur. On dit même que : « Nkrumah est le Mussolini d’Afrique et Lumumba son petit Hitler(LUDO DE WITTE 2000 : 57).» Les Occidentaux ont fait de lui, un« dictateur paranoïaque », « Communiste », « Premier ministre fou furieux », « nègre à la barbe de chèvre … C’est,  l’homme du colonialisme communiste et de l’impérialisme marxiste-léniniste »(MONHEIM 1962 :154). Pierre Houart estime que« Lumumba est apparu aux yeux de ses adversaires comme le champion du communisme, l’exécuteur pour l’Afrique du vaste complot marxiste, mais glorifié en tant que Révolutionnaire authentique par ses partisans »(HOUART 1961). Aujourd’hui c’est le tour de Laurent Gbagbo qualifié dePrésident Insoumis cf. LC n°3523 du 28 Décembre 2010. C’est tout à fait normal. A qui doit-on se soumettre ? Aux puissances impérialistes ? Pour quelles raisons ? Dans ce même contexte, on trouveModibo Keita, qui survient sur la scène africaine comme un militant panafricaniste, pionnier du nationalisme africain. Figure de proue de l’Afrique des années 60,Modibo Keitaa imprégné de façon indélébile les mentalités collectives de ses compatriotes. Il apparaît comme l’incarnation de la dignité et de la fierté africaine. Il incarnait ce panafricanisme basé sur le marxisme léninisme, anti-impérialiste et socialiste. La Fédération du Mali dont il rêvait ne fut quéphémère. Aujourd’hui les grandes puissances cherchent à liquider Laurent Gbagbo à cause de leurs intérêts, parce que l’Afrique est leur grenier comme a dit le feu Bongo «la France sans l’Afrique est une voiture sans carburant». Pour cela, j’attache ma ferme adhésion à l’appel de l’Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme représentée par son Secrétaire Général Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum. Tout en demandant aux membres de « Panafrican
 
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Union » de se joindre à nous dans cette nouvelle bataille contre le néocolonialisme français. Je profite de l’occasion pour lancer mes vives félicitations à son Excellence Laurent Gbagbopour sa réélection à la magistrature suprême de l’Etat Ivoirien, et à l’occasion de ce nouvel an lui souhaiter mes vœux les plus meilleurs de santé, de beaucoup de courage dans cette lutte, de paix, de prospérité et de victoire contre la domination étrangère. Cyr Bienvenu TAKELEPOU
 
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