Cours économie - série ES : Spécificités socioculturelles et mondialisation
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Description

Fiche de révision économie : Spécificités socioculturelles et mondialisation
1. Notions de base
2. Problèmes économiques et sociaux
3. Théories et auteurs
4. Repères historiques
Le marché de la production et de la vente prend progressivement une dimension mondiale. Mais cette mondialisation de l’économie ne risque-t-elle pas aussi d’apporter une culture unique qui éliminerait les spécificités socioculturelles des pays ?

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Publié le 19 février 2014
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Langue Français

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Nº : 25009
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Fiche Cours
ECONOMIE
1. Notionsde base 2. Problèmeséconomiques et sociaux 3.Théories et auteurs 4. Repèreshistoriques
Série ES
Le marché de la production et de la vente prend progressivement une dimension mondiale. Mais cette mondialisation de l’économie ne risque-t-elle pas aussi d’apporter une culture unique qui éliminerait les spécificités socioculturelles des pays ?
Notions de base
L’internationalisationtraduit le développement des échanges de marchandises dans le monde.
Latransnationalisationdéfinit le mouvement des Investissements directs à l’étranger (IDE) par les firmes multinationales.
Lamondialisationouglobalisationéchanges caractérise tout à la fois les phénomènes suivants :des • une accélération des échanges internationaux ; • une production économique d’un bien réalisée successivement dans plusieurs pays ; • la vente des produits sur un marché à présent mondial ; • desflux de capitaux qui sont investis et transférés dans tous les pays du monde.Dans ce cas, on parlera de globalisation financière.
Lesfirmes multinationales(FMN) outransnationales(FTN) sont des ensembles composés d’unesociété mèrecontrôlant plusieurs entreprises appeléesfilialesdans différents pays. On distingue : • les « filiales-relais »,qui produisent sur place les mêmes produits que la maison mère ; • les « filiales-ateliers », qui réalisent un élément ou une partie du produit en raison de la faiblesse du coût de la main-d’œuvre ou des avantages fiscaux.Ces filiales produisent pour un marché mondial et la décomposition du processus productif entraîne de multiples échanges entre elles,appelés commerce intrafirme. On considère,selon l’ONU,qu’une entreprise est filiale lorsque la maison mère possède au moins 10 % de son capital.
Ladélocalisationqualifie le phénomène de fermeture d’une entreprise avec licenciement du personnel dans un pays et d’ouverture d’une entreprise dans un autre pays avec embauche de main-d’œuvre locale.
LesInvestissements directs à l’étranger(IDE) définissent l’exportation de capitaux dans un autre pays afin de créer,prendre des participations ou racheter une entreprise aux fins d’exercer le pouvoir de gestion et de direction. Les IDE sont les moyens de développement des multinationales. A ne pas confondre avec lesinvestissements de portefeuille, qui ont pour butd’acheter des actions de sociétés étrangères, non pour les contrôler,mais pour en retirer une rentabilité financière.Ces placements se sont considérablement développés suite à la déréglementation financière et au développement des fonds de pension anglo-saxons.
Lemultilatéralismecaractérise les négociations économiques et commerciales entre plusieurs Etats. Il implique le principe d’une non-discrimination entre pays,c’est-à-dire que les avantages négociés sont étendus à tous les partenaires sans exception.
A l’opposé,lerégionalismele etbilatéralismedes ouvertures commerciales entre pays signataires qui ne sont pas sont étendues à d’autres partenaires. Le régionalisme prend une part importante dans le commerce mondial puisqu’il met en rapport des pays aux proximités géographiques et économiques qui favorisent les échanges.On peut citer : • l’Alena,accord de libre-échange entre les Etats-Unis,le Canada et le Mexique ; • le Mercosur,accord entre l’Argentine,le Brésil,le Paraguay et l’Uruguay ;
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• l’Union européenne,qui a créé un marché partiellement protégé de la concurrence internationale ; • l’Asean,accord entre les pays d’Asie du Sud-Est.
Mais l’émergence de ces blocs économiques peut freiner le processus de mondialisation des échanges. LeGATT(General Agreement on Tariffs and TradeOMC en 1995,), devenuCréé en 1947,illustre le multilatéralisme.il avait pour objectifs principaux : • l’abaissement général et progressif des droits de douane entre pays ; • la non-discrimination ou clause de la nation la plus favorisée :tout avantage commercial ou douanier accordé à un pays doit être obligatoirement accordé à tous les autres pays ; l’interdiction de restrictions quantitatives dans les échanges,ou contingentements,et de dumping,ou prix de vente à l’exportation inférieur au coût de production national.
L’Organisation mondiale du commerce(OMC) reprend les principes généraux du GATT et poursuit de nouveaux objectifs : libéralisation mondiale en matière de services ou d’agriculture.Mais la grande innovation c’est qu’elle dispose d’un Organe de règlement des différends (ORD).En cas de litige,l’OMC peut condamner un Etat ou autoriser les pays à prendre des mesures de rétorsion contre l’Etat ayant enfreint les règles du libéralisme des échanges.
Ledéveloppement durableannées quatre-vingt afin de concilier croissanceou « soutenable » est une notion apparue dans les économique et préservation de l’environnement et des ressources naturelles. Le principe du développement durable a été officialisé en 1987 dans le rapport de la commissionBrundtlanddes Nations unies.Ses objectifs généraux visent à : • maîtriser une démographie excessive ; • assurer une utilisation des ressources naturelles sans compromettre les besoins des générations futures ; • préserver les écosystèmes et éviter les dégradations irréversibles de l’environnement.
Laglobalisation financière, apparuedans les années quatre-vingt, qualifie la mondialisation du marché des capitaux. Elle repose : • sur la tendance de plus en plus marquée des entreprises à financer leurs investissements par l’émission d’actions ou d’obligations sur les places financières mondiales.C’est le phénomène de ladésintermédiationde moindre recours aux emprunts ou bancaires ; • sur la déréglementation des législations nationales, autorisant à présent les transferts de capitaux d’un pays à l’autre. On parle d’une circulation planétaire des capitaux.
L’acculturationIl peut en résulter :désigne le phénomène résultant du contact entre cultures différentes. • un processus d’assimilationou disparition acceptée d’une culture au profit d’une autre ; • unecontre-acculturationou rejet de l’une des cultures au profit de la culture d’origine ; • unsyncrétismeculturel, c’est-à-direun mélange et une imprégnation des cultures entre elles.
L’exception culturelleconsiste à ne pas accepter le principe de libre-échange en matière de services comme le cinéma ou la télévision et à imposer des quotas de diffusion des biens culturels nationaux pour limiter les importations.L’objectif est de lutter contre ce que l’on a appelé une « mondialisation standardisée de la culture ».
L’américanisationboire du coca,porter des jeansdéfinit enfin une uniformisation de la consommation sur le modèle américain : ou se restaurer dans un Mac Do.
Problèmes économiques et sociaux
Mondialisation et croissance L’ouverture sur le marché mondial est un puissant facteur de croissance économique par : • l’amélioration du choix offert aux consommateurs ; la concentration des entreprises qui améliore leur compétitivité-prix ; • l’augmentation des commandes des PED, principalement en matière de biens d’équipement, qui génère croissance et création d’emplois dans les pays industriels ; • lamultinationalisation, qui apporteaux PED une transmission de technologie,de savoir et de revenus qui aide à leur développement ; • laglobalisation financière, qui permet une meilleure orientation de l’épargne mondiale. Les entreprises financent leurs investissements à meilleur prix que ce qu’elles auraient pu obtenir sur le marché national. Cette libre circulation des capitaux favorise donc les investissements,la croissance et l’emploi.
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Mais la mondialisation apporte aussi : • une augmentation de la pratique de la délocalisation qui entraîne du chômage dans les pays industriels ; • une accélération de la concurrence économique conduisant à des fermetures d’entreprises ; • un accroissement de la dégradation des termes de l’échange pour nombre de PED qui voient s’agrandir le fossé séparant les pays du Nord de ceux du Sud.
Mondialisation et stratégie des PED Face à la mondialisation,les PED ont adopté deux formes de stratégies différentes.
La première,d’inspiration marxiste,et appeléeautocentrée, s’opposeà l’insertion libérale dans la mondialisation.Elle se caractérise par un fort interventionnisme étatique et la mise en place de politiques protectionnistes. On distingue : • l’industrialisation par substitution d’importationspolitique a été mise en œuvre par les pays d’Amérique latine. Cette à partir des années trente et dans certains pays africains à partir des années soixante-dix.Elle consiste à encourager,par des subventions, lessecteurs industriels à produire des biens destinés à remplacer les produits importés.A cela s’ajoute la mise en œuvre de droits de douane sélectifs,élevés sur les biens de consommation mais plus faibles sur les biens d’équipement ; • les«industries industrialisantesstratégie, notamment». Cettea pour objectif de privilégier leappliquée par l’Algérie, développement de l’industrie lourde qui,par les ressources dégagées,permettra de financer progressivement d’autres secteurs industriels, parl’achat en particulier d’usines clés en main.
Mais ces politiques autocentrées n’ont pas obtenu les résultats attendus.La stratégie de substitution d’importations et le protectionnisme qu’elle met en œuvre ont des effets négatifs : • l’absence de concurrence décourage la recherche d’une compétitivité de prix par les entreprises, ce qui renchérit le prix des produits nationaux ; • la faiblesse des recettes d’exportation ne permet pas d’équilibrer les coûts d’importation des biens d’équipement de plus en plus élevés, cequi nourrit l’endettement du pays ; • la structure très inégale des revenus dans ces pays ne permet pas d’assurer le développement d’un vaste marché intérieur qui serait nécessaire pour assurer la rentabilité de cette production nationale « substituante ».
Quant aux politiques d’industries industrialisantes,l’importance financière des investissements alloués à l’industrie lourde n’a pas permis de développer des investissements dans les autres secteurs industriels,entraînant de ce fait un déséquilibre dans l’économie de production du pays. Par ailleurs, l’achat d’usines clés en main, compte tenu de l’insuffisance de qualification du personnel, n’a pas permis d’améliorer la productivité des entreprises et n’a pu donc impulser un effet d’entraînement des autres secteurs industriels.
La seconde forme de stratégie,appelée «développement extraverti» conduit les PED à s’ouvrir à la mondialisation des échanges. Elleest illustrée par l’industrialisation par substitution d’exportations pratiquée par les nouveaux pays industrialisés (NPI) que sont la Corée du Sud,Singapour, Hong-Kong et Taïwan. Il s’agit de produireles biens demandés par le marché mondial (extraversion), etcette promotion des exportations va entraîner une industrialisation du pays. Cette stratégie repose sur des transferts de technologie imposant un effort de formation de la main-d’œuvre.
Mais ce développement extraverti n’est pas non plus exempt de critiques : • les NPI font figure d’exception dans le commerce mondial, la majeure partie du tiers-monde ne réussissant pas à augmenter ou développer ses exportations de produits manufacturés ; • l’extraversionaugmente la dépendance générale des PED vis-à-vis des pays industrialisés.Ils peuvent être confrontés à un ralentissement de la demande extérieure qui va aggraver leur situation financière ou à une réduction des échanges provenant de la mise en place d’un protectionnisme officieux par les PDEM sous la forme de normes techniques ou de sécurité.
Que ce soit par une politique de développement autocentrée ou extravertie,ces stratégies ont conduit les PED à recourir massivement aux emprunts de capitaux étrangers pour financer leurs investissements.L’envolée des crédits bancaires,jointe à la hausse du dollar et au ralentissement de la croissance dans les pays industriels, a entraîné une véritable cessation de paiement pour la majorité des PED.Le FMI a d’abord mis en œuvre des plans de rééchelonnement des dettes pour les PED.Puis, cefurent les PAS ou « plans d’ajustement structurel » qui sont des conditions imposées aux pays endettés pour pouvoir obtenir de nouveaux prêts. Cesconditions d’inspiration très libérales,comme la mise en œuvre de politiques budgétaire et monétaire très rigoureuses, le blocage des salaires ou le désengagement de l’interventionnisme étatique,entraînent une aggravation des inégalités sociales et des conditions de vie de plus en plus dures pour la plus grande partie de la population.
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Culture et mondialisation La mondialisation des échanges économiques paraît entraîner et imposer à l’échelle de la planète une standardisation culturelle d’origine américaine.Au cours desTrente Glorieuses,les modes de consommation des nations occidentales se sont uniformisés, comme les modes de vie,sur le modèle hollywoodien.Cette généralisation d’un modèle culturel s’est imposée par : • lapuissance économique et financière des Etats-Unisqui les biens culturels sont des biens similaires aux autres pour produits, qu’il convientde vendre sur le plus grand marché possible : le monde. Films, musique et mode de vie américains s’imposent en conséquence sur toute la planète ; • lastratégie des firmes multinationalesaméricaines, quece soit Coca-Cola,Nike ou McDonald’s suppose une uniformisation des goûts de consommation et des modes de vie dans tous les pays afin de pouvoir produire des biens à la dimension du marché mondial ; • l’internationalisation des réseaux de communicationau début des années quatre-vingt par leCNN, créé comme milliardaire américainTed Turner, ouinternet renforce la diffusion d’un mode de vie excluant toute diversité culturelle.
Mais le fait de porter des jeans ou de déjeuner au McDonald’s ne signifie pas épouser obligatoirement toutes les valeurs américaines. • Le maintien, par la socialisation familiale ou professionnelle, d’uneidentité nationaledéveloppe un style de vie et une culture propre à chaque pays.Le Français reste le champion des mangeurs de grenouilles. • Lesdifférences de religionentre pays maintiennent des systèmes de valeurs spécifiques. • La puissance de CNN n’empêche pas l’augmentation de l’écoute desmédias nationauxet une forte proportion de la population mondiale au niveau de vie très faible n’est pas touchée par ce phénomène d’unification culturelle. • Par ailleurs, plus qu’à une mondialisation de la culture, on assiste à un phénomène d’acculturationoù chaque pays assimile en fonction de ses valeurs le message véhiculé par les Etats-Unis. • Enfin,il convient de citer des mesures derésistanceau nom de l’ « exceptionLa France,forte à ce phénomène d’uniformisation. culturelle », a mis en place une politique protectionniste de quotas de diffusion d’œuvres nationales, que ce soit à la télévision ou dans les radios.Elle subventionne également par des aides diverses la création cinématographique française pour limiter l’hégémonie du cinéma américain. Au plan international,cette résistance s’organise : - avec les tenants d’une « alter mondialisation » favorables à une logique de développement autre que celle de la « marchandisation » du monde et dont JoséBovéest l’un des représentants en France ; - avec des mouvements commeAttac (Association pour la taxation des transactions financières pour l’aide aux citoyens) qui luttent contre l’impérialisme économique et culturel du modèle américain.
Théories et auteurs
Les économisteslibérauxcomme W.W.Rostow(1916-2003) analysent le sous-développement des PED comme un retard dans le processus de croissance qui doit les conduire à la société de consommation de masse.En développant leur insertion dans les échanges mondiaux et en obtenant des prêts de capitaux pour financer leurs investissements,ces pays pourront rattraper leur retard et effectuer leur démarrage ou «take off».
A l’opposé,le courantmarxiste considèreque c’est le système capitaliste qui est responsable du sous-développement.Face à une sous-consommation due à l’exploitation de la classe ouvrière,les pays capitalistes se tournent vers les pays du Sud pour s’approvisionner en matières premières à bon compte et exploiter encore plus la main-d’œuvre locale.Les représentants de ce courant sont RosaLuxembourgplus contemporains,(1870-1919) et,SamirAmin(1931) ou ArghiriEmmanuel(1911-2001). Ce dernier développe l’exploitation des PED par les pays industriels sous le nom de «l’échange inégal». Il reprendla théorie deRicardoet deMarxde la valeur travail, c’est-à-dire que la valeur d’un bien dépend de la quantité de travail nécessaire à sa fabrication. Comptetenu de la différence très grande des salaires entre pays industriels et PED,pour un même produit,celui qui sera réalisé dans un pays capitaliste se vendra donc bien plus cher que celui fabriqué dans un PED. Cet échange inégal est donc une nouvelle forme d’exploitation. SamirAmin, économistedéveloppé dès 1956 sa théorie d’un monde économique représenté par deux pôleségyptien, a: un « centre » composé des pays développés,qui s’approprient les richesses mondiales, et une «périphériepays en développement,», les qui sont exploités par le centre. Il y a donc un transfert continu des richesses de la périphérie vers le centre. Pour l’auteur, le seul moyen des PED pour s’en sortir consiste à se couper du centre afin de promouvoir un développement autocentré.
Enfin, unautre courant de pensée regroupant des économistes aussi divers que FrançoisPerroux(1903-1987) ou GunnarMyrdal(1898-1987), tout en insistant sur le rôle de la colonisation, souligne l’importance de la dualité des structures comme obstacle au développement. D’uncôté les PED connaissent un secteur économique traditionnel ou archaïque à très faible productivité,et de
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l’autre un secteur industriel moderne,souvent dominé par les multinationales.Ce dualisme structurel ne permet pas au secteur moderne d’entraîner le développement du secteur archaïque, d’autant plus que le dualisme de la structure sociale empêche l’essor d’une classe moyenne et la constitution d’un grand marché intérieur.
La mondialisation culturelle a été théorisée par le sociologue canadien MarshallMc Luhandans son livre publié en 1968,Le Village planétaire. Sa thèse, qui faitde la communication l’élément modeleur du tissu social, le conduit à prédire l’émergence d’un «village mondial», ladiffusion planétaire de l’information apportant une uniformisation des cultures.Les sociologues parlent alors d’une «convergence des civilisations». D’autres sociologues,à l’opposé,ont plutôt évoqué la mondialisation culturelle comme un «choc des civilisations» (S. Huntington).
Repères historiques
Le véritable essor des échanges internationaux commence à partir de la seconde moitié du XIXesiècle,accompagné d’une émigration importante,notamment de l‘Europe vers les Etats-Unis ou l’Australie.Mais le protectionnisme entrave cet essor et les crises économiques,comme celle de 1929,voient les pays se replier sur eux-mêmes. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour voir le développement considérable de l’internationalisation des échanges. Entre1950 et 1970 le commerce dans le monde est multiplié par 5.Cette explosion des échanges est liée à la création du GATT en 1947,dont l’un des objectifs majeurs est d’abaisser les droits de douane entre pays grâce aux négociations commerciales, ou «roundspar cet organisme.», prévuesLeKennedy Roundentre 1964 et 1967 puis leTokyo Roundentre 1973 et 1979 ont réduit les droits de douane dans le monde de 40 % à 10 %. La caractéristique actuelle du commerce mondial est la montée des échanges de services qui représentent près du quart des transactions internationales.
Enfin, ilconvient de rappeler que la France,dès 1993,s’est opposée à la volonté de libéraliser certains services prévue dans le cadre de l’Uruguay Rounddu principe de l’exception culturelle et soutenue par d’autres pays européens,elle refuse d’appliquer. Aunom le libre jeu de la concurrence à des biens culturels comme le cinéma par exemple,en établissant un régime de quotas de diffusion des films étrangers.Cette mesure a pour objet de protéger l’identité et la diversité culturelle du pays face à la puissance du cinéma américain.
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