DISCOURS Nathalie Kosciusko-Morizet CANDIDATE UMP – UDI -MODEM Japy, le 10 février 2014 Seul le prononcé fait foi Chers amis, Cher Nicolas, Chers militants qui nous soutiennent depuis le début, Chers amis du Centre rassemblés avec nous, Chers Parisiens qui veulent tout simplement que cela change C’est avec un très grand plaisir que je vous retrouve ce soir. La campagne est lancée depuis plusieurs mois déjà. Elle est vive, elle est ardente. Elle est dure aussi. Comme la vie. Comme la vie des Parisiens. Qui luttent contre les transports hésitants. Le manque de temps. Les difficultés de logement. On se bat pour vivre à Paris. Parce que vivre à Paris est un honneur, un aboutissement, un rêve. Mais vivre à Paris n'en est pas moins un combat. Et Aujourd'hui, c'est même surtout un combat. Qu'ont-ils fait de Paris? Paris est devenue la ville des très aisés et des très aidés. Avec au milieu de tout cela des Parisiens, de toujours, d’hier et de demain, ni très riches ni très pauvres, qui se demandent ce qu’ils vont devenir. 1 Les familles quittent la ville, trop chère. Les entrepreneurs quittent la ville, trop complexe. Les jeunes artistes quittent la ville, trop triste. Les noctambules rêvent de New York ou de Barcelone. Et les Parisiens plus âgés craignent pour leur avenir à Paris, faute de soutien et d’organisation.
DISCOURS N a t h a l i e K o s c i u s k o - M o r i z e t CANDIDATE UMP – UDI -MODEM Japy, le 10 février 2014
Seul le prononcé fait foi Chers amis, Cher Nicolas, Chers militants qui nous soutiennent depuis le début, Chers amis du Centre rassemblés avec nous, Chers Parisiens qui veulent tout simplement que cela change Cest avec un très grand plaisir que je vous retrouve ce soir. La campagne est lancée depuis plusieurs mois déjà. Elle est vive, elle est ardente. Elle est dure aussi. Comme la vie. Comme la vie des Parisiens. Qui luttent contre les transports hésitants. Le manque de temps. Les difficultés de logement. On se bat pour vivre à Paris. Parce que vivre à Paris est un honneur, un aboutissement, un rêve. Mais vivre à Paris n'en est pas moins un combat. Et Aujourd'hui, c'est même surtout un combat. Qu'ont-ils fait de Paris? Paris est devenue la ville des très aisés et des très aidés.Avec au milieu de tout cela des Parisiens, de toujours, dhier et de demain, ni très riches ni très pauvres, qui se demandent ce quils vont devenir.
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Les familles quittent la ville, trop chère.
Les entrepreneurs quittent la ville, trop complexe.
Les jeunes artistes quittent la ville, trop triste.
Les noctambules rêvent de New York ou de Barcelone. Et les Parisiens plus âgés
craignent pour leur avenir à Paris, faute de soutien et dorganisation.
Je ne veux pas dune mairie qui oublie les familles, complique la vie des parents et
rend impossible les transports avec les enfants.
Je ne veux pas dune mairie qui croit que son rôle est dorganiser des fêtes tout le
temps.
Je ne veux pas dune mairie qui croit que quelques lieux de culture, vitrines de légo
des amis du Maire, font toute la ville.
Après 13 ans à la tête de la municipalité, le bilan nest pas rose. Des milliers de
fonctionnaires en plus. Des augmentations dimpôts à foison. La sécurité délaissée.
Et le prix du logement qui monte, qui monte. Avec l'aide de la mairie qui préempte à
tour de bras.
Et en plus ils sont contents deux. La modestie ne fait pas partie de leur vocabulaire.
Veut-on encore 6 ans à ce rythme ? Veut-on 19 ans de suite un pouvoir socialiste à
Paris ?
Moi, comme vous, jen ai assez des leçons de morale dune mairie qui prétend nous
dire ce quil faut penser, ce qui est bien et ce qui ne lest pas.
A la tête du pays, François Hollande nous explique déjà tous les matins ce que nous
devons faire : comment nous devons élever nos enfants. Ce que nous devons
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penser les uns des autres. Que la courbe du chômage va s'inverser - et tant pis si
cest faux-.
De débat, il ny en a pas. Ceux qui sont contre pensent mal. La contradiction est
interdite. Tout est décidé den haut. Tout vient den haut.
Sauf lexemple bien sûr. Et quelle est crédibilité de Francois Hollande pour donner
des leçons de morale ?
Le reste du temps, il louvoie. Par cynisme. Par goût du pouvoir pour le pouvoir.
Eh bien il faut rompre avec le cynisme ambiant. Il faut dire la vérité aux citoyens,
aux Français, aux Parisiens.
Et cela se passe maintenant et à Paris. Car le moins qu'on puisse dire, c'est que
Madame Hidalgo et Monsieur Hollande ont partie liée, et bien liée.
Même façon de dire tout et son contraire pour plaire au public du moment. Même
façon de tromper, de biaiser, pour espérer gagner. Avec Madame Hidalgo, les avis
du lundi ne sont pas les avis du mercredi.
Le travail du dimanche : elle était contre en 2010. En avril 2013, elle disait, pourquoi
pas ? En juin, alors quelle négociait avec les communistes, elle était de nouveau
contre. Cet automne, nouveau changement, elle se posait la question.
Dans laffaire Leonarda, le vendredi elle fait une conférence de presse pour
réclamer "solennellement" le retour de la jeune fille. Une semaine après, elle dit le
contraire. Un coup de fil de l'Elysée a eu raison des grands principes.
Sur le stationnement payant des deux roues, en janvier elle était pour: ils devraient
payer, c'était sûr, c'était décidé ! Et maintenant elle sinterroge.
Quand jai dit que 36 adjoints au Maire, cétait trop. Elle na rien dit. Elle est pourtant
concernée. Et maintenant, elle dit quelle est pour.
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Sur la vidéo protection, là je ne sais toujours pas ce quelle pense. Je sais juste ce
quelle a fait : rien ! Puisque les quelques caméras parisiennes, par ailleurs en
nombre insuffisant, sont le fait de l'Etat.
Sur la charte éthique que je propose et qui dit clairement : pas de logement social
pour un conseiller de Paris », elle a hésité. Et maintenant elle est daccord. Mais sans
l'appliquer semble t il! Les socialistes Parisiens, avec l'éthique, ils sont croyants mais
pas pratiquant.
Avec les communistes et les Verts, ils ne sont daccord sur rien. Alors elle louvoie.
Elle ne répond pas. Comme lors du débat à 5, il y a quinze jours, où la candidate du
front de gauche a annoncé vouloir démonter toutes les caméras de vidéo
protection. Le soir du premier tour, lorsqu'ils vont devoir déchirer chacun leur
programme pour en réécrire un à la va-vite, cela va être simple et clair!
Alors quand Madame Hidalgo promet de ne pas augmenter les impôts, cest aussi
crédible que les promesses de François Hollande de 2012.
Vous lavez compris : je ne veux pas pour Paris la même humiliation que celle que
François Hollande inflige à notre pays.
Je crois que Paris mérite mieux.
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Les Parisiens vivent dans une ville qui leur fait honneur.
Lhonneur de partager une histoire glorieuse. La chance de savoir quà Paris tout est
possible.
Alors ce soir chers amis, devant vous, avec vous, je pense à ceux qui ont fait Paris. A
ceux qui lont libérée. A ceux qui l'ont gouvernée, et en particulier à Jacques Chirac
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que je salue ce soir, avec vous. Je pense à ces hommes et à ces femmes qui furent
grands quand lhistoire avait besoin deux.
Et je pense à toi cher Nicolas qui nous fait lhonneur dêtre parmi nous ce soir. Je
mesure, et nous mesurons tous, le geste d'amitié et de fidélité que tu nous adresses. Cette amitié, elle m'est précieuse, elle est solide, c'est une force et je sais qu'elle m'accompagne dans cette campagne. Et ce soir, je suis heureuse de la
partager avec chacun d'entre vous !
Car je ne pense pas seulement à nos héros parisiens. A nos grands hommes. Je
pense en ce moment aussi à tous les Parisiens. A ceux qui ne peuvent pas se
permettre de se faire duper par les socialistes. Qui seront les victimes du cynisme
socialiste.
Je pense à tous les métiers qui font Paris. Je pense aux concierges, aux cafetiers, aux libraires, et aux artisans, je pense aux parents et aux enfants, aux étudiants nés ici ou montés à la capitale, aux anciens Parisiens et aux nouveaux arrivants. Et à ceux
qui narrivent pas.
La politique meurt du cynisme. Alors il faut rompre avec le cynisme.
Je pense en cet instant à un livre. Un livre qui commence avec une vague. Une vague
qui engloutit tout. Une place. Une ville. Un enfant. Des enfants. Des milliers
denfants. Et qui laisse des parents sur le bord du chemin de la vie.
Lécrivain raconte. Car on lui a demandé de raconter lhistoire de ces vies englouties.
Ces vies anonymes ont été brisées. Mais lécriture les a rendues grandes.
Ce livre, cestDAutres vies que la mienne.dEmmanuel Carrère.
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Pourquoi est-ce que je vous parle de ce livre ? Parce que je crois que la politique,
cest cela : dautres vies que la mienne. Lécrivain sauve » des vies en les racontant.
Il fait en sorte quon ne les oublie pas. Il les rend belle.
La politique a la même ambition. Immense. Améliorer, ne serait ce quun peu,
dautres vies que la sienne. Les rendre plus belle.
Jai voulu faire de la politique pour aller vers cela. Vers ces autres vies.
Je crois quune vie réussie cest une vie de combat, un dépassement de soi, une vie
qui prend soin dautrui.
Jaime lidée que toute humanité a droit de cité, que chaque homme, chaque femme
recèle en lui une énergie qui fait force, qui fait sens.
Et je crois à lénergie mise en commun au service de lavenir commun.
Alors jai choisi de mengager à Paris.
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Pourquoi Paris ? Parce que jy suis née. Parce que je lai quitté. Pour la banlieue
dabord. La province ensuite. Létranger enfin. Et parce que jy suis revenue. Parce
que cest pour moi la ville de la liberté. La ville de lémancipation.
A Paris, on va à la rencontre de soi-même.
Paris vous prend de lénergie mais Paris vous en donne. Au centuple.
Et de lénergie, il nous en faudra pour rompre avec les mauvaises habitudes,
écouter tout le monde, trouver des solutions pour tous.
Je suis prête à mettre la mienne, toute la mienne, au service de cette seule cause :
Paris ! Et je peux vous le dire, mes proches vous le dirons, Nicolas vous le dira. De
lénergie, jen ai !
Lénergie du maire donc. Mais cela ne suffira pas. Il faut aller chercher
lénergie des Parisiens.
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C'est à dire qu'il faut d'abord leur en rendre ! Car aujourdhui, Paris prend plus
dénergie quelle nen donne. Il faut que cela change. Il faut que nous tirions Paris de
lennui. Il faut que Paris soit une ville à énergie positive.
Mais concrètement me direz-vous… comment fait-on ?
Jagirai sur la sécurité et je commencerai par là. Linsécurité pompe lénergie de tous.
La sécurité leur en donne.
Les sortants ont négligé par idéologie cette dimension de leur devoir, un devoir
majeur. Ils ont prétexté que la sécurité ne dépendait pas deux. Ils ont cherché des
excuses plutôt que des solutions. Je créerai une police de quartier car il faut des
forces de lordre au plus près des citoyens. Je développerai la vidéo-protection car
cest une façon efficace dobtenir des résultats.
Jinvestirai aussi dans la propreté car Paris ne peut pas être sale.Paris ne doit
pas être sale. Et la Ville Lumière ressemble parfois aujourdhui à une ville poubelle.
Donner de l'énergie aux Parisiens, c'est sadapter à eux, plutôt que leur demander
perpétuellement de sadapter.
Je vous propose la révolution des horaires, pour que la Ville vive au rythme de
chacun, pour quelle fasse place à tous les rythmes. J'étendrai les horaires
d'ouverture des crèches, du métro, des mairies darrondissement, des bibliothèques
et des équipements sportifs. Et je propose – cest possible sur simple décision du
maire de Paris – détendre enfin louverture des commerces le dimanche.
Donner de lénergie aux Parisiens, cest leur éviter de perdre du temps. Paris
doit loger ceux qui y travaillent.Or, on construit deux fois moins de logement par
an quil y a quinze ans ! Mais on rachète à prix dor, à coup de préemption, des
logements de la classe moyenne pour les convertir en logements sociaux. Avec des
discours moralisateurs à la clé et des calculs électoraux qui se cachent à peine.
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Il faut casser cette tendance. 20% des nouveaux logements construits seront
proposés aux Parisiens qui souhaitent devenir propriétaires à un prix inférieur de
25 % à celui du marché. Et le quota de logements sociaux ne sera pas augmenté au
delà de la limite légale.
Je propose aussi de partir à la conquête de nouveaux fonciers, couvrant le en
périphérique et les voies ferrées, A Bercy-Charenton, Gare du Nord, aux portes de
Paris, voilà les quartiers de demain.
Je propose de donner une nouvelle vie aux espaces abandonnés parle temps et
les sortants qui n'aiment que les paillettes : la petite ceinture, les stations de métro
fantômes, les tunnels du Baron Le Roy. Ces lieux magiques sont aux Parisiens. Il
faut les leur rendre !
Donner de lénergie aux Parisiens, cest utiliser la leur pour sentraider.A Paris,
les familles sont fragiles. Les personnes âgées souvent isolées. Les personnes
handicapées mal accompagnées. Labbé Pierre avait appelé naguère à
linsurrection de la bonté ». Il faut retrouver cet esprit.
Je propose la création dun service civique parisien, sinscriront tous auxquels
ceux qui seront prêts à donner au moins une heure par mois au profit dune action
dintérêt général. Mon objectif est que 50 000 bénévoles se mobilisent ainsi à
horizon 2020.
Donner de lénergie aux Parisiens, cest organiser une ville où lon circule plus
facilement. Où lon respire plus librement. La place de la voiture individuelle
polluante va diminuer. Mais pas en empoisonnant la vie des automobilistes. En
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créant plutôt des solutions nouvelles, avec les nouvelles technologies et la voiture
électrique.
Et en fluidifiant les artères qui bouchonnent.On dit qu'on a l'âge de ses artères:
alors je crois vraiment que les boulevards de Magenta, de Saint Marcel et de
Montparnasse nécessitent une intervention d'urgence !
Et plus de nature à Paris. Je créerai un million de mètres carrés despaces verts
de proximité en exploitant tous les espaces délaissés au cœur de chaque
quartier.
Et je serai lambassadeur de lexcellence et du savoir-faire parisien à travers le
monde. Je me battrai bec et ongles pour nos artisans et nos start up. Pour les faire
connaitre. Pour qu'elles puissent grandir.
tre le Maire, ce n'est pas vivre sur la ville comme sur la bête, être rentier de sa
situation et de son histoire sublime, se trouver belle dans le miroir des autres. tre
le Maire, c'est être au service des Parisiens pour que chacun d'entre eux ait une
chance supplémentaire, parce qu'il est Parisien!
Et dans le même temps, jagirai sur ce qui prend de lénergie aux Parisiens. Le trop
dimpôt par exemple.
La hausse des impôts, la multiplication par quatre de la dette, ça suffit ! Le
gâchis et la gabegie : ça suffit! Il ny aura pas daugmentation dimpôt pendant ma
mandature. Et dès que possible, je baisserai la taxe dhabitation.
Et croyez moi, jy arriverai. Jy mettrai lénergie quil faut. Et sil le faut, je
bousculerai quelques conservatismes. J'ai l'habitude!
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Mes chers amis,
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Le vrai risque, cest de ne pas en prendre. Je prends un risque en me présentant
à Paris. Je prends un risque en allant dans le Quatorzième, un arrondissement de
gauche. Mais quel intérêt daller là où la victoire est certaine ?
Il faut faire bouger les lignes.En composant y compris une majorité nouvelle.
On ne gagnera pas Paris avec une droite qui se serait arrêtée là ou elle en était
restée. Sans renouveler les listes. Sans changer les hommes. Sans proposer des
femmes. Sans avoir des candidats aux couleurs de Paris.
Alors bien sûr, ça grince. Ca râle même pour certains. Mais que voulez vous, on ne
gagnera quavec une majorité élargie.
A nous de faire réussir cette nouvelle majorité.
Je remercie Philippe Goujon, qui vous a accueilli tout à l'heure, et qui est un
président de fédération de l'UMP de Paris dont les vertus et les qualités
personnelles et politiques sont pour nous tous un exemple. Je n'oublie pas qu'il a
voulu et su organiser des primaires ouvertes inédites à Paris. (Et puis, il y a quelque
chose de plus chez Philippe...il a déjà et à plusieurs reprises battu notre adversaire
socialiste !)
Je veux saluer et remercier Marielle de Sarnez non seulement pour l'acte politique
au sens fort qu'elle a accompli en nous rejoignant mais aussi pour son apport
quotidien et pertinent à notre campagne.
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En chef de file de l'UDI, Christian Saint Étienne ne ménage, lui non plus, ni sa peine
ni son talent. Il le fait à la tête de la liste du 11ème arrondissement, et il le fait dans
tout Paris.
Je voudrais que vous applaudissiez aussi mes 4 portes paroles de campagne: Pierre
Yves Bournazel, notre tête de liste dans le 18eme, Agnès Evren candidate dans le
15eme arrondissement, Valérie Montandon, tête de liste dans le 12eme et Vincent
Roger, tête de liste dans le 4ème.
Et puis toutes nos autres têtes de liste, Jean-François Legaret Président du Groupe
UMP au Conseil de Paris et tête de liste dans le 1er arrondissement, Hélène Delsol,
dans le 2ème arrondissement, Marie-Laure Harel dans le 3ème, Florence Berthout
dans le 5eme, Jean-Pierre Lecoq dans le 6eme, Rachida Dati dans le 7eme, Jeanne
D'Hauteserre dans le 8eme, Delphine Burkli dans le 9ème, Déborah Pawlik dans le
10eme, Edith Gallois dans le 13 eme, Claude Goasguen dans le 16eme, Brigitte
Kuster dans le 17eme, Jean Jacques Giannesini dans le 19ème et Atanase Perifan
dans le 20ème.
Je veux enfin remercier avec vous pour leur action et leur présence mes amis
parlementaires, Jean-François Lamour, Pierre Lellouche, et les sénateurs Philippe
Dominati, Pierre Charon et Yves Pozzo di Borgo.
Je veux une majorité qui va au-delà des camps. Une majorité qui attire ceux qui ne
votaient pas. Une majorité qui redonne lenvie à ceux qui ne votaient plus. Une
majorité que nous fabriquons avec les Parisiens des deux rives, de la rive droite et
de la rive gauche, de lOuest et de lEst. Les jeunes et les vieux. Les riches et les
pauvres. Les Français de toujours et les Français daujourdhui.