Jour de congé du célibataire

Pierre Beauparlant

Description

Blog sur la vie d'un célibataire. (Humoristique)

Informations

• Publié par: Pierreb
• Publié le: 30 juin 2012
• Nombre de lectures: 61
• Langue: Français

Extrait

2-Jour de congé du célibataire

.

Bang! En plein milieu de la semaine, mercredi de congé.

Premier réflexe. Me réveiller. Déjà un pas de fait.

Coup d’œil au dehors. Plein soleil. C’est un début prometteur, j’ai presque envie de danser le

Sirtaki. Mon âge de raison m’invite à passer mon tour. Pas question, de me retrouver la jambe

dans le plâtre pour une fantaisie que je ne maîtrise pas. Excellente raison de m’inscrire à des

cours. Je mets dans mon agenda, celui que j’appelle «

mes rêves

». Celui qui me servira de

livre de chevet au crépuscule de ma vie.

Après les étirements de circonstances, et le sempiternel cri tribal du matin, je suis prêt.

Prêt à quoi? Oui, prêt à quoi? Bah! On commence par le petit déjeuner! Préparation d’une

omelette. Tournis de la spatule. Mon cerveau marche à plein régime. Euréka! Je ferai du

ménage. D’autant qu’un centimètre et demi de poussière sur les meubles c’est assez limite.

Branle bas de combats. Chiffons, nénette, balais et balayeuse sous le

bras, je regarde pièce par pièce, les dégâts.

Par où commencer? Tiens ! La chambre, pièce aux mille secrets et

confidences, à nous deux.

Bien beau avoir chiffons et nénette, mais sans nettoyant liquide, je suis

aussi inutile qu’un épouvantail dans les champs, au mois de janvier.

Retour à la cuisine. Ah! Mon Dieu! Mon omelette……Hélas!….À la poubelle.

Je retourne à la chambre, cette fois accompagné de monsieur Net. J’ai comme tendance à

vouloir lui reprocher mon gâchis culinaire. Lui, reste imperturbable.

Première vision. Ce grand lit, invitant au repos, à l’extase, aux rêves. Je m’échappe la

bouteille de Monsieur Net sur le gros orteil. Ça replace les idées dans le bon ordre.

Mais avant de commencer, allons voir si j’ai des messages sur internet. Oui, je m’assois. Je

palabre, je lis, je navigue, j’écris, je m’amuse.

Soudain, un cri.

C’est Monsieur Net.

C’est les yeux sortis de la tête et la conviction qu’il y aura conflit que je retourne à la

chambre. Avant même d’entendre d’autres désapprobations du chauve, je remballe le tout.

Je l’enferme dans le placard jusqu’à samedi. Bah, un centimètre de plus ou de moins de

poussière, qui verra la différence?

Alors, la douche et je sors déjeuner au restaurant.

Mademoiselle, une omelette s'il vous plaît.

En revenant, je décide d’écrire à mes petites amies, afin de me plaindre des difficultés de la

vie.

Le célibataire.