Comment les parents et les partenaires extérieurs de lEcole peuvent-ils favoriser la réussite scolaire

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• Publié par: Anjoi
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Extrait

Synthèse du débat sur l’Ecole organisé par
L’Inspection Académique de l’Aisne
Le lundi 8 décembre 2003
Lycée Paul Claudel - LAON -

Définir les missions de l’école
Vers quel type d’égalité l’Ecole doit-elle tendre ?
Faire réussir les élèves
Comment les parents et les partenaires extérieurs de l’Ecole peuvent-ils
favoriser la réussite scolaire des élèves ?
Améliorer le fonctionnement de l’Ecole
Comment l’Ecole doit-elle utiliser au mieux les moyens dont elle dispose ?



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1/7 Définir les missions de l’école
Vers quel type d’égalité l’Ecole doit-elle tendre ?

L’origine sociale, à l’évidence pèse lourd dans le niveau des études. Inégalités socio-
économiques, diversité du public, sont autant de données évolutives que l’école doit prendre en compte.
L’Ecole de la République a pour vocation d’être une école de l’égalité. Encore faut-il s’interroger
sur le type d’égalité que l’école a pour vocation d’atteindre.


Le débat s’est engagé sur la notion d’égalité liée aux moyens donnés à l’Ecole dans le cadre de la
décentralisation.

• L’égalité peut-elle être en danger lorsque la décentralisation risque d’avoir pour conséquence une
hétérogénéité des moyens ? Le principe d’égalité ne s’efface-t-il pas alors devant le principe
d’équité ?
• La gratuité des fournitures scolaires selon les niveaux d’enseignement a été également évoquée
comme un obstacle à l’égalité. Les établissements sollicitent pour la réalisation de projets, de
plus en plus les collectivités territoriales qui ne disposent pas de moyens financiers identiques
pour y répondre.
• Reprenant le thème de la décentralisation et des moyens mis à la disposition des établissements,
un intervenant a rappelé que l’Etat ne distribuait pas, avant les lois de décentralisation, ses
moyens de façon égalitaire. Les départements et les régions ont consacré aux établissements
beaucoup plus d’argent que l’Etat. Collèges et lycées en ont tiré un avantage indéniable.

Le débat s’est poursuivi sur la nécessaire diversification, dans les parcours collégiens, des modes
d’enseignement ainsi que dans l’approche concrète des voies professionnelles et la découverte du
monde du travail.

• Cette diversification est perçue comme un moyen de tendre vers plus d’égalité. Il a été évoqué et
souhaité :
o une orientation plus efficace avant l’arrivée en seconde,
o une diversification des enseignements dès la quatrième,
o une présentation d’expériences manuelles valorisantes,
o une flexibilité plus importante dans le cursus scolaire.
• Selon un intervenant, le degré de motivation très différent d’un élève à un autre, face aux
apprentissages, est également source d’inégalité qu’il convient de surmonter en développant une
indispensable éducation à l’autonomie : méthodologie, gestion du temps.

Il est apparu nécessaire pour tendre vers une plus grande égalité que puisse être envisagé un
accompagnement des élèves par une équipe polyvalente d’enseignants et non enseignants.

• Des échanges autour des élèves en difficulté ont permis d’évoquer une insuffisance de moyens en
personnels, source d’inégalité : psychologues, infirmiers, médecins scolaires . Il a été évoqué
l’absence en milieu scolaire, notamment en maternelle, de certaines catégories de personnels
comme les orthophonistes.
• Un intervenant s’est également interrogé sur le fait que les classes hétérogènes puissent être
cause de « décrochage » pour les élèves en difficulté.

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Pour assurer à chaque élève la réussite scolaire, il est nécessaire de recentrer les enseignements
fondamentaux sur les différentes formes d’intelligence.

L’Ecole doit mieux prendre en compte et cela dès le plus jeune âge l’individu. Elle doit révéler et
développer ses capacités personnelles dans tous les domaines.


D’autres participants ont par ailleurs précisé, souhaité :

• Un nécessaire soutien scolaire par un autre professeur, pour tous les élèves en difficulté, de
l’école élémentaire à l’Université
• Une plus grande ouverture à la culture
• Un apprentissage de la citoyenneté.

En constatant :

• Une difficile quête d’égalité pour l’Ecole alors que la société elle-même, est inégalitaire, l’Ecole
n’étant qu’un des différents leviers pour tendre vers l’égalité.
3/7 Faire réussir les élèves
Comment les parents et les partenaires extérieurs de l’Ecole peuvent-ils favoriser
la réussite scolaire des élèves ?

Affirmer que l’éducation est une mission partagée impose que l’école, les partenaires
institutionnels, les associations et les parents d’élèves partagent des objectifs éducatifs communs.
Les spécificités de chacun doivent être reconnues, mais des rapprochements peuvent cependant
s’opérer tant il apparaît que, pour les publics scolaires en difficulté, le besoin d’une cohérence éducative
se fait sentir.
Force est de constater que, s’il ne peut y avoir contradiction entre les parents et l’école, des
regrets s’expriment sur l’installation d’un désarroi éducatif chez certains parents : désarroi qui peut les
conduire à une démission, à l’inaction, ou à l’inverse à des sentiments hostiles face à l’Ecole. Ces
attitudes interrogent sur les missions de l’école. Une interrogation importante demeure : l’école doit-elle
instruire (mettre l’élève en possession de connaissances nouvelles) ou éduquer (mise en œuvre des
moyens propres à assurer la formation et développement d’un être humain). L’Education est également
perçue comme la connaissance des pratiques et des usages d’une société. Ces deux concepts sont perçus
comme complémentaires même si l’on admet volontiers que l’instruction serait dépendante de
l’éducation. Des voix s’élèvent pour regretter que l’école assure des charges d’éducation qu’elle estime
dépendre de la sphère familiale.
Si l’école maternelle apparaît ici comme étant un lieu de contact privilégié entre les enseignants
et les parents, cette relation semble disparaître au fur et à mesure de la scolarité des élèves pour être
pratiquement inexistante au lycée.
Il s’agirait donc d’agir dans trois directions afin de donner une cohérence à l’ensemble et de
partager un projet scolaire commun.
• la première concerne des actions qui pourraient aider les parents à sortir de leur désarroi
éducatif et leur permettre de mieux appréhender, de mieux comprendre l’école,
• la deuxième interroge directement l’institution scolaire dans sa fonction d’accueil des
familles pour mieux accueillir l’élève
• enfin la troisième direction renvoie à la mobilisation des acteurs locaux institutionnels ou
associatifs pour la recherche d’une coéducation plus efficace.

Quelles sont les propositions pour aider les parents à sortir de leur désarroi éducatif ?

• Développer avec l’aide des associations familiales un réseau d’écoute et de formation éducative
des familles. Ouvrir des espaces réservés aux associations familiales, aux associations de parents
d’élèves dans les établissements scolaires.
• Développer un soutien social éducatif aux jeunes parents dès le plus jeune âge de l’enfant.
• Développer une campagne d’information dans les medias sur le rôle éducatif des parents et leur
responsabilité.

Quelles sont les propositions pour mieux accueillir les parents dans l’Ecole ?

Imaginer :
• Inviter les parents dans l’école pour d’autres événements que les rencontres parents professeurs
centrée sur les évaluations scolaires. Ces réunions sont vécues par les parents d’élèves en
difficultés comme traumatisantes, inconfortables. La référence à la norme scolaire, quand celle-ci
est trop inaccessible, ne peut se transformer en projet scolaire.
4/7 Clarifier :
• Le système éducatif est trop complexe. La