Le contrôle de gestion des sociétés d assurance
398 pages
Français

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Le contrôle de gestion des sociétés d'assurance , livre ebook

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Description

A travers cet ouvrage, l'objectif de l'auteur est de participer au débat sur l'amélioration du management des entreprises, dans le cadre de la mondialisation des services en cours depuis la fin du XXe siècle. Il s'intéresse particulièrement aux entreprises d'assurance qui évoluent dans un secteur d'activité très règlementé, du fait de leur sensibilité sur les plans économique et social.


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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2014
Nombre de lectures 1 460
EAN13 9782336364032
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Jean Marie Fotso




Le contrôle de gestion
des sociétés d’assurance


Le cas de la CIMA




Préface de Roger Jean-Raoul Dossou-Yovo
Du même auteur
Les défis de l’assurance au Cameroun , Paris, éditions L’Harmattan, 2011
Copyright

© L’Harmattan, 2014
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-71414-1
DEDICACE
A la mémoire de ma jeune sœur Marie TUEGUEM, dont la vie a prématurément cédé sous le poids d’une nature essentiellement ennemie au moment où, première de sa classe, elle achevait ses études secondaires de premier cycle. C’était le 08 juillet 1984... Paix à ton âme.
Je pense aussi au professeur Augustin TIENTCHEU, alors en service au Lycée Joss de Douala dans les années 1975-1982, pour sa contribution déterminante à mon apprentissage à l’expression de la pensée… Merci.
PREFACE
Le contrôle de gestion est une activité des plus méconnues dans une entreprise moderne, alors qu’il en constitue une des pièces maîtresses.
Les entreprises qui l’ont compris en ont fait un levier important du management, l’érigeant en conseiller direct de la direction. Le service est alors rattaché au top management.
Les entreprises d’assurance ne dérogent pas à cette règle ; et c’est ce que nous montre Monsieur Jean Marie Fotso dans cet ouvrage.
Cadre supérieur des assurances, diplômé de l’Institut international des assurances de Yaoundé, l’auteur partage ici avec nous l’expérience qu’il a tirée des divers postes de responsabilité qu’il a eu à occuper en entreprise.
Après un chapitre consacré aux généralités sur le contrôle de gestion des entreprises, chapitre dans lequel sont développés les grands principes et la place du contrôleur dans le dispositif, l’auteur nous entraîne au chapitre deux dans la gestion des sociétés d’assurance.
Il nous explique l’inversion du cycle de production qui est un élément fondamental pour la compréhension du fonctionnement d’une entreprise d’assurance. Il nous parle également des contrôles externes, notamment celui exercé par la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), organe régulateur du marché de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA).
Mais pour comprendre le contrôle de gestion des sociétés d’assurance, il faut savoir analyser les ratios ; ce qui fera l’objet du chapitre trois de ce livre. On y trouve également des explications sur le budget et sur la solvabilité de l’entreprise d’assurance.
Le chapitre quatre est d’un intérêt certain, puisqu’il traite des mesures à prendre en cas d’écarts signalés par les tableaux de bord mis en place.
Au bout du compte, l’ouvrage, de lecture facile, peut être exploité aussi bien par les spécialistes que par de simples curieux voulant savoir un peu plus sur le métier d’assureur.
Roger Jean-Raoul DOSSOU-YOVO
Directeur Général de l’Institut
International des Assurances de Yaoundé
PROLEGOMENES
En matière économique, une société peut être définie, soit comme une entité autonome de production de biens ou de services pour un marché, soit comme une organisation humaine dans laquelle des moyens financiers sont mis à la disposition des personnes pour fournir des produits ou des services à un public cible.
La société peut relever de l’initiative privée ou de l’initiative publique ; le but poursuivi pouvant être lucratif (qui rapporte des gains) ou non lucratif. Dans ces conditions, la société se traduit en entreprise.
Dans le cas des entreprises à but lucratif, il s’agit d’augmenter la richesse et les revenus des promoteurs qui ont apporté le capital ou les fonds nécessaires à l’activité visée ; l’idéal étant de réaliser des bénéfices à la fin de chaque exercice budgétaire. Il en est ainsi par exemple des sociétés anonymes ou des sociétés à responsabilité limitée.
Dans le cas des entreprises à but non lucratif, il s’agit de fournir au plus juste prix des produits ou des services, soit au public, soit à un segment de clientèle défini. C’est le cas par exemple des sociétés mutuelles, des associations, des régies d’Etat.
Qu’elles soient ou non à but lucratif, toutes les entreprises ou sociétés ont intérêt à faire régulièrement leurs comptes, c’est-à-dire des évaluations de leurs avoirs et de leurs dettes personnels en argent ou ressources financières.
A cet effet, elles doivent tenir une comptabilité précise de toutes leurs opérations et de tous leurs engagements. Par comptabilité, on entend ici l’ensemble des écritures relatives aux mouvements d’argent ou de biens d’une société, d’une administration, d’une association, d’une collectivité ou d’un ménage.
Par exemple, on a la comptabilité générale qui établit le bilan de l’entreprise en termes d’actif et de passif à un moment donné, la comptabilité analytique qui détermine les coûts et les prix de revient d’un produit ou service afin de permettre d’établir des prévisions de gestion, la comptabilité nationale qui est le système de mesure de l’activité de la nation ou de l’Etat.
Dans tous les cas, tenir une comptabilité régulière est à la fois une obligation légale (pour des raisons d’ordre public ou d’intérêt général) et une obligation fiscale (pour des besoins fiscaux).
Mais la tenue d’une comptabilité régulière est aussi une nécessité managériale pour l’entreprise, puisque ses dirigeants doivent pouvoir à tout moment en suivre la marche et le développement. Mieux, ils doivent vérifier si les actifs sont suffisants pour honorer leurs engagements, et si les prix de vente des produits ou des services proposés au public sont toujours supérieurs à leur coût de revient.
S’agissant des sociétés d’assurance, les exigences légales et fiscales vont au-delà de celles imposées aux autres entreprises. En effet, un plan comptable particulier est le plus souvent légalement obligatoire. De plus, des états comptables et statistiques complexes doivent être annuellement et régulièrement fournis aux autorités de tutelle des assurances par les acteurs de l’assurance (compagnies et intermédiaires) dès leur constitution et leur agrément.
A l’observation, l’activité d’assurance et par conséquent le contrôle de gestion des sociétés d’assurance s’inscrivent dans des cadres réglementaires précis à travers le monde entier. C’est pourquoi il est opportun d’accorder une attention particulière au code des assurances des Etats membres de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA).
Ce code, qui a été adopté le 10 juillet 1992 à Yaoundé au Cameroun, est entré en vigueur le 15 janvier 1995. Depuis lors, il a été modifié à plusieurs reprises pour tenir compte de certaines exigences professionnelles. Ces modifications au 1 er janvier 2014 ont été intégrées ici pour mieux répondre aux attentes des utilisateurs 1 .
En fait, il est l’un des deux annexes au traité instituant une organisation intégrée de l’industrie des assurances dans les Etats africains, à côté de l’annexe « Missions et statuts des Directions nationales des assurances ».
Par ailleurs, le Code des assurances est modifié ou complété en cas de besoin par des décisions, règlements ou circulaires pris par le conseil des ministres des Assurances de la CIMA.
Bien plus, depuis l’entrée en vigueur du Code CIMA, plusieurs sociétés d’assurance de la région ont vu leur agrément retiré par l’autorité de contrôle des activités d’assurance pour cause de mauvaise gestion ; ce qui a entraîné de plein droit leur faillite.
A l’évidence, ces faillites ont des conséquences sociales, économiques et professionnelles désastreuses. Celles-ci touchent à la fois les promoteurs, les employés et les différents partenaires des sociétés visées, les assurés et bénéficiaires des contrats d’assurance, l’Etat et la crédibilité de la profession.
Dans le souci de permettre à un lar

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