Comment les plantes et les animaux se protègent du froid

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• Publié par: Shied
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• Langue: Français

Extrait

Projet Nature « Ville de Lille » Ecole de la forêt ( fiche 4) Phalempin

fin Cycle 1 automne x
Les plantes et les animaux se protègent du froid en Cycle 2 hiver x x
Cycle 3 printemps hiver. x



Adapté au niveau des élèves


Les enfants sont sensibles au froid durant la sortie. C’est l’occasion de prendre conscience des astuces trouvées par
les plantes et les animaux pour résister à cette saison difficile.

Les animaux et les plantes s’adaptent aux conditions les plus difficiles.
Prendre conscience du froid et de ses conséquences.
Pour les plantes, le sol gelé ne permet plus à la sève de circuler correctement. Les feuilles ne sont pas capables de
résister au froid intense. La lumière est également moins importante.
Pour les animaux, le froid nécessite de manger plus pour maintenir la température de leur corps. C’est pourtant la
saison où la nourriture est plus rare.

Les animaux.
Peut-on encore observer, entendre des animaux ? Les animaux sont-ils tous endormis ?
Prise de conscience par des exemples concrets que les animaux peuvent être classés en deux catégories :
Ceux qui sont encore présents et ceux qui sont partis. (les migrateurs)
Parmi ceux qui sont présents, distinguer les actifs et ceux qui hibernent.
La découverte d’empreintes dans la boue ou dans la neige et la présence de traces diverses prouvent que des
animaux sont encore actifs.

Ils s’adaptent pour mieux se protéger.
Observation de poils de chevreuil dans les couchettes. Les animaux à poils muent, afin d’avoir un pelage plus
épais et plus long qui assure une meilleure isolation. (faire le parallèle avec le duvet chez les oiseaux)
Observation de terriers de lapin, de nids d’écureuil dans lesquels les animaux peuvent se réfugier et se protéger.
Prendre conscience que le sol protège du vent froid.
Observer les matériaux de construction utilisés par l’écureuil (brindilles, feuilles mortes, mousse…)
Prendre conscience qu’il fait moins froid dans une forêt qu’en plein champ (se rendre en lisière)
Recherche de petits animaux sous l’écorce d’arbres morts.
Observation d’une forge de pic épeiche.
Pour subsister, les animaux sont obligés d’adapter leur régime alimentaire. Le pic, insectivore notoire, devient
granivore en hiver. Le chevreuil se tourne vers les feuilles de ronces. Certains oiseaux s’approchent plus des
habitations.
Prendre conscience que l’hiver n’est pas la saison propice à la reproduction.

Certains s’endorment tout l’hiver.
Trouve-t-on encore beaucoup d’insectes, d’escargots, de grenouilles et de crapauds ?
Prise de conscience que certains animaux se sont endormis dès les premiers froids importants et qu’ils ne se
réveilleront qu’au printemps.
Comment ont-ils senti que l’hiver arrivait ? Qui va les réveiller ? Où se cachent-ils ? Comment font-ils pour ne pas
manger ?
Prendre conscience que ces animaux vivent au ralenti, en économisant l’énergie ave une température du corps
abaissée. (hérisson, chauve-souris..) et que l’hibernation est une réponse au manque de nourriture et au froid.
Dormons-nous tout l’hiver comme eux ?

CCCCeeeertrtrtrtaaaaiiiinnnnssss ssssoooonnnntttt ppppaaaartrtrtrtiiiissss....
Entendez-vous encore le coucou ? A-t-il cessé de chanter ?
Les oiseaux ont la possibilité d’effectuer de longues migrations pour rejoindre des lieux plus cléments où la
nourriture est abondante.
Prendre conscience que certains oiseaux viennent passer l’hiver chez nous. Observation de groupes de pinsons du
nord sous les hêtres à la recherche de faînes.




LLLLeeeessss ppppllllaaaannnntttteeeessss
La forêt permet d’observer quelques exemples concrets.
Notion de plantes annuelles et de plantes vivaces.
Dormance et adaptation.

Les arbres arrêtent leur croissance. Ils marquent une pause. La croissance d’un arbre est donc discontinue.
Prendre conscience que l’arbre n’est pas mort, mais en repos forcé. (adaptation)
Présence des bourgeons, signe de vie, de préparation pour le printemps suivant.
Quelques arbres conservent leurs feuilles (sapin, houx), d’autres les perdent.
Certains arbres conservent une grande quantité de feuilles mortes sur leurs branches (jeunes hêtres, charmes et
chênes) permettant de limiter l’installation d’autres plantes.
L’arbre possède une écorce protectrice.
La sève descend se protéger dans le sol au niveau des racines.

D’autres plantes comme la jacinthe des bois, la fougère aigle perdent leurs tiges et feuilles qui fanent, mais
conservent une partie souterraine sous la forme d’un rhizome, d’un bulbe d’où repartira une nouvelle tige au
printemps.

D’autres encore comme le chardon, l’ortie ne subsistent que sous la forme d’une rosette de feuilles rasantes au
niveau du sol. Cette disposition évite l’installation d’une autre plante à proximité et permet à la plante de
redémarrer très rapidement au début du printemps.

D’auutress enffiinn,, ccoommmme lla sstteellllaiire,, sont mortes. Les graines formées durant l’été et tombées à la fin de cette saison
germeront au printemps prochain pour donner naissance à d’autres fleurs.