Flics de mon cœur 2
76 pages
Français

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Flics de mon cœur 2 , livre ebook

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Description

Malika est agent de police au sein du commissariat dirigé par Joy Franchet. Cette dernière est chargée de faire équipe avec un nouvel agent, Lukas. Mais cette dernière ignore qu’il est un agent infiltré, un « bœuf-carotte » chargé de trouver la taupe qui donne des renseignements à un chef de gang, Akil Azmat. Elle ne sait pas non plus que c’est elle qu’il soupçonne. Quant à Lukas, il est prêt à tout pour obtenir les renseignements qu’il désire, même à succomber aux charmes de la jeune Maghrébine qui lui cache un terrible secret... Elle est sur le point de se marier et son fiancé n’est autre que le chef de gang tant redouté.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 46
EAN13 9782819100676
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Flics de mon cœur 2 : Malika De Pierrette Lavallée
«Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'une part, que les«copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective»et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration,« toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite»1er de l (alinéa 'article L. 122-4).«représentation ou Cette reproduction, par quelque procédé que ce soit,constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. » ©2016 Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com ISBN : 978-2-8191-0067-6
PROLOGUE C’est en tremblant que la silhouette se dirigea vers le quartier général du gang des Furious. Hombre savait qu’il n’avait rien à faire là, mais malheureusement il n’avait pas le choix, il était pris à la gorge, comme tous ici dans la cité. Lorsque le jeune qui montait la garde le vit surgir devant lui, plusieurs réactions se lurent sur son visage, l’effroi en voyant la façon dont Hombre était vêtu, puis la bravade en reconnaissant la personne qui se trouvait devant lui et pour finir, l’admiration en détaillant celui qui se faisait appeler Hombre. Même pas en rêve, espèce de petit merdeux, cracha-t-il. Je suis venu voir ton boss et ne me dis pas qu’il est absent ou une connerie de ce genre parce que je te jure que je te brise les rotules. À l’étage ! Hombre avança à pas lents, contrôlant sa respiration. Il ne devait pas montrer qu’il avait peur d’être face à cette bande de dégénérés, mais au contraire, se présenter à leur chef aussi impassible que possible. La silhouette grimpa les escaliers, ignorant les seringues qui traînaient sur les marches, l’odeur atroce à la fois d’urine et de sexe mais surtout, les cris et les hurlements qui retentissaient. Ici, c’était le territoire du chef de gang, tu mettais un pied dans ses affaires, tu te retrouvais vite fait à la morgue. Il s’arrêta devant la porte dans laquelle était plantée une hache, une menace pour ceux qui seraient prêts à faire tomber la tête de l’organisation. Seul un fou s’y risquerait ! Hombre prit une profonde inspiration et frappa au battant. La porte s’entrouvrit et une arme apparut. C’est Hombre ! signala celui qui venait d’ouvrir au chef qui s’était retranché dans le fond de l’appartement. Fais-le entrer, c’est toujours un plaisir de faire affaire avec lui ! Hombre avança d’un pas, le cœur battant. Il regarda droit devant lui, ne voulant pas voir les larmes dans les yeux de la fille qui venait visiblement d’être battue ou le jeune ado qui se piquait allégrement le creux du coude pour s’enfiler une de ces merdes que le Boss fabriquait.  Que puis-je pour toi… Hombre ? se gaussa le chef du gang en apparaissant. Héroïne, cocaïne, un nouveau cocktail de ma composition ? Ta tête au bout d’une pique, mais malheureusement, ça, personne ne veut me le donner ! Hombre, Hombre… Il ne faut pas me parler ainsi, susurra-t-il en sortant un couteau de sa poche et en le promenant sur le visage du nouveau venu, un accident serait si vite arrivé ! Je… Je suis désolé, murmura Hombre en serrant les mâchoires. Voilà, c’est beaucoup mieux ! le félicita le truand. À présent, réponds à ma question. Hombre prit une profonde inspiration. Il se détestait pour ce qu’il allait faire mais il n’avait pas le choix, c’était une question de vie ou de mort, la sienne et surtout celle de sa famille ! L’entrepôt vingt-et-un sur les quais… Il va y avoir une descente demain matin à la première heure. Le chef du gang fixa intensément Hombre. Beau boulot, lâcha-t-il, ils pourront venir, ils ne trouveront rien ! Sur ces mots, il fit un signe de tête à son second afin qu’il raccompagne son visiteur jusqu’au bas de l’immeuble. À peine ce dernier eut-il tourné les talons, qu’Hombre se précipita dans la ruelle qui séparait les deux blocs et vomit son repas… ou plutôt, sa culpabilité…
CHAPITRE 1 Malika Zainoun était de service au bureau des plaintes. Elle écoutait patiemment la vieille dame assise en face d’elle qui racontait en long et en large ses démêlés avec sa voisine.  Vous rendez-vous compte, mademoiselle ! s’exclama cette dernière. Odette a osé mettre dans son jardin un séchoir parapluie afin d’y accrocher ses… ses sous-vêtements. Elle venait de baisser la voix comme si le fait de prononcer le mot culotte ou gaine risquerait de la foudroyer sur place. Malika retint un sourire et poursuivit. Donc, Madame Perlin, si je comprends bien, vous voulez porter plainte contre votre voisine parce qu’elle étend sa lessive sur son terrain ?  Mais non ! soupira la septuagénaire, c’est à cause de Charles-Henri, il vole les dessous d’Odette et je les retrouve dans notre lit ! Qui est Charles-Henri ? Mon compagnon ! Reprenons, Madame Perlin, et… Appelez-moi Capucine, la coupa gentiment la retraitée, je pourrais être votre grande sœur, vous savez ! Malika faillit s’étrangler dans sa salive. Sa sœur ?! Elle était plutôt en âge d’être sa grand-mère, voire son arrière-grand-mère ! Très bien, Capucine. Donc Charles-Henri dérobe les vêtements intimes de votre voisine et ensuite les cache dans votre lit, c’est bien ça ? Oui, Mademoiselle, exactement !  Et vous voudriez que je passe la voir pour lui demander de ne plus mettre son linge à sécher à l’extérieur ? Oui ! s’exclama Capucine. Il faut que vous compreniez. Lorsque Charles-Henri a réalisé son petit méfait… Il est surexcité et… je suis fatiguée, il m’assaille de prévenances, me saute dessus à la moindre occasion et se frotte contre moi comme s’il n’en pouvait plus… Malika se dit qu’elle aimerait bien avoir un mari aussi performant à cet âge bien avancé lorsque Capucine poursuivit. … Et s’il n’y avait que ça, s’écria-t-elle, attirant l’attention de tout le commissariat à présent suspendu à ses lèvres. La semaine dernière, je l’ai vu, Mademoiselle, comme je vous vois ! Il était assis, devant la fenêtre, et regardait par celle d’Odette et sa queue s’est raidie ! Oui, Mademoiselle, toute droite qu’elle était ! Oh mon dieu, marmonna Malika à voix basse, dites-moi que c’est un gag ! Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et croisa le regard amusé d’un agent qu’elle n’avait encore jamais vu et qui devisait avec la Commissaire Franchet. Ce dernier gratifia la jeune femme d’un clin d’œil qu’elle lui renvoya dans la foulée. Vous m’écoutez, Mademoiselle ? Oui, Capucine, Charles-Henri était face à la fenêtre, le membre raide…  Et c’est alors qu’Odette sort sur sa terrasse et ce traître… Il passe devant moi, m’ignore royalement et file jusqu’à la porte. Je me dis que ce n’est pas possible, qu’il va faire demi-tour quand tout à coup pfffft, il quitte la pièce en trombe, passe par-dessus la haie comme s’il n’était encore qu’un jeunot et bave devant la voisine, qui se met à le caresser, là, devant mes yeux. Capucine s’exprimait tellement haut et avec tant de verve, que personne n’en perdait une miette… Y compris le beau brun qui n’avait pas encore quitté Malika des yeux. Tenant à lui faire bonne impression, elle afficha un sourire poli sur ses lèvres. De toute évidence, Capucine, Odette n’est en rien responsable de la situation. Vous devriez plutôt avoir une conversation avec Charles-Henri !
Mais j’ai essayé, cria Capucine, la voix tremblante, mais il ne m’écoute pas ! Je vous le dis, c’est à cause de ces morceaux de dentelle qu’elle accroche un peu partout ! Mon Charles-Henri ne peut pas résister ! Avez-vous tenté de discuteravec votre voisine ? Non, j’ai honte, voyez-vous, j’ai toujours pensé que Charles-Henri me resterait fidèle jusqu’à la mort et… Alors je vous le répète, vous devriez vraiment en débattre avec votre mari, lui expliquer que vous êtes malheureuse et…  Mon mari ? Mais je suis veuve depuis près de quinze ans, paix à son âme, énonça calmement la vieille dame, la main sur le cœur. Je suis désolée, Capucine, je pensais que Charles-Henri… Non, Charles-Henri est mon compagnon depuis près de six ans à présent, je l’ai récupéré à la fourrière, voyez-vous, et… Un mauvais pressentiment assaillit Malika qui ferma les yeux tandis que quelques éclats de rire retentissaient déjà dans la pièce. Capucine, je veux une réponse claire et nette de votre part ! dit-elle d’une voix froide. Qui est Charles-Henri ? Eh bien, mon labrador ! s’exclama Capucine comme une évidence. De qui croyez-vous que je parle depuis près d’une heure ? Malika ouvrit la bouche, la referma tandis que tout le commissariat s’esclaffait.  Écoutez, Capucine, malheureusement, ce genre de problème n’est pas du ressort de la police. Je vous conseille de tout raconter à Odette. Si elle est une personne de bon sens, elle n’affichera plus sa préférence pour des dessous sexy sous la truffe de Charles-Henri.  C’est ce que je vais faire en effet, affirma la vieille dame. Merci, mademoiselle, vous êtes une bien gentille fille ! Malika raccompagna Capucine jusqu’à l’entrée et lorsqu’elle revint sur ses pas, ses collègues l’accueillirent en applaudissant à tout rompre. Ouais, c’est ça, bande de nazes ! Moquez-vous de la pauvre Maghrébine qui s’est fait avoir par une vieille dame. Merci la solidarité ! Relevant la tête avec fierté, Malika se dirigea vers les vestiaires réservés aux dames, posa ses mains sur le lavabo, observa son reflet dans le miroir et… éclata de rire. Une fois qu’elle se fut calmée, elle sacrifia à l’appel de la nature, se lava les mains, rouvrit la porte et plongea son regard dans celui du nouveau venu. Celui-ci l’observait d’un air rieur ! Je n’aurais jamais imaginé en prenant mon poste ce soir, être de si bonne humeur avant de battre la semelle sur les trottoirs de la ville, énonça-t-il calmement.  Heureuse d’avoir rendu ta première soirée amusante, susurra-t-elle, mais elle aurait été encore meilleure si toi et moi nous étions retrouvés seuls dans une chambre ! Si tel avait été le cas, tu aurais pris ton service avec un sourire béat sur le visage. Tu es bien sûre de toi ! la taquina-t-il en croisant les bras sur son torse musclé. Oh, je peux t’assurer que tu aurais passé un moment idyllique, lui murmura-t-elle à l’oreille, si le cœur t’en dit, à l’occasion, fais-moi signe ! Tu es l’agent Malika Zainoun, c’est bien ça !  Ouah, dis donc, mais c’est que tu es un super flic, toi ! En à peine quelques minutes, tu connais déjà le nom de la plus belle fille de ce poste ! ironisa-t-elle en laissant courir son index sur sa chemise. Et toi, beau brun, comment t’appelles-tu ? Luc Audren, se présenta-t-il en lui prenant le bout des doigts. Pour te servir ! Sur ces mots, il inclina légèrement son buste en avant et posa ses lèvres sur le dos de la main de la jeune femme. Malika sentit une vague de chaleur l’envahir. Elle cacha sa gêne sous un rire forcé. Et gentleman avec ça ! Bon, ce n’est pas que...
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