Corrigé BAC ES 2015 Sciences Economique et Sociales Spécialité
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BACCALAURÉAT

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Publié le 22 juin 2015
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Langue Français

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BACCALAURÉAT
Série : ES
Épreuve :Sciences économiques et sociales (spécialité)
Session 2015
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PROPOSITION DE CORRIGÉ
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Economie approfondie
Sujet A Quelles sont les principales caractéristiques de la globalisation financière ?
Le pƌoĐessus de gloďalisatioŶ fiŶaŶĐiğƌe ;GFͿ ĐoƌƌespoŶd à l’iŶteƌdĠpeŶdaŶĐe aĐĐƌue des ŵaƌĐhĠs de Đapitaudž à l’ĠĐhelle du gloďe. AfiŶ d’Ġtudieƌ les ĐaƌaĐtĠƌistiƋues de Đe pƌoĐessus qui a débuté dans les années 70 dans les pays anglo-saxons nous présenteroŶs d’aďoƌd l’augŵeŶtatioŶ de la ĐiƌĐulatioŶ des Đapitaudž aiŶsi Ƌue l’iŶteŶsifiĐatioŶ des tƌaŶsfeƌts d’ĠpaƌgŶe à l’ĠĐhelle du gloďe avaŶt d’aďoƌdeƌ la dĠsiŶteƌŵĠdiatioŶ Ƌui aveĐ le décloisonnement et la déréglementation constitue les 3 « D ».
Rappels définition de marchés de capitaux en distinguant les différents marchés qui constituent au sens large les marchés de capitaux (court et long terme)
1.Le pƌoĐessus de gloďalisatioŶ fiŶaŶĐiğƌe se ĐaƌaĐtĠƌise d’aďoƌd paƌ uŶe edžplosioŶ de mouvements de capitaux (document 2) Les flux de capitaux sont passés de 10 % du commerce mondial en 1970 à plus de 60 % en 2006. Leur part a donc été multipliée par plus de 6 en trente ans. La libre circulation de capitaux, les IDE (mondialisation de la production) ont entrainé une augmentation du volume des échanges de capitaux (sous différents formes : iŶvestisseŵeŶts de poƌtefeuille, IDE, pƌoduits dĠƌives…Ϳ2.Le processus de globalisation financière se caractérise ensuite par un mouvement de désintermédiation
Désormais les agents à besoin de financement peuvent avoir accès directement à des capitaux sur les marchés financiers (actions ou obligations) grâce notamment aux «iŶŶovatioŶs fiŶaŶĐiğƌes et au pƌogƌğs teĐhŶiƋue» ;doĐ.ϮͿ. L’iŶfoƌŵatisatioŶ des Đouƌs de bouƌse peƌŵet de tƌaŶsŵettƌe plus faĐileŵeŶt des oƌdƌes d’aĐhat ou de veŶte suƌ les marchés à travers le monde tandis que de nouveaux instruments financiers (Sicav, Fcp, assuƌaŶĐe vie...Ϳ ŵultiplieŶt les possiďilitĠs de ƌĠĐolteƌ de l’ĠpaƌgŶe. Ce ŵouveŵeŶt dedĠsiŶteƌŵĠdiatioŶ s’aĐĐoŵpagŶe d’uŶe autƌe ĐaƌaĐtĠƌistiƋue de la GF Ƌui est le décloisonnement ; les marchés communiquent ensemble et il devient possible à la fois de passeƌ d’uŶ ŵaƌĐhĠ à uŶ autƌe ;edž : du ŵaƌĐhĠ oďligataiƌe au ŵaƌĐhĠ ŵoŶĠtaiƌeͿ ŵais aussi de passeƌ d’uŶ paLJs à uŶ autƌe suivaŶt les ĠĐaƌts de ƌĠŵuŶĠƌatioŶ ou de ƌisƋue, ĐeĐi edžpliƋue pourquoi la part de non-résidents possédant des actions des entreprises du CAC40 soit passée de 35% en 1998 à plus de 40% dans les années 2000 , cette proportion pouvant varier en fonction des arbitrages réalisés par les fonds de placement ou les fonds de pension.
3.Le processus de globalisation financière se caractérise enfin par un mouvement de déréglementation.
Le mouvement de déréglementationest à l’oƌigiŶe et saŶs lui ,il Ŷ’LJ auƌait pas pu avoiƌ d’aĐĐƌoisseŵeŶt des fludž de Đapitaudž à l’ĠĐhelle du gloďe. DaŶs le ĐoŶtedžte de liďĠƌalisatioŶ
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de l’ĠĐoŶoŵie à la fiŶ des aŶŶĠes 70 iŶitiĠ audž Etats-Unis par R. Reagan et au Royaume-Uni par M. Tchatcheƌ, les ƌğgles eŶĐadƌaŶt le fiŶaŶĐeŵeŶt de l’ĠĐoŶoŵie se soŶt assouplies peƌŵettaŶt l’essoƌ des fludž de Đapitaudž, ĐaƌaĐtĠƌistiƋue esseŶtielle du pƌoĐessus de GF. EŶ FƌaŶĐe paƌ edžeŵple la suppƌessioŶ de l’eŶĐadƌeŵeŶt du ĐƌĠdit paƌ l’Etat a doŶŶĠ plus de liberté aux banques pour pouvoir augmenter leurs opérations de prêt tandis que la suppression du contrôle des changes a ouvert la voie à une augmentation des IDE et des IDP.
Conclusion
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augŵeŶtatioŶ des fludž de Đapitaudž à l’ĠĐhelle du gloďe, d’uŶe iŶteŶsifiĐation des fludž d’ĠpaƌgŶe ŵoŶdiaudžprocessus de désintermédiation qui avec la déréglementation et le dĠĐloisoŶŶeŵeŶt ;ϯDͿ ĐaƌaĐtĠƌiseŶt autaŶt Ƌu’ils edžpliƋueŶt Đe pƌoĐessus de GF.
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Sujet B
Montrez que le financement de la protection sociale est confronté aux proďlğŵes de sĠleĐtioŶ adverse et d’alĠa ŵoral
Protection sociale : le système français de protection sociale assure la couverture de risques sociaux (situation pouvant entrainer une baisse des revenus ou une hausse des dépenses). Protection sociale = tous lesmécanismes de prévoyance collective, permettant aux individus de faire face aux conséquences financières des "risques sociaux". Les individus ont des caractéristiques différentes du point de vue de la santé. Si les problèmes de santé ne sont jamais parfaitement prévisibles, certains individus sont plus enclins à faire appel à la médecine, en fonction de leur âge, de problèmes de santé spécifiques (diabète, problèmes cardiaques...). face à eux se trouvent des assureurs dont le but est de rendre leur opération rentable (profit).
Les assureurs se trouvent dans une situationd’asyŵĠtrie d’iŶforŵatioŶ:
AsyŵĠtrie d’iŶforŵatioŶ: situation dans laquelle un acheteur ou un vendeur dispose d’uŶe ŵeilleuƌe iŶfoƌŵatioŶ Ƌue l’autƌe et peut l’utiliseƌ à son profit.
Les assureurs ne savent pas de façon précise les risques que représentent les assurés en termes de maladie. Ils vont donc fixerles priŵes d’assuraŶĐeque doivent leur verser les assuƌĠs eŶ fŶ d’uŶ ƌisƋue Ƌu’ils aŶtiĐipeŶt de façoŶ gloďale ;lesassureurs, pour fixer le ŵoŶtaŶt de la pƌiŵe, se ďaseŶt suƌ les statistiƋues gĠŶĠƌales de ŵoƌďiditĠ Đ’est-à-dire de fréquence de survenue des maladies).
1)Le problème de la sélection adverse Pourquoi l'assurance santé pose-t-elle un problème de sélection ?Les personnes qui savent ou estiment représenter un risque inférieur à la prime demandée peuveŶt ġtƌe aŵeŶĠes à Ŷe pas s’assuƌeƌ. AiŶsi, si les ĐlieŶts eŶ ďoŶŶe saŶtĠ Ŷe sousĐƌiveŶt pas l’assuƌaŶĐe et Ŷe ĐoŶtƌiďueŶt pas au sLJstğŵe, l’assureur aura seuleŵeŶt comme client les clients les plus malades, ce qui risque de le rendre non rentable. EŶ fidžaŶt uŶe pƌiŵe d’assuƌaŶĐe tƌop ĠlevĠe pouƌ s’assuƌeƌ la ƌeŶtaďilitĠ de soŶ sLJstğŵe, l’assuƌeuƌ ƌisƋue eŶtƌaiŶeƌ l’effet iŶveƌse et peƌdƌe les ĐlieŶtsen meilleure santé. L’assuƌeuƌ peut aloƌs ġtƌe teŶtĠ d’attiƌeƌ les peƌsoŶŶes à faiďle ƌisƋue et d’edžĐluƌe Đelles Ƌui présentent un risque élevé et qui sont les plus coûteuses à assurer. Il peut sélectionner les personnes en leur posant des questions sur leur état de santé ou en enlevant certaines maladies de la liste de celles qui seront couvertes. Il s'agit dans tous les cas d'essayer de réduire l'asymétrie d'information. L'inconvénient est que les personnes en moins bonne santé ne seront pas assurées, ou à un coût élevé: c'est un système anti-solidaire qui défavorise ceux qui sont déjà défavorisés (cas
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aujourd'hui des assurances pour les crédits, ou pour certaines complémentaires santé qui établissent leurs primes en fonction des risques de leurs clients).Solution :un système public peut donc être envisagé, contraignant tous les individus à Đotiseƌ, afiŶ d’Ġviteƌ le pƌoďlğŵe de sĠleĐtioŶ adveƌse.Cela crée un mécanisme de solidarité entre personnes en bonne santé et malades (équité du système de soins). La contrepartie est un coût élevé et des problèmes de financement.
2)Le pƌoďlğŵe de l’alĠa ŵoƌalAléa moralsituation où un agent non ou mal informé ne peut pas contrôler l'action d'un = partenaire qui peut en profiter. Aléa moral dans le domaine de la santé: loƌsƋu’uŶ agent économique est assuré, il peut «sur-utiliseƌ» l’assuƌaŶĐe au ŵotif Ƌu’il paLJe uŶe pƌiŵe d’assuƌaŶĐe Ƌui le pƌotğge.
SituatioŶ d’alĠa ŵoƌal pƌovieŶt de l’edžisteŶĐe d’asLJŵĠtƌies d’iŶfoƌŵatioŶ: l’assuƌeuƌ Ŷe ĐoŶŶaît pas l’Ġtat de saŶtĠ de l’assuƌĠ et ne peut pas prévoir son comportement face aux soins. Des aďus peuveŶt pƌoveŶiƌ des deŵaŶdeuƌs de soiŶs, Ƌui soŶt susĐeptiďles d’avoiƌ des pratiques à risque (il réduit ses actes de médecine préventive tels que la vaccination, le dĠpistageͿ ou d’aďuseƌ des soins de santé en multipliant les consultations. De la ŵġŵe ŵaŶiğƌe, du ĐôtĠ de l’offƌe, daŶs le Đadƌe des sLJstğŵes, Đoŵŵe le Ŷotƌe, où les rémunérations des professionnels de santé augmentent avec le volume de leurs prescriptions (tarification médicale à l’aĐteͿ et ŵalgƌĠ les ƌğgles de dĠoŶtologie et d’ĠthiƋue, le pƌatiĐieŶ de saŶtĠ peut ġtƌe teŶtĠ de pƌesĐƌiƌe davaŶtage de soiŶs, ŶoŶ daŶs l’iŶtĠƌġt du patieŶt, ŵais daŶs le ďut de ŵadžiŵiseƌ soŶ pƌopƌe ƌeveŶu ;Đela est d’autaŶt plus ƌedoutaďle que les offreurs de soins savent les patients assurés). Solution : on peut mettre en place des incitations pour éviter (franchises par exemple)
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