LES MILLE RUSES DU RENARD VOLANT
16 pages
Français

LES MILLE RUSES DU RENARD VOLANT

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
16 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Extrait de la publication Les mille ruses du renard volant J’ai hurlé, crachant de mes poumons l’air salin : – Lillian ! Sors de là ! De là où elle se trouvait, au cœur des rouleaux rugissants, je crois qu’elle ne m’a même pas entendu. Et même si ç’avait été le cas ? Qui, désormais, pouvait connaître le raisonnement de Lillian Wyatt, jeune flle partie pimpante pour la guerre, revenue avec un autre cerveau ? Lorsque Waldo retrouve sa flle à l’hôpital, gravement blessée par un éclat d’obus, il ne pense qu’à maudire les hommes qui l’ont envoyée se battre et qui lui refusent le droit de s’occuper d’elle. Mais bientôt, la douleur et la révolte laissent place à l’espoir et Waldo décide de tout faire pour sauver sa flle… Tout l’amour d’un père. Extrait de la publication LES MILLE RUSES DU RENARD VOLANT Extrait de la publication Pour Amélie, apprentie astrophysicienne, là-bas, au Canada. À trop fréquenter les étoiles, je crains qu’elle y rencontre poésie et philosophie. J.-F. C. www.casterman.com Conception graphique : Muriel Lefebvre ISBN 978-2-203-05956-6 © Casterman 2009 Imprimé en Espagne Dépôt légal : août 2009 ; D.2009/0053/520 oDéposé au ministère de la Justice, Paris (loi n 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse). Tous droits réservés pour tous pays.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 16 Mo

Extrait

Extrait de la publication
Lesmille ruses durenard volant J’ai hurlé, crachant de mes poumons l’air salin : – Lillian ! Sors de là ! De là où elle se trouvait, au cœur des rouleaux rugissants, je crois qu’elle ne m’a même pas entendu. Et même si ç’avait été le cas ? Qui, désormais, pouvait connaître le raisonnement de Lillian Wyatt, jeune fille partie pimpante pour la guerre, revenue avec un autre cerveau ? Lorsque Waldo retrouve sa fille à l’hôpital, gravement blessée par un éclat d’obus, il ne pense qu’à maudire les hommes qui l’ont envoyée se battre et qui lui refusent le droit de s’occuper d’elle. Mais bientôt, la douleur et la révolte laissent place à l’espoir et Waldo décide de tout faire pour sauver sa fille…Tout l ’amour d’un père.
Extrait de la publication
LESMILLERUSES DU RENARD VOLANT
Extrait de la publication
Pour Amélie, apprentie astrophysicienne, là-bas, au Canada. À trop fréquenter les étoiles, je crains qu’elle y rencontre poésie et philosophie. J.-F.C.
www.casterman.com
Conception graphique : Muriel Lefebvre
ISBN 978-2-203-05956-6 © Casterman 2009 Imprimé en Espagne Dépôt légal : août 2009 ; D.2009/0053/520 o Déposé au ministère de la Justice, Paris (loi n 49.956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse).
Tous droits réservés pour tous pays. Il est strictement interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie ou numérisation) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
Extrait de la publication
JE A NFR A N Ç O I SCH A B A S
Extrait de la publication
F E E L I N G
Extrait de la publication
Pourquoi le corbeau chante-t-il ? Parce que dans la montagne Il a un enfant chéri de sept ans. Le corbeau chante Mon chéri ! Mon chéri ! Il chante Mon chéri ! Mon chéri !
Chanson enfantine japonaise.
Extrait de la publication
Extrait de la publication
— Physiquement, il n’est pas différent. Il est très grand, mais pas gigantesque. Son bec, son corps, tout est normal. Il n’a pas de marque visible, rien de distinctif. Mais autrement, c’est assez facile : si tu vois un corbeau qui fait des trucs bizarres, dans le style de regarder une jeune fille par la fenêtre pendant qu’elle est au lit – ce qui n’est pas bizarre pour un gars, mais plutôt spécial pour un corbeau –, ou qui a l’air insolent, parce que va savoir comment il fait, mais il a toujours l’air insolent, celui-là, alors, c’est lui. C’est le Futé.
J’ai passé deux heures à essayer de joindre Dorothy. Ils ont fini par me la passer, à son cabi-net d’avocat. J’avais usé les nerfs de la standardiste à force d’appeler, ce qui était une sorte d’exploit, car ce sont des durs à cuire, dans ces cabinets de Washington. Quand j’ai enfin entendu la voix de mon ancienne femme, j’ai lancé, aussi vite que possible : — Je n’appelle pas pour des reproches. Je suis très heureux que la petite soit là. J’ai juste besoin de quelques renseignements. À l’autre bout du fil, Washington D.C., il y a eu un long soupir de soulagement. Je pouvais ressen-tir la peur de Dorothy, sa crispation. — Juste quelques détails, mais importants. — Oui, Waldo. Elle va bien ?
78
Extrait de la publication
— Je lui ai dit que tu devais travailler. C’est la vérité, d’ailleurs. — Oui. Oui… Quels détails, Waldo ? — C’est… féminin. Est-ce que la petite sait se débrouiller toute seule pour les choses… fémi-nines ? — Oui, Waldo. Elle est comme une gosse, mais en même temps elle a gardé les automatismes d’une femme. Elle est autonome pour ça. C’est plutôt pour les relations humaines. Elle est rede-venue tellement candide. Et cette habitude qu’elle a maintenant de penser à voix haute. Elle a tiré sur la perruque d’un médecin en lui disant qu’elle était de travers. Elle a dit à une infirmière qu’elle sentait le bourbon. Et puis, tu vois, comme quand nous sommes allés au bord de l’océan et qu’elle est partie dans l’eau, elle est trop, trop imprévisible. Je suis terrifiée. Waldo, tu voudrais me poser d’autres questions ? — Il n’y a plus de médicaments à lui donner ? — Non. On me dit qu’elle a besoin de calme. Et d’affection. Je dois y aller, Waldo. J’ai entendu le « clac » du combiné reposé brusquement. Est-ce que quand on aime une fois, on aime pour toujours ?
Extrait de la publication
16 — Siegfried, il va falloir que tu m’aides. Je n’ai pas l’intention de faire venir quelqu’un d’étran-ger pour s’occuper de Lil. Pas si je peux faire autrement. — Ah bon ? Donc c’est le vieux schnoque qui va jouer au baby-sitter ? — Je n’ai pas dit ça. — J’ai dû mal comprendre. — J’aurai juste besoin d’aide, parfois. Tu as vu le coup qu’elle nous a fait avec son bain de minuit… — C’est toi qui en as porté un, de coup, au pres-tige de la région, en te baladant en slip, en pleine nuit. On n’en avait pas, jusque-là, des pervers, à Bareback. Et après, on prétend que ce sont les Indiens qui sont des sauvages. Personne sur cette planète – à part mes femmes – ne pourra dire qu’il m’a vu me trimballer en slip. Je préférerais…
80
Extrait de la publication
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents