Le pouvoir, la psychanalyse, la psychiatrie, et le désir "d interdire"
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Alors que "le pouvoir", par le biais de l'interdiction de la psychanalyse, semble s'inviter dans le débat de fond sur la santé, en réalité, il poursuit d'autres buts! Certes la santé est aujourd'hui en grand péril, ceci en vérité pour cause de restriction budgétaire et surtout d'incohérence dans la politique choisie par l'Etat.
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Le pouvoir, la psychanalyse, la psychiatrie, et le désir "d'interdire"
Psychiatre des hôpitaux en 1969, chef de secteur de Bondy dans le 93, rattaché à Ville-Evrard.
Guy Baillon a pu accomplir toute sa carrière dans le même secteur et avec la même équipe, ce qui leur a permis d'appliquer de leur mieux la politique de secteur, transmise par ses fondateurs: c'est-à-dire une psychiatrie appliquant une continuité dans les soins et dont tous les espaces sont inscrits dans la ville, (même ses 20 lits d'hospitalisation) et surtout centrée sur un groupe dit "d'accueil" 24h/24 désamorçant toute urgence et à l'écoute de toute souFrance avant de poser diagnostic et traitement, une psychiatrie s'appuyant constamment sur les liens relationnels de chaque patient avec son entourage, d'abord la famille, mettant In au dogme de la séparation, de l'enfermement, de l'éloignement de l'asile s'attachant avant tout à accueillir, comprendre, sachant que la folie ne dégrade pas mais est une souFrance créatrice qui doit etre 'accompagnée' ce qui exige toujours un 'travail d'équipe' s'inspirant de la psychanalyse et sans exclusive de tous les autres apports.
Alors que "le pouvoir", par le biais de l'interdiction de la psychanalyse, semble s'inviter dans le débat de fond sur la santé, en réalité, il poursuit d'autres buts! Certes la santé est aujourd'hui en grand péril, ceci en vérité pour cause de restriction budgétaire et surtout d'incohérence dans la politique choisie par l'Etat. En fait, en arrière-plan, le pouvoir veut faire partager par tous les citoyens une "idéologie" inquiétante qu'il nous appartient de dévoiler.
Qu'est ce donc que la psychanalyse? Certes pas un dogmatisme, contrairement aux discours du députéFasquelles, même si certains de ses acteurs se sont montrés dogmatiques, il y a là comme ailleurs des hommes dogmatiques.
En fait, la psychanalyse telle qu'elle a été inventée par Freud n'est pas un traitement, c'est d'abord une "recherche''. Cette recherche est une invitation faite à l'homme de "penser": penser sur soi, penser sur l'autre, et à partir de là, se rendre compte que certains aspects de son psychisme lui échappent au quotidien, une part qui ne lui est pas consciente, et qu'il lui est très utile au moyen de la pensée de découvrir cette part inconsciente de lui-même pour mieux se comprendre et mieux s'épanouir.
Cette invitation n'a rien d'un impératif, chacun en use comme il veut. En même temps, l'ensemble de notre culture s'est peu à peu inspirée de cette découverte
(regardez autour de vous, partout, la littérature, les Ilms, tous les arts en fait s'en inspirent) cherchant à mieux décrire l'homme, en lui donnant accès à plus de liberté!
Et justement ce qui inquiète le pouvoir actuel c'est que la psychanalyse donne accès à la liberté, la première liberté, la liberté de penser. C'est bien ce que redoute le plus le pouvoir actuel chez ses citoyens. En eet depuis 5 ans nous voyons se déployer sur la société française une tentative de maîtrise, de main mise; celle-ci s'est développée en deux étapes.
La première a été la volonté de faire peser sur la société la chape de plomb de la peur. Peur du désordre, puis de la délinquance, enIn du crime; dès lors, il était évident qu'il fallait montrer que l'on pouvait prédire les causes de cette peur. Le pouvoir a commencé à s'intéresser aux enfants "remuants" de 3 ans car des statistiques laissaient croire que les délinquants de 15 à 17 ans avaient été agités à cet âge! Ensuite aux délinquants sexuels, mais insaisissables et peu nombreux. Puis il s'est intéressé à certains malades mentaux car des statistiques avaient montré que les crimes étaient fréquents chez eux. Toutes ces statistiques se sont avérées fausses. Remarquons qu'il ne s'est par contre que très peu préoccupé des délinquants de la Inance... Bizarre!
Lors de la seconde étape il s'agissait de montrer aux français que le président avait les moyens de combattre les causes de cette peur. Une levée de boucliers s'est opposée à sa proposition de persécuter les enfants de 3 ans. ïl s'est alors attaqué à ceux qui ne demandent rien et ne savent pas se défendre: aux malades mentaux.
C'est ainsi que le pouvoir s'appuyant sur la mauvaise image de la folie dans la société a promulgué laloi du 5-7-2011déclarant que les malades mentaux qui "n'avouaient" pas leur maladie (dont pourtant ils n'étaient pas conscients) étaient des délinquants qu'il fallait enfermer et auxquels seraient imposés des médicaments contre leur gré! Renouveau du lavage de cerveau comme seul traitement imposé par l'Etat. Curieuse politique de santé!
Ainsi l'ensemble du discours du pouvoir s'est d'abord inspiré de la peur pour mieux présenter ensuite le même pouvoir comme sauveur de la nation. Pourquoi? Mais simplement parce que cela est beaucoup plus facile que de reconnaître la part de responsabilité qu'a le pouvoir dans les grandes causes de détresse sociale: la pauvreté, le chômage, l'absence de logement, le harcèlement au travail dans les grandes entreprises, l'injustice sociale, toutes questions que le pouvoir a la charge de traiter mais qu'il évite soigneusement pour protéger les riches et les puissants qui l'ont élus.
La dernière étape, l'actuelle, est bien celle qui consiste à chercher à contrôler la pensée des citoyens pour que l'idéologie évoquée ne soit pas dévoilée. En même temps, nous sommes confondus devant tant de stupidité chez les conseillers du président: comment peuvent-ils croire qu'il serait possible d'interdire aux soignants, aux éducateurs, d'avoir une pratique s'inspirant de la psychanalyse, celle-ci étant seulement une ouverture d'esprit, une attention portée à son propre
inconscient et à celui de l'autre? Qui pourrait dépister dans leurs cerveaux de pareilles pensées?
On ne pourrait que revenir aux pires temps des guerres de religion et de l'ïnquisition. Prenons garde, ce n'est pas loin, ainsi voyons-nous actuellement trois professeurs de psychiatrie de l'enfant, dont le bien connuprofesseur Pierre Delion, accusés devant le Conseil de l'Ordre des médecins de vouloir torturer des enfants parce qu'ils utilisent des traitements inspirés de la psychanalyse, ils seront bientôt poursuivis pour sorcellerie!
Ne minimisons pas ce danger en période électorale, car le pouvoir cherche des voix par tous les moyens, en s'appuyant non sur des débats mais sur des réexes viscéraux, où la peur est toujours présente; ainsi provoquer la peur de la folie d'un côté, de la psychiatrie et de la psychanalyse de l'autre, c'est tellement plus simple que d'inviter à "penser"!
Ce qui est navrant c'est de voir d'autres acteurs suivre le même chemin pour des motivations diérentes. ïl y a eu le cas de ce philosophe attaquant la psychanalyse et à propos duquel certains se sont demandés 'Pourquoi tant de haine?' En fait pour lui c'était plus simple, sa recherche était l'appât du gain, comme pour les médias à scandale, qui savent glaner des fortunes en favorisant les instincts les plus bas. De même pour les auteurs de ce Ilm du "Mur" qui se sont amusés à trier dans les phrases d'interview de psychanalystes et à trouver certains propos faisant croire que la psychanalyse était un dogme, et donc indigne.
N'hésitons pas à dire que dans ces diérents cas nous avons à faire à de véritables "crimes" contre la dignité humaine et contre le respect de l'homme, contre le respect de ses paroles, de ses actes, crime contre la simple honnêteté. De tels crimes sont utilisés soit pour gagner de l'argent, soit pour prendre pouvoir sur l'homme. N'est-il pas temps de les dénoncer avec vigueur?
Ne savons-nous pas assez que tous les régimes totalitaires commencent ainsi, "interdire de penser", et utilisent ensuite la psychiatrie à des Ins politiques pour écarter les opposants. Bientôt les mêmes ne voudront-il pas brûler les livres décrivant la psychanalyse, puis tous ceux qui s'en inspirent? Mais comment feront-ils? Aviez-vous rééchi dans quoi vous mettiez les doigts, monsieur le député, et dans quels procès vous alliez entraîner votre parti? ïl est vrai qu'ainsi vous nous avez permis de mettre à nu les intentions du gouvernement et de l'État! Car si commencer pareille entreprise est possible, il faut savoir que personne ne sait arrêter la "machine" totalitaire.
Nous savons comment procède le pouvoir aujourd'hui en France. Nous avons compris la logique choisie: il commence par déployer la peur dans tous les secteurs, puis se montre comme le sauveur en désignant des coupables, et à partir de là pour bloquer le processus, il va veiller à limiter les capacités de penser des Français.
Un mot sur la politique de santé mentale: nous savons tous que la première urgence à demander aux futurs élus est d'abroger cette loi criminelle du 5-7-
2011, et ensuite d'annoncer une vaste concertation nationale pour faire redonner du sens à une vraie politique de santé mentale inspirée du secteur qui a donné ses preuves et de la nouvelle loi de compensation des handicaps psychiques.
Que chacun ainsi retrouve sa liberté, et d'abord sa liberté de penser.
Sylvain Molina
Franchement, c'est triste de lire de telles énormités, une susceptibilité si puérile et corporatiste, un antisarkozisme primaire et surtout une analyse si subjective et bélliqueuse de la loi. Comme quoi, sous couvert de défendre la liberté, les psys s'ousquent dès qu'on s'attaque à leur gagne-pain, brandissant les anathèmes et usant d'arguments dogmatiques (sic), qui rappellent ceux qu'on entend habituellement lors des assemblées de la CGT ! Je me gausse... et j'entends d'ici les inquisiteurs de votre confrérie s'étrangler en lisant mon commentaire (ou se murer dans la condescendance), faisant appel à leur jargon habituel pour me "diagnostiquer" hérétique ...ou psycho-rigide, allons ! Si la psychanalyse est une invitation, comme vous dites, je me réserve le droit de la décliner. Vous trouvez ma diatribe exagérée ? Relisez-donc votre argumentaire...
Sylvain MOLïNA
L'histoire de cette pseudo est un euve de crimes, on use de ce machin pour vous dicter ceux qui normal à penser, on médicalise les émotions, les opinions, et en plus quand on songe que le mot veut dire l'étude de l'esprit de l'âme ça fait rire, cette théorie est la seule religion au monde qui considère que l'homme n'est rien que du matériel...
d'accord avec vous, sauf sur Onfray. Ce qui le guide est moins l'appât du gain qu'une incommensurable vanité
broca: d'accord avec vous, sauf sur Onfray. Ce qui le guide
On peut probablement parler des défauts de M. Onfray, mais sa prétendue "vanité" sut-elle pour balayer avec mépris un travail documenté et argumenté, appuyé sur les écrits de Freud lui-même ?
Comme probablement aussi Monsieur Baillon, je suppose que vous vous êtes forgé une opinion sur le livre d'Onfray non pas en le lisant, mais à partir de ce que Roudinesco en a dit...
Onfray a au moins une qualité, c'est que le dialogue avec lui est possible, même, et surtout, en cas de désaccord sur le fond. Avec les psychanalystes, c'est impossible dès lors que vous touchez les "fondamentaux" : ceux-ci sont si fragiles que les réactions de défense courroucées sont immédiates. Exactement celles de croyants intégristes.
ces doctes et savantes personnes me font penser a mr DïAFOïRUS et Mr TRïSSOTïN !! leur puissance d analyse n a d egale que l inecacite de leur "methode" ( puisqu il parait que ce nest qune methode de pensee) tant denergie et demonstration de l inculture du vulgus pecum pour un resultat aussi "modeste" !!! sacre moliere............ mme roudinseco en femme savante ..;delicieux !!!
par comparaison , on pourrait donc deInir la psy-truc : penser plus pour par-etre plus .... descartes revu par sarko !!!!
franico: ces doctes et savantes personnes me font penser a mr
Guy Baillon
Je vous conIrme que cet auteur est le dernier de mes soucis, et de peu d'importance à mes yeux Je critique seulement le fait que les références que nous lui faisons (et je reconnais mon erreur de l'avoir de loin évoqué) ont comme conséquence tragique de masquer la violence du gouvernement contre les patients-usagers de la psychiatrie et sur l'ensemble de la psychiatrie Nous devons refuser le discours de 2008 du Président sur la psychiatrie et condamnant à l'enfermement systématique certains malades, et toutes les mesures qui en ont découlé (depuis la remise en place des murs devant les hôpitaux psychiatriques, la multiplication des cellules, les semaines suivantes ce discours !!!), jusqu'à la loi assassine de juillet 2011 et le Plan 'hypocrite' de santé mentale de janvier, 3 mois avant l'élection pour rassembler le 'petit peuple' sous le drapeau de la peur de la folie !!! C'est de cela dont nous devons nous préoccuper Cordialement guy Baillon
sauf qu'onfray est l'un des seuls types qui a étudié les cas clinique de freud....peu de gens l'ont fait, et faire d'un cas d'un type qui voulait coucher avec sa mère une vérité pour tous, ça montre le sérieux de cette chose qui n'est pas une science, c'est un truc un machin
lorelei-Avalon: sauf qu'onfray est l'un des seuls types qui a étudié
http://www.hungtonpost.fr/social/lorelei-Avalon/pouvoir-psychanalyse-psychiatrie_b_1291376_139512236.html
"ce qui est dicile à supporter pour les parents.....": se targuer de reussite car vous arriver a dialoguer avec les autistes alors que les parents .......: la modestie etant votre vertue cardinale, si on parlait de taux de guerison : ??? quelle audace presomptueuse quand on voit qu en pratique generale votre "science" se reduit a "pillules ameres" une actrice fort connue a qq doutes sur votre taux de reussite quand elle voit dans quel etat votre "science" a reduit sa soeur ..... argumenter sur le fait que le reich a interdit la psychanalyse est il la demo de l ecacite de votre "methode"?? on croit rever UN PEU D HUMïLUïTE SïED A VOS ECHECS.
La psychanalyse n'a pas été comprise par beaucoup Mais surtout je peux vous assurer que depuis longtemps pour les psychanalystes qui participent avec d'autres chercheurs venant du champ biologique comme du champ de l'éducation la modestie aux eorts pour aider les autistes et leurs parents, est de mise Soyez rassuré Franco
il n est pas question d interdire la psychanalyse : mais seuelemnt de ridiculiser les diafoirus et vous faire conscience de l arrogance et l autosatisfaction de vos threories en face dela "modestie" de vos resultats ; de l irresponsabilite dont vous faites preuves a travers vos "verdicts " et autres sentences . de lhyprocrisie de vous cacher derriere un jargon appele "methode de pensee" alors que vous pretendez apporter des "solutions" irrealistes voire surealistes SANS VOULOïR ASSULMER LES CONSEQUENCES de la susance de l idee de vous meme en pretendant defendre la democratie allors que votre utilite dans la societe reste a demontrer ( car vous n etes qu un mode de pensee.... sans eet ni resultat ). j ai cotoye certains memebres de votre prof : impressionnant ... on ne savait plus ou etaient les "clients" et le "savants " !!!!
Personne ne veut interdire la psychanalyse. Quand la loi de 1905 a matérialisé la séparation de l'Eglise et de l'Etat et bouté les fonds publics des congrégations, l'Eglise et la religion ont continué leur chemin sans Inancement public, voilà tout.
Monsieur Baillon a déjà commis un texte fort instructif sur la façon qu'il a de concevoir son rôle : http://www.oedipe.org/fr/actualites/delionbaillon). Pour défendre le packing, il y explique que les attaques formulées à l'encontre de ce "traitement" sont dues à la jalousie des parents :
********************************************************* "ce qui est dicile à supporter pour les parents, nous les entendons très bien car c’est humain, c’est qu’il leur est incompréhensible de voir que des soignants sont
en train d’entourer leur enfant et arrivent à obtenir un début de dialogue, alors qu’eux-mêmes avec tout leur amour, toutes leurs sourances, restent extérieurs à la sourance de leur enfant qui ne leur parle pas [...]."
***************************************************
Jusqu'à présent, Baillon et ses camarades avaient la prétention (très nave et scientiIquement probablement totalement à côté de la plaque) d'être les seuls, par une sorte d'aura presque surnaturelle conférée par le label "psychanalyse", à comprendre et communiquer avec les autistes.
Désormais, avec le type d'article ici commenté, ils font la preuve, chaque jour un peu plus, qu'ils sont bien les seuls à ne strictement plus rien comprendre à l'autisme, dont l'étude a fait des avancées qui leur échappent de A à Z.
Guy Baillon
Désolé de vous contredire : le député Fasquelle 'veut' interdire la psychanalyse dans le traitement de l'autisme. ïl vient de renouveler son intention dans un communiqué où il se permet de menacer la HAS, (haute autorité de la santé) si celle-ci ne lui donne pas raison: est-ce démocratique? Je conviens qu'à une lecture diagonale on peut me faire dire que les parents sont jaloux. En même temps je vous conIrme que l'une des dicultés rencontrées dans le traitement des troubles psychiques graves c'est la rivalité qui s'installe d'emblée entre soignants et parents: les uns et les autres se demandent comment ils pourraient réussir là où eux mêmes ont échoué, les soignants aussi sont (inconsciemment au moins) jaloux des parents. L'un des objectifs du soin sera donc de déjouer ce piège de départ et d'installer la conIance. EnIn votre armation est gratuite sur notre prétention d'être les 'seuls' ! La tâche du soin est notre mission quand nous faisons partie du service public est d'associer le maximum d'acteurs: c'est la déInition de la politique de secteur qui a révolutionné notre psychiatrie (en France seulement); le but est d'associer aux soins l'entourage, surtout la famille et ensuite autant de proches que possible. Bon courage donc pour tenter d'y voir plus clair ensemble, et non les uns contre les autres : les patients ont absolument besoin de ce calme autour d'eux.
Monsieur Baillon, Je ne partage absolument pas votre point de vue, mais vous me semblez quelqu'un de très sympathique, alors je renonce à rentrer dans le détail, je sens que je m'énerverais... Tentez toutefois d'apprendre (oui, d'apprendre) des familles et non de croire qu'elles sont dans l'ignorance. Elles ont souvent une très grande expertise que vos écrits semblent négliger voire
Luc Wilquin
Mais quel mélange!!! Fasquelle demande l'interdiction de la psychanalyse concernant l'approche des enfants autistes!!! ïl ne demande pas la chasse aux psychanlystes! La psychanalyse a démontré en France son incompétence notoire face à l'autisme et ceci depuis des décennies où nous sommes carrément à la traine dans sa prise en charge! Rien à voir avec l'article cité! La psychanalyse, on doit y croire (car ce n'est pas une science, mais un dogme ou croyance, le ça, surmoi, inconscient et autre élément fondateurs de la psychanalyse n'a JAMAïS été démontré, et les recherche dans la neuroscience tendent à prouver le contraire), être adulte et volontaire pour en faire une... Un enfant autiste n'y croit pas, n'est pas adulte et encore moins volontaire!
Dans le reportage "le mur", AUCUN psychanalyste dans leur droit de réponse n'a formellement nié leur propos, ils n'ont fait qu'apporter des "nuances", et parlé de pluridisciplinarité, ce qui n'était PAS le sujet du reportage. Reportage interdit en France (une première)... vive les chantres de la liberté!
Associer ceci dans la politique... nous parent d'autiste nous battons POUR nos enfants, leur réussites et leur épanouissement.
ïncroyable de voir de tels articles... incroyables
Au passage, pour M. Delion et ses travaux, regardez donc de plus prêt ce qu'est le packing, chose qu'il défend http://www.paperblog.fr/827347/canada-deces-d-un-petit-garcon-autiste-a-cause-du-packing/
J'ai lu votre lien . Mais c'est absolument abominable ! Comment ces procédés que l'on dirait directement issus de l'époque soviétique ont-ils pu germer dans l'esprit de gens qui sont censés soigner ? ïl faut s'insurger de toutes nos forces contre ces conneries dangereuses .
barabas: J'ai lu votre lien . Mais c'est absolument abominable !
Guy Baillon
Vous avez raison il y a une quarantaine d'années un psychanalyste de renom a pris des positions outrancières envers l'autisme. Mais très vite il a été contredit par la plupart de ses collègues. Nous n'allons donc pas en rester là. Depuis les psychanalystes se sont montré modestes dans leur prétention. Depuis 20 ans ils ont montré la diversité des appuis que la psychanalyse pouvait apporter. Nous sommes très attentifs à la sourance des familles. L'article canadien auquel vous vous référez commet au moins 2 erreurs: d'une part le contact avec un drap mouillé à la température ambiante n'est en rien une torture: je vous invite à le faire vous mêmes vous verrez: très vite votre corps va réchauer l'eau du drap, en quelques minutes. Ensuite le décès évoqué n'est pas dû au packing, mais à une maladresse de l'éducateur près de lui, maladresse qui aurait pu se produire ailleurs. L'observation des bébés a montré que la mort subite avait comme cause fréquente l'absence de surveillance et que certains bébés, se retournant pendant le sommeil s'étouaient seuls : on n'a pas interdit de dormir depuis! mais on a invité la plus grande vigilance des soignants et des parents pendant le sommeil. ïl est donc faux de faire avec cela le procès du packing. Continuez à chercher mais avec moins d'agressivité
Luc Wilquin
ïl n'y aurait pas eu le packing, il ne serait pas mort de froid/étouement. Le drap n'est PAS à température ambiante, elle est à température ambiante... du frigo voire du congélateur! Et la somme de drap présent (1/3 du poids de l'enfant environ) fait que pendant quelques minutes... ben... là même hurler, c'est dicile... Par exemple, les noyés du titanic n'ont pas tant crié que ça... le froid, ça a une fonction paralysante assez poussé hein? xD
Sinon vous évoquez la mort subite du nourrisson, allons y gaiement, ne parlons plus du packing, mais des accidents domestique aussi hein?
Question... quel "bienfait" apporte le packing? Aucune preuve sinon preuve empirique jamais démontré, tout comme la circoncision par exemple qui auraient selon les croyances fantasmagoriques des vertus de propretés.... même de protection du sida...
Maintenant, avec un enfant autiste, on y arrive, j'ai un cas à la maison, il est réel, il est palpable, j'ai un autre enfant, si on joue au jeu "qui est autiste parmi les deux?".... ça ne se "voit" plus donc on risque de se gourrer ^^
Eectivement, les psychanalystes peuvent revoir leur prétentions à la baisse, avec leur méthodes, ça ne fonctionne pas
17h10 le 26/02/2012
Curieux d'utiliser la même stratégie que celle du FN: la victimisation ! On se demande où il a été péché que la psychanalyse était interdite ou allit éventuellemnt l'être. Alors pourquoi ? Pourquoi défendre avec des accents de martyrs, une pratique inventée au XïXeme siècle -avec toute l'arrogante impudence hégémonique de ce temps- qui en déInitive ne fait que reprendre les bonnes vieilles méthodes des confesseurs ou des sorciers traditionnels, avec le même pourcentage de résultats convaincants... Nier absolument que quoi que ce soit d'autre puisse exister, être ecace, éventuellemnt plus ecae même, c'est tout simplement faire preuve de sectarisme. Et je trouve succulente l'armation concernant l'attaque d'un philosophe, alors que le principal mobile de toutes ces défenses est justement de défendre farouchement un si juteux pactole qui, s'est vrai à tendence un peu à diminuer ces temps ci. Tout comme celui de la religion Inalement. Tiens, tiens...
Guy Baillon
Réduisons le débat: rééchissez un instant aux conséquences d'une interdiction de "penser" sur une société car je répète que la psychanalyse n'est rien de plus qu'un mode de pensée
comment pensez vous qu'un pouvoir puisse s'y prendre pour interdire et quelles sont les sociétés qui s'y sont essayées? Regardez le député Fasquelle furieux de se rendre compte que sa demande révolte de plus en plus de personnes vient de menacer l'HAS qui veille sur la santé et même le ministre qu'il ferait des révélations si on ne lui obéissait pas quelle est cette attitude?
Sur ce point précis, je vous répondrai donc précisément. Lorsque l'autorité de tutelle constate qu'une médication est inopérante ou de confort, elle prend la décision dene plus en autoriser le remboursement, car eectivement il n'y a aucune raison que la communauté nationale assure des rentres de situations aux laboratoires concernés. Par ailleurs l'autorité est encore dans son role lorsqu'elle interdit purement et simplement certains traitements ou bien à l'inverse ne les autorise pas si leur bénéIce n'est pas clairement établi face aux inconvénients. Ceci est la règle et personne ne la remet en cause dans ce pays.
Je complète (faute de place) en vous invitant encore une fois à ne pas prendre la position de la victime: on peut craindre les pressions sur lHAS quand on constate
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