Pour que l université Tunisienne soit toujours à la page
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Pour que l’université tunisienne soit à la page Par Asma GHARBI ISG Tunis En Tunisie, des milliers de diplômés de l’enseignement supérieurs dans des spécialités différentes sont formés chaque année. Malheureusement, la plus part d’entre eux sont en mal d’insertion professionnelle. De nos jours, la garantie qu’offrait le diplôme pour accéder à l’emploi est remise en cause, on est passé d’une université d’élites à une université de masse. Par ailleurs, la hausse continue du taux de chômage des diplômés universitaires ces dernières années montre bien une quasi-absence d’adaptation de la formation universitaire aux besoins de l’économie. Face à ces faits, l’université tunisienne est contrainte d’harmoniser son système éducatif avec le marché de travail. L'université tunisienne est censée se comporter comme une véritable entreprise performante qui se soucie des normes de qualités ainsi que des indicateurs de performances qui garantissent la survie de ses produits : ses étudiants diplômés.

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Publié le 24 septembre 2012
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Langue Français

Extrait

Pour que l’universitétunisienne soitàla page
Par Asma GHARBI ISG Tunis
En Tunisie, des milliers de diplômés de l’enseignement supérieurs dans des spécialités différentes sont formés chaque année. Malheureusement, la plus part d’entre eux sont en mal d’insertion professionnelle. De nos jours, la garantie qu’offrait le diplôme pour accéder à l’emploi est remise en cause, on est passé d’une université d’élites à une université de masse.
Par ailleurs, la hausse continue du taux de chômage des diplômés universitaires ces dernières années montre bien une quasi-absence d’adaptation de la formation universitaire aux besoins de l’économie. Face à ces faits, l’université tunisienne est contrainte d’harmoniser son système éducatif avec le marché de travail. L'université tunisienne est censée se comporter comme une véritable entreprise performante qui se soucie des normes de qualités ainsi que des indicateurs de performances qui garantissent la survie de ses produits : ses étudiants diplômés.
L’ouverture de l’université tunisienne sur le monde professionnel est aujourd’hui, d’ordre primitif. En d’autre terme, l’université a tendance à être déconnectée de l’univers des entreprises tunisiennes. Afin, d’atteindre le degré souhaité d’employabilité des diplômes de l’enseignement supérieur, il est primordial de favoriser la proximité entre les étudiants et les entreprises, ce qui n’est pas le cas. D’ailleurs, Il est extrêmement rare de trouver des chefs d’entreprises rendre visite aux universités pour organiser des séminaires ou bien trouver des étudiants travaillant sur des études de cas d’actualité tunisienne mais plus tôt des étudiants qui travaillent sur des études de cas d’origine étrangère d’une part et d’ancienne époque, d’autre part.
En outre, ni l’entreprise ni l’université n’ont joué comme il faut le rôle d’encadrement des étudiants qui bénéficient de stages obligatoires au sein d’une entreprise pendant leurs cursus universitaires. Aux yeux de l’étudiant, la finalité d’un stage ce n’est que l’obtention d’une attestation de stage de la part d’une entreprise, à remettre à l’administration de l’établissement universitaire.                                                             
D’autre part, le diplômé tunisien, manque de compétences communicationnelles pour maitriser les situations complexes affrontées dans le marché de travail. Afin d’y remédier, l’université est appeler à envisager les pédagogies qui favorisent l’interaction et la maîtrise des pratiques communicationnelles. La maîtrise de soi, la confiance en soi, même, la franchise, le savoir être, l’honnêteté, la simplicité sont autant de compétences relationnelles que le jeune diplômé a intérêt à faire valoir, en parallèle des compétences instrumentales à savoir la maitrise l’anglais.des techniques d’informations et des langues essentiellement                                                         Dans le contexte actuel, les difficultés d’insertion professionnelles deviennent de plus en plus croissantes et le parcours d’insertion est devenu un véritable parcours du combattant pour le diplômé.
L’enjeu de l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur demeure au cœur des préoccupations de l’université tunisienne. Certes, le chemin n’est pas facile pour l’université, mais l’objectif n’est pas impossible à atteindre surtout que les étudiants tunisiens ne manquent pas d’intelligence pour s’adapter et assimiler rapidement les changements des programmes pédagogiques.
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