Enfance sous contrôle vers (fr-angl)
7 pages
Français

Enfance sous contrôle vers (fr-angl)

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
7 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description


Reading a symptom, notsimply listening, not simply supposing knowledge, but deciphering and reading asymptom to the letter; such was at stake for the New Lacanian School ofPsychoanalysis on the way from London to Tel Aviv.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 11
Langue Français

Extrait

Enfance sous contrôle
Miquel Bassols
Cette intervention a été donnée à Barcelone à l'occasion d'une réunion préparatoire à nd la 3ème Forum du PEL, qui se tiendra à Séville, le 2 Juin 2012, sur le thème: «silences d'évaluation Quoi: de la petite enfance sous contrôle "
1)
Enfance, comme nous l'entendons, n'a pas toujours été défini de la même manière. C'est un fait qui avait déjà été mis en évidence dans les études, par exemple, par Philippe Ariès et de l'histoire des mentalités. Le temps désigné comme
2)
3)
«l'enfance» a considérablement changé à travers l'histoire, ce qui indique quel'enfance est avant tout un fait de discours.
Qu'entend-on aujourd'hui par «l'enfance» est nécessairement constitué commeune «époque révolue», plus ou moins idéalisée, comme un lieu situéau seinetà partir. le discours de l'AutreEn outre, il est toujours utile de rappeler, comme Lacan à plusieurs reprises fait,l'étymologie du mot «enfance», qui vient de l'enfant: (en fari) quelqu'un qui n'est pas capable de parler, pas articuler les mots, mais de parler en public, de se représenter en public comme un objet de discours. L'enfance est donc d'abord établi comme un lieu avant et à l'extérieur du discours.L'enfant est donc celui qui reste nécessairement sous la responsabilité de l'Autre, sans être en mesure de faire lui-même l'objet d'une responsabilité sociale.
2) Etpourquoi devrions-nous le «contrôle» de ce fait de discours?Parce quel'enfance est également venu à désigner quelque chose ignorée dans la vie de chaque sujet, quelque chose qui reste aussi à l'extérieur du discours ,comme ce qui est en même temps la plus intime et à l'étranger , qui est le plus idéalisé, mais aussi le plus caché.Si Freud pouvait dire que chaque mémoire est une mémoire écran, puis l'enfance est, en termes de l'expérience d'un temps subjectif, l'excellence de chaque sujet écran de mémoire nominale: il se cache toujours un secret de famille , c'est le voile, l'écran, d'un secret a toujours ignoré.
3) Etquel est ce secret, qui est toujours ignorée?Il est tout d'abordle secret de ce que nous appelons "la jouissance" , à savoir, une expérience autour des objets d'entraînement différents. L'enfance évoque ainsi l'objet de l'avant d'une expérience dejouissancepour chaque sujet."L'enfance sous contrôle" est donc l'enfance comme un objet de pratiques de contrôle par les autres, les pratiques de pouvoir, de surveillance, de la sanction (cf. Michel Foucault).L'enfance comme un objet est aussi, nécessairement,la place de la ségrégation .Historiquement, il se joint à la série avec la place de la folie et de la femme.Laissez-nous rappeler la remarque de Jacques Lacan en 1968, dans ses Remarques sur les psychoses de l'enfant "("Allocution sur les psychoses de l'enfant "): la ségrégation est «le facteur, la question la plus brûlante de notre temps, dans la mesure où, d'une part, il a de l'expérience de la mise en question de toutes les structures sociales par le progrès de la science" ( 1).Lacan prévoit donc que le phénomène de ségrégation qui s'étend à notre monde "d'une manière toujours impérieux».
 Malgré les bonnes intentions de toute politique d'intégration, comment peut-on pas remarqué que l'enfance est aujourd'hui un objet de la ségrégation, dans la mesure où cela est inhérent à la fonction de l'objet comme reste dela jouissance?Il n'est pas sûr qu'une plus grande attention et une vigilance accrue peut préserver l'enfance de cetteségrégation structurelle. On peut voir ces effets de certaines politiques d'intégration
à tous les coûts de la «différent» des enfants, une intégration qui en fait des doublons cet effet de la ségrégation. En vertu de l'idéal de normalisation de l'enfant, il ya toujours ce lieu de "ségrégation" objet comme reste dela jouissance.
4)L'enfant a été et est un objet dejouissancede l'Autre, en particulier comme un objet sexuel :on suppose que cette remarque - accepté comme tel - fait partie de la découverte freudienne. Mais de reconnaître l'enfant comme objet n'était pas le point le plus subversif de cette découverte.La véritable découverte - déjà présent dans "Trois Essais sur la théorie de la sexualité" de 1905 - était d'écouter le thème de l'enfance en tant que sujet dans son propre . droit, dans sa relation à l'inconscient et du désirIl ya quelque chose d'encore plus subversif que avoir exposé la place de l'enfant comme un objet sexuel: c'est l'idée de la santé sexuellejouissance dansl'enfance elle-même, l'idée qu'il existe un sujet, responsable d'un désir et d'unejouissance, dans l'espace approprié désigné comme «l'enfance», il ya aussi le fait qu'il ya une responsabilité dans le sujet de l'inconscient freudien qui s'étend à l'enfance, comme le lieu d'un sujet de parole et du langage .
5)Qui est prêt aujourd'hui à prendre sur cette vérité et ses effets dans les différents domaines de la connaissance, et dans les pratiques qui leur appartiennent?Habituellement le silence est gardé sur l'enfance comme lieu d'un objet de désir et dejouissance.
 Le discours scientifique, dans son alliance avec le discours du capitalisme, décidément engagé dans une stratégie d'évaluation, de contrôle, de surveillance et de dépistage de l'enfance, en tant que sujet dela jouissance,qui devient intolérable, ce qui augure même le pire destin social.Il faut se rappeler les campagnes réalisée dans les écoles de différents pays pour la prévention de la criminalité chez les adultes, basé sur le contrôle d'évaluation des enfants.
 Le discours juridique a des difficultés aujourd'hui en reconnaissant la responsabilité du sujet de l'enfance:à partir de quand peut un sujet être considérée comme juridiquement responsable de ses actes? Application de la loi définit ce moment de retour à un âge plus précoce.
 Discours pédagogique, quant à lui, reste aujourd'hui clairement divisé entre une conception de l'enfant comme un objet de contrôle et de prévention contre les «troubles» du monde des adultes, et une conception de l'enfant comme uneducando, un sujet d'expérience en matière de connaissances.
6)Pour le discours psychanalytique, l'enfant est d'abord et avant tout unsujet-supposé-savoirde la même manière l'adulte est.Cette remarque a été faite parJacques-Alain Millerdans son intervention à la journée d'étude sur l'enfant, en Mars 2011, intituléL'enfant et la connaissance:
«En psychanalyse, c'est l'enfant qui est censé connaître, et c'est plutôt l'Autre qui est d'être éduqué, c'est l'Autre qui est le mieux appris à se débrouiller. Lorsque cet Autre
est incohérente et déchirée, quand il laisse le sujet sans boussole et sans identification, c'est une question d'élaborer avec l'enfant une connaissance à portée de main, sur mesure, celui qu'il peut utiliser. Lorsque l'Autre étouffe le sujet, c'est une question de travailler avec l'enfant de faire un pas loin de l'Autre, de sorte que l'enfant peut reprendre son souffle. Dans tous les cas, l'analyste est du côté du sujet ... "(2)
Pour écouter et à comprendre l'enfance que le sujet supposé savoir consiste à prendre chaque enfant comme un être qui parle, comme unêtre parlant, même là où il est plutôt parlée par l'Autre commeinfans, comme symptôme de cet Autre, mais à la fin une sujet responsable pour le désir et lajouissancequi l'habitent, toujours hors de contrôle.
Traduit parFrancine Danniau
(1) Jacques Lacan,Écrits Autres, Le Seuil, Paris, 2001, p. 362.
(2) Jacques-Alain Miller,l'enfant et de connaissances, dans les ordinateurs portables psychanalytiques 24, 2012
From Tel Aviv to Athens
by Anna Pigkou and Hélène Molari
Reading a symptom, notsimply listening, not simply supposing knowledge, but deciphering and reading asymptom to the letter; such was at stake for the New Lacanian School ofPsychoanalysis on the way from London to Tel Aviv.
Indeed, undertakingsuch a task seemed difficult for the clinicians of the newest among the Schoolsof the Freudian Field. However, step by step, and with Jacques-Alain Miller’sconclusive speech in London as a steady reference, the bibliography chosen withgreat care by Anne Lysy, the Knottings seminars, work in the intercartels, the“Reflexions” column established by the initiative of Claudia Iddan, thecontentment and satisfaction gained from such a resourceful reading wouldovercome the initial reservations. We were, thus, able, to work intensivelyand, like the great creators of the broken language, the shifty sounds, theputrescent images of modern art, to proceed within our practice to the heart ofthe symptom, where according to Lacan resounds the soul of the subject.
We had the opportunityto listen to the first signs of this laborious reading during the IXthCongress of the NLS in Tel Aviv. In the comfort provided by the congress hallsof the ZOA culture centre, where we were welcomed by the members of the localcommunity, we were able to realize with great emotion through theirpresentations, the attempts of our colleagues to touch the opaque footprint ofthe suffering of their patients, to enlighten it, to unfold its articulationsand articulate it at times into ingenious sinthomatic constructions that canconstitute it more bearable.
That was also the caseof the three Analysts of the School, Sonia Chiriaco, Paola Bolgiani andLeonardo Gorostiza, who, responding to Anne Lysy’s desire, had come to sharewith us
the way through which they managed to deal with that which no one wantsto know anything about.
But for the NLS thework of reading doesn’t stop in Israel. It will continue in the form of aninquiry, as Eric Laurent suggested in his intervention during the closure ofthe congress, “on the way that we read today, in our practice, that which theword psychosis means for psychoanalysis.” On this route, we went beyond thesystematization of classic psychiatry and contemporary psychiatric clinic, whichis subordinate to medicine, to those unclassifiable in clinic –according to the title given by Jacques-Alain Miller in one of the PIPOLcongresses-who, through the symptom, can reveal the singularity of thesubject.
Because, as EricLaurent highlighted, what interest us today, in our practice of psychoanalysis,are “the forms of discourse through which the subject enters, never completely,into civilization, resting on their symptom.” Revealing speaking in action, theacts of language of the psychotic subject that lead to the creation of a newlanguage capable of undertaking the task of naming jouissance (Meaning isuse, but the use of naming jouissance) this model bears the name “Joyce thesinthome.” The psychotic attempt, which Lacan generalizes to the totality ofthe clinical field, designates language as the field of a generalizedequivocation and clinic as the field of subjective singularity, determined byeach one’s symptom.
Thus is posed theissue of ordinary psychosis, which, in “contrast to the commonplace tragedy ofthe Oedipal” has as its starting point “the ordinary forms of the delusionalmetaphor, of the attempt at a singular signification, of the attempt to reducemeaning to writing.”
An inquiry, therefore,concerning psychosis in the 21st century, the valuation of which wewill attempt in the Congress of Athens, marking the 10th anniversaryof the NLS, which we will celebrate with cheer and enthusiasm by the wishes ofour president, Dominique Holvoet.
Anna Pigkou, HelenMolari
Translated in English by YannisGrammatopoulos
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents