Flics de mon cœur 4
70 pages
Français

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Flics de mon cœur 4 , livre ebook

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Description

Baldrick a toujours été amoureux de Naemi, sa meilleur amie, mais il ne lui a jamais avoué, pas même après la folle nuit qu’ils ont passée ensembles quelques années plus tôt car Baldrick est un profiler et se mettre dans la tête de meurtriers et de violeurs empoisonne son esprit et il ne voulait pas que Naemi en souffre. Si Naemi est parvenue à refaire sa vie, il n’en va pas de même pour Baldrick, toujours hanté par des images atroces et lorsqu’un nouveau meurtrier sévit au sein de la Cité, Baldrick sait qu’il va devoir mettre un terme à ses agissements. Mais c’est le moment que choisit Naemi pour revenir dans sa vie, Naemi qui lui avoue ne jamais l’avoir oublié, Naemi qui cache un sombre secret...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 39
EAN13 9782819100690
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Flics de mon cœur 4 : Baldrick

 

De Pierrette Lavallée

 

 

 

 

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« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

 

©2016 Les Editions Sharon Kena

www.leseditionssharonkena.com

ISBN : 978-2-8191-0069-0

PROLOGUE

 

 

L’homme regardait la femme allongée sur le plancher de la chambre qui tentait de ramper pour parvenir jusqu’à son lit. Il serra à nouveau les poings, observa ses phalanges légèrement meurtries et les porta à ses lèvres. Il sentit une vague de pouvoir courir dans ses veines à la vue de celle qui n’osait plus le regarder en face. Il espérait qu’elle avait compris la leçon et que plus jamais elle ne le défierait comme elle l’avait fait car c’était une chose qu’il avait en horreur !

Il se laissa tomber dans le fauteuil et la fixa intensément. Elle était comme toutes les autres, offrant son corps pour du fric, pour l’assurance de la sécurité. Ce genre de femmes le dégoûtait. Il la dévisagea, la tête légèrement penchée, et admira son œuvre. Elle avait la lèvre inférieure fendue et le sang coulait sur sa poitrine nue. Son œil droit était à moitié fermé et des vaisseaux sanguins avaient éclaté à l’intérieur, provoquant une hémorragie oculaire, conséquence de sa tentative d’étranglement. Son bras gauche était tordu dans un angle improbable et il admira avec fierté les coupures sanglantes qu’il lui avait occasionnées avec un cutter sur ses cuisses nues… Mais il avait fait très attention. Il avait utilisé des gants, ne l’avait violée qu’avec les objets qu’elle emportait dans son sac. Il connaissait les pièges à éviter et savait que jamais elle ne le dénoncerait… Qui la croirait de toute façon ? Il pouvait lire sur son visage la question qu’elle se posait… Pourquoi ? Parce qu’il en avait le pouvoir, la possibilité et surtout l’impunité.

Il poussa un rugissement de plaisir lorsqu’elle se mit à pleurer, lorsqu’elle comprit qu’il n’éprouvait aucune compassion, aucun regret pour ce qu’il avait fait. Elle parvint enfin à se hisser sur le lit et se recroquevilla sur elle-même, des larmes de sang ruisselant sur ses joues. Il resta là encore un moment avant de se lever. Il retira quelques billets de son portefeuille et vint les déposer sur la table de chevet, juste à côté d’elle. Elle se raidit, prête à recevoir un nouveau coup, mais ce dernier ne vint pas. Il se pencha vers elle et posa doucement ses lèvres sur les siennes, léchant la goutte de sang qu’il recueillit de la pointe de la langue.

img2.pngMerci, murmura-t-il. Grâce à toi, elle ne souffrira pas ce soir…

 

img2.pngHé, réveille-toi, bon sang… Tu viens de faire un putain de cauchemar. Je tiens à dormir, moi !

L’homme émergea en sursaut, s’imaginant être à nouveau dans cette chambre avec cette femme. Il se leva d’un bond du lit et recula comme si celle qui se trouvait avec lui dans le lit lui faisait soudain horreur. Il ne se rappelait même plus comment elle s’appelait… Amy… Rany... Chanie… La seule chose dont il se souvenait, c’est qu’il l’avait draguée dans un bar, qu’il l’avait ramenée chez lui… et que de toute évidence, ce fut une très mauvaise idée.

img2.pngHé, la fille ! Il est temps que tu te barres !

img2.pngHein ? Quoi ? marmonna-t-elle en entrouvrant un œil. Il est trois heures du mat’, et je te signale qu’on n’a même pas baisé !

img2.pngJe me fiche de ce qu’on a fait ou pas ! Je veux juste que tu te tires d’ici ! Je te commande un taxi !

Elle poussa un juron et lui lança sa chaussure à la figure qu’il évita avec habileté. Il n’aurait jamais dû faire ça, pas pour tenter de s’occulter de l’esprit une autre femme, une autre nuit ! Comme il l’avait promis à la fille, il passa un coup de fil à une compagnie de taxi et un quart d’heure plus tard, il l’accompagnait jusqu’à ce qu’elle soit en sécurité dans le véhicule. Il tendit une liasse de billets au chauffeur qui le remercia d’un sourire.

img2.pngC’est toujours un plaisir de bosser avec vous ! Vous êtes un vrai gentleman !

    Un vrai gentleman… tu parles, pensa-t-il en retournant chez lui. Pourquoi je me sens comme une vraie merde alors ? Il claqua la porte de sa maison, le cœur battant, la nausée au bord des lèvres. Il jeta un coup d’œil à son reflet, vit ses cheveux blonds ébouriffés, ses yeux d’un bleu azur cernés par le manque de sommeil… Il savait qui était la responsable de ses insomnies et ça ne pouvait pas continuer ainsi. Il allait devoir prendre des mesures radicales et trancher dans le vif !

Il observa ses poings et prit la direction des sous-sols. Il avait de l’énergie à dépenser et la seule solution pour l’instant était de s’acharner sur le sac de frappes. Ensuite, il ferait son travail…

 

CHAPITRE 1

 

 

Dès qu’il entra dans le poste de police, le silence se fit et tous les regards se braquèrent sur lui. Il faut dire que Baldrick Stevajson en imposait, que ce soit par la taille, il mesurait un mètre quatre-vingt-dix-sept, ou par sa stature impressionnante qui aurait plus convenu sur un terrain de basket ou encore de rugby ou même par sa prestance. Dès qu’il entrait quelque part, il imposait une sorte de respect chez tous les hommes et de la concupiscence chez les femmes qui soupiraient dès qu’il posait les yeux sur elles. Et aujourd’hui n’échappait pas à la règle. Il coinça sa paire de Rayban au-dessus de sa tête et se dirigea d’un pas tranquille vers le panneau d’affichage. Il serait en patrouille toute la journée avec Zainoun… La journée s’annonçait d’ores et déjà plus que pourrie.

Il se rendit dans les vestiaires et enfila sa tenue officielle, rangea ses affaires dans l’armoire métallique mise à sa disposition et partit à la recherche de sa collègue. Il la trouva à la machine à café, observant tranquillement les alentours.

img2.pngSalut, Zainoun, toi et moi allons devoir bosser ensemble toute la journée.

img2.pngOuah, surtout cache ta joie, Stevajson, j’en ai autant à ton service, marmonna Malika en avalant une gorgée de son café.

img2.pngJe n’ai pas le droit à un « De toute façon les Maghrébines n’ont pas leur mot à dire », ou encore « C’est bien de la Commissaire à forcer une fille du soleil à bosser avec un mec des glaces » ou encore…

img2.pngC’est bon, Baldrick, soupira-t-elle, laisse tomber, je ne suis pas d’humeur. On ferait mieux d’y aller !

Ce dernier emboîta le pas à la jeune femme en fronçant les sourcils. Ce n’était pas du genre de Malika de ruminer toute seule dans son coin. Elle avait son franc-parler et même si ça déplaisait à beaucoup de monde, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle était on ne peut plus franche. Baldrick s’installa au volant du véhicule de service tandis que Malika prenait place à ses côtés et ils se mirent en route.

img2.pngBon alors, tu craches le morceau ? On ne va pas passer les six prochaines heures dans un silence morbide.

img2.pngC’est juste qu’il s’est passé quelque chose à La Cité, il y a deux jours, une de mes anciennes informatrices m’a appelée pour me demander de l’aide mais malheureusement, je ne peux rien faire et ça me gonfle !

img2.pngTu veux en parler ? lui proposa-t-il.

Malika se tourna vers lui et le regarda d’un air suspicieux.

img2.pngTu peux me dire pourquoi tu fais ça ?

img2.pngFais quoi ? marmonna-t-il.

img2.pngÊtre gentil avec moi alors qu’habituellement, tu t’adresses à moi comme à une véritable chienne. C’est… perturbant, énonça-t-elle.

img2.pngTout simplement parce que j’ai des emmerdes également et que pour éviter d’y penser, je préfère qu’on discute des tiennes, ça te va ?

img2.pngOuais… bon, marmonna-t-elle.

Elle resta silencieuse quelques minutes et reprit.

img2.pngAs-tu entendu parler du Tortionnaire ? lui demanda-t-elle soudain.

Baldrick se raidit et ses phalanges blanchirent tandis qu’il enserrait le volant de toutes ses forces.

img2.pngOui, pourquoi ? demanda-t-il pourtant d’une voix neutre.

img2.pngParce qu’il y a deux nuits il a remis ça, dans La Cité.

img2.pngIl s’était pourtant tenu tranquille un moment et…

img2.pngSi un mois pour toi signifie beaucoup, je pense que pour ces femmes ce délai n’a pas été suffisant. Carrie est la meilleure amie de Sonia, mon indic’, ce sont deux prostituées et il y a deux soirs, elle est allée à un rendez-vous avec un client. Elle le connaissait mais soudain, tout s’est emballé et elle est ressortie de là sur une civière !

img2.pngToujours le même mode opératoire ? questionna Baldrick dont un nerf battait sur sa joue.

img2.pngOui, coups violents portés au visage, étranglement à l’aide d’une écharpe, viol à l’aide d’objets, les cuisses tailladées… Merde ! s’écria Malika, j’en viens à regretter qu’Akil soit en taule ! Les détraqués dans le genre de ce type s’y seraient repris à deux fois avant de s’en prendre aux tapineuses, parce qu’on dira ce qu’on voudra mais Azmat prenait soin de ses filles !

img2.pngMalika ! s’exclama Baldrick outré, tu ne peux réellement pas croire une chose pareille ?

img2.pngFranchement ? Je ne sais plus… Je suis allée voir Carrie à l’hôpital hier soir, c’était affreux ! Elle est terrorisée, elle n’a rien voulu dire, comme les autres… Elles ont toutes peur qu’il ne vienne finir le travail. En plus, ce taré couvre ses arrières, il porte des gants, ne laisse aucune empreinte sur place, aucune trace ADN, c’est comme s’il savait précisément ce que nous allions chercher ! Mais je peux te promettre une chose, c’est que cette pourriture n’en a plus pour très longtemps.

img2.pngBon sang, Zainoun, je n’aime pas le ton de ta voix. J’ai l’impression que tu t’apprêtes à faire une connerie, une grosse connerie !

img2.pngMerde, je...

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