Le numérique et la philosophie

Frans Tassigny

Description

sur l'hypothèse qu'il ya une vague analogie entre la reproduction mécanique des oeuvres d'art visuel a permis par la photographie et le cinéma, et la reproduction de notre personnalité à travers une variété de réseaux activés par la technologie numérique.
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• Publié par: Une-Universite-de-la-Psychanalyse
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Extrait

les plus fragiles Thing

"Il n'y a pas une telle chose comme un sujet inintéressant -. Seules les personnes désintéressées" GK

Le Soi à l'âge de la reproduction numérique

Le titre lui-même suggéré à moi avant, j'avais écrit un mot. J'ai ramasséde Walter Benjaminessai classique,«L'Œuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique»,* et dans mon esprit que j'ai entendu, «Le Soi à l'ère de sa reproductibilité numérique." J'ai ensuite lu par l'essai une fois de plus avec ce titre à l'esprit pour voir s'il n'y aurait pas quelque chose à l'analogie implicite.Je pense qu'il ya peut-être.

Bien sûr, ce qui suit n'est pas destiné à une interprétation stricte et la réutilisation de l'ensemble de l'essai de Benjamin. Au lieu de cela, c'est un emprunt plutôt libérale, peut-être même ludique, de certains contours et les grandes lignes de son argumentation.L'emprunt est fondé sur l'hypothèse qu'il ya une vague analogie entre la reproduction mécanique des oeuvres d'art visuel a permis par la photographie et le cinéma, et la reproduction de notre personnalité à travers une variété de réseaux activés par la technologie numérique.

À un moment donné dans l'essai, Benjamin a noté, «les commentateurs avaient déjà dépensé beaucoup d'ingéniosité stérile sur la question de savoir si la photographie était un art - sans se poser la question plus fondamentale de savoir si l'invention de la photographie n'avait pas transformé le caractère entier de l'art ..." Juste pour. Nous pourrions dire commentateurs ont actuellement dépensé beaucoup d'ingéniosité stérile demandant de savoir si telle ou telle technologie numérique a obtenu le statut de telle ou telle technologie analogique avant sans se poser la question plus fondamentale de savoir si l'invention de la technologie numérique n'a pas transformé le caractère entier du champ en question. La question importante n'est pas, par exemple, si l'amitié est l'amitié Facebook réel, mais comment les médias sociaux a transformé tout le caractère de relations. Donc, dans ce mode que nous prenons Benjamin comme notre guide de laisser sa critique suggérer des lignes d'enquête pour nous.

L'essai de Benjamin est surtout connu pour son analyse de l'aura qui a assisté à une œuvre d'art originale avant l'âge de la reproduction mécanique. Cela aura, à la terre dans la matérialité de l'œuvre d'art, a été déplacé par l'introduction de la reproduction mécanique.

"Qu'est-ce donc, c'est l'aura?" Benjamin demande. Réponse: "Un tissu étrange de l'espace et le temps: l'apparition unique d'un lointain, si proche, il peut être ..." Et, il ajoute: «ce qui se fane à l'âge de la reproductibilité technique de l'œuvre d'art est l'aura de ce dernier. "

Aura, pour le dire plus simplement, est un concept qui rassemble l'authenticité et l'autorité sentir dans la présence d'une œuvre d'art. Cette authenticité et l'autorité de l'œuvre d'art ne parviennent pas à survivre à ses propriétés mécaniques (par opposition au manuel) la reproduction, pour deux raisons principales:

«Tout d'abord, la reproduction technologique est plus indépendante de l'original que ce qui est la reproduction manuelle. Par exemple, dans la photographie, il peut faire ressortir les aspects de l'original qui ne sont accessibles que de l'objectif ... mais pas à l'oeil humain, ou il peut utiliser certains procédés, tels que l'élargissement ou le ralenti, pour enregistrer des images qui échappent à l'optique tout à fait naturelles . C'est la première raison. Deuxièmement, la reproduction technologique peut placer la copie de l'original dans des situations dont l'original lui-même ne peut pas atteindre. Surtout, il permet à l'origine pour répondre le destinataire à mi-chemin, que ce soit sous la forme d'une photographie ou dans celle d'un disque de phonographe. "

Peut-on parler de l'aura qui accompagne une personne dans «l'ici et maintenant», comme Benjamin le dit? Je pense que oui. Benjamin lui-même suggère autant quand il aborde le travail de l'acteur de cinéma: "La situation peut être caractérisé comme suit: pour la première fois - et c'est l'effet du film - l'être humain est placé dans une position où il doit fonctionner avec sa personne vivant ensemble, tandis que renoncer à son aura. Pour l'aura est liée à sa présence dans l'ici et maintenant. Il n'ya pas de fac-similé de l'aura. "

L'analogie que j'ai à ce jour ne fait allusion à ce. Tout comme des moyens mécaniques de reproduction, comme la photographie, multiplié et distribué une œuvre originale ou de l'art, de même faire des technologies numériques, les médias sociaux les plus explicitement, multiplier et distribuer l'auto. Mais, ce faisant, ils se dissolvent l'aura qui assiste la personne dans la chair et par conséquent provoquer une quête d'authenticité.

Considérons à nouveau les deux raisons Benjamin a donné pour l'éclipse de l'aura dans le visage de la reproduction mécanique: «. Placer la copie dans des situations dont l'original lui-même ne peut pas atteindre" l'indépendance de la reproduction et à sa capacité de ce dernier d'entre eux est le plus facilement réappliqué à la reproduction numérique de l'auto. Nos profils sociaux des médias, par exemple, ou Skype à prendre un autre exemple, placer l'auto en (multiple, simultanée) des situations que notre soi incarné ne peut pas atteindre. Mais c'est la première qui peut s'avérer plus intéressant.

Notion de Benjamin de l'aura est liée à une certaine distance irréductible qui ne peuvent pas être simplement effondré en se rapprochant. Rappelez-vous sa définition la plus simple de l'aura: «Un tissu étrange de l'espace et le temps: l'apparition unique d'un lointain, si proche, il peut être ..." La raison pour cela est que la vision ordinaire de l'homme, même dans les rapprochant, conserve une incapacité optique de pénétrer passé un certain point. Elle ne peut voir ce qu'il peut voir, et une reproduction manuelle ne peut pas améliorer les choses. Mais une reproduction mécanique peut, il peut rendre visible ce qui resterait invisible à l'œil humain. Imaginez par exemple ce que l'extrême photographique close-up pouvait révéler un visage humain ou comment photographie à haute fréquence peut capturer une milliseconde dans le temps que la perception humaine ordinaire serait brouiller dans les modèles plus grands de mouvement que l'œil nu est capable de percevoir.

"Tout comme le mode entier de l'existence des changements collectifs de l'homme sur de longues périodes historiques," Benjamin observé, "il en va de trop leur mode de perception." Le point est alors la suivante: la reproduction mécanique, des photographies et des films, a permis à de nouvelles formes de perception et de ces nouvelles formes de perception effectivement neutralisé l'aura de l'original.

Benjamin a bien résumé cette dynamique avec la notion de l'inconscient optique:

"Et tout comme l'élargissement non seulement clarifie ce que nous voyons indistinctement 'dans tous les cas,« mais met en lumière tout à fait nouvelles structures de la matière, le mouvement lent ne révèle pas seulement des aspects familiers de mouvements, mais révèle des aspects tout à fait inconnues en leur sein ... De toute évidence, il est une autre nature qui parle à la caméra par rapport à l'œil. «Autre», surtout dans le sens où un espace informé par la conscience humaine cède la place à un espace informé par l'inconscient ... c'est à travers la caméra qui nous avons d'abord découvrir l'inconscient optique ... "

La caméra, en d'autres termes, a la capacité de porter à l'attention de la perception consciente ce qui serait normalement perçu qu'à un niveau inconscient. Benjamin a été explicitement la poursuite de l'analogie de l'inconscient freudien. Si vous préférez éviter cette association, peut-être le terme optique non-consciente suffirait. De cette façon, de cette façon ce mode de perception peut être élidé aux corpsles formes de l'intentionnalité discutés par Merleau-Pontyqui ne sont pas tout à fait les produits de l'attention consciente. Dans tous les cas, les capacités de reproduction mécanique porté à l'attention consciente ce qui habituellement lui échappe.

Alors, quelle est la connexion à des reproductions numériques de l'auto. Eh bien, nous pourrions nous mettre au travail en identifiant ce qui pourrait être appelé l '«inconscient social." Tout comme la photographie et le film décrit un monde réel, mais habituellement invisible, ne pourrait-on dire aussi que des reproductions numériques de l'auto matérialiser les relations réelles, mais autrement invisibles et mentale ou états émotionnels? Quoi d'autre pourrait être le sens de la "Like" bouton ou la capacité de voir une visualisation de notre histoire avec un ami que la chronique sur Facebook?En outre, les interactions qui avant l'âge de la reproduction numérique peut s'être écoulé entre deux ou trois personnes, maintenant matérialiser avant beaucoup d'autres. Et alors que la plupart de ces interactions aurait bientôt tomber dans l'oubli quand ils passaient de mémoire, à l'âge de la reproduction numérique qu'ils atteignent une plus grande durabilité ainsi que la visibilité.

Mais quelles sont les conséquences? Benjamin peut nous aider ici aussi.

"Pour un degré toujours croissant, l'œuvre reproduite est la reproduction d'une œuvre conçue pour la reproductibilité." Dans un âge de la reproduction numérique, l'auto nous reproduisons est de plus en plus construit pour la reproductibilité maximale. Nous vivons avec un oeil aux reproductions nous allons créer ce qui nous permettra de créer avec un oeil à leur être largement reproduit (lire, «partagée»).

Benjamin a également noté la tension historique »entre deux polarités dans l'œuvre d'art elle-même ... Ces deux pôles sont la valeur culte de l'oeuvre et sa valeur d'exposition." Quand l'art est né dans le service de la magie, l'importance des figures dessinées réside dans leur présence n'est pas nécessairement leur exposition. En libérant de l'œuvre d'art à partir du contexte du rituel et la tradition, la reproduction mécanique au premier plan d'exposition. Dans l'âge de la reproduction numérique, simple être est incomplète sans être vu également. Il ne s'est pas produit si elle n'est pas officielle Facebook. La distinction privé / public est reconfiguré pour cette raison même.

Pour ceux qui veulent sur l'enregistrement des conséquences économiques, Benjamin, en parlant de l'acteur devant la caméra, offre ceci: «La représentation des êtres humains au moyen d'un appareil a rendu possible une utilisation hautement productive de l'être humain de l'auto-aliénation." Maintenant, appliquez à la personne avant que l'appareil de médias sociaux.

Enfin, Benjamin parle de la personne humaine qui sera reproduite mécaniquement par le film, écrit:

"Alors qu'il se tient devant l'appareil, il sait que dans la fin, il est confronté à des masses. Ce sont eux qui seront le contrôler. Ceux qui ne sont pas visibles, pas pendant qu'il exécute sa performance, sont précisément ceux qui la contrôlent.Cette invisibilité renforce l'autorité de leur contrôle. "

Appliquer plus largement à tous ceux qui sont actuellement engagés dans le travail de reproduction numérique eux-mêmes et de repère de la quête d'authenticité.

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* Je suis en s'appuyant sur la deuxième version de l'essai composé en 1935 et publié dans la Harvard UP estL'Œuvre d'art à l'ère de sa reproductibilité technique et d'autres écrits sur

les médias(2008).Selon les éditeurs, cette version "représente la forme dans laquelle Benjamin souhaitaient au départ pour voir le travail publié. "