Le feu d Orphée
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Description

De publication en publication, Patryck Froissart saute allègrement du roman à la nouvelle, de la prose à la poésie, du conte fantastique au récit réaliste.
Dans Le feu d'Orphée, notre auteur alterne et file en un même ouvrage, sur un thème unique et obsédant, des textes de forme poétique, des récits d'apparence prosaïque, des contes du genre fantastique constituant autant d'épisodes successifs du combat surnaturel que mène le personnage contre le dieu solaire qui lui ravit régulièrement la femme idole.
A chacun des enlèvements, des fugues et des disparitions de son icone, le héros de cette quête sans fin se lance à sa recherche dans les contrées les plus éparses, réelles ou imaginaires, mêlant rêve et vécu, délires et souvenirs, traversant les siècles, réincarnant l'idéale en une succession de personnages féminins, recréant leur idylle, toujours éphémère, dans les mythes les plus exotiques et dans les cultures les plus diverses.
Le voyage hallucinant d'un personnage que dynamisent, paradoxalement, le rapt et l'intermittence de l'aimée...

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Publié par
Publié le 13 octobre 2016
Nombre de lectures 7
EAN13 9782367910611
Langue Français

Extrait

LE FEU D’ORPHÉE, DE PATRYCK FROISSART – CONTE FANTASTIQUE
1 SEPTEMBRE 2016 ADMIN LAISSER UN COMMENTAIRE
Le feu d’Orphée, de Patryck Froissart-Recueil de poésie
Présentation: Depublication en publication, Patryck Froissart saute allègrement du roman à la nouvelle, de laprose à la poésie, du conte fantastique au récit réaliste.
Dans« Le feu d’Orphée », notre auteur alterne et file en un même ouvrage, sur un thème unique et obsédant, des textes de forme poétique, des récits d’apparenceprosaïque, des contes dugenre fantastique constituant autant d’épisodes successifs du combat surnaturelque mène lepersonnage contre le dieu solaire qui lui ravit régulièrement la femme idole.
A chacun des enlèvements, des fugues et des disparitions de son icone, le héros de cettequête sans fin se lance à sa recherche dans les contrées lesplus éparses, réelles ou imaginaires, mêlant rêve et vécu, délires et souvenirs, traversant les siècles, réincarnant l’idéale en une succession depersonnages féminins, recréant leur idylle, toujours éphémère, dans les mythes les plus exotiques et dans les cultures les plus diverses.
Le voyage hallucinant d’unpersonnageque dynamisent, paradoxalement, le rapt et l’intermittence de l’aimée…
Pour commander le livre papier,cliquez ici. A noter que le livre est également disponible auprès de votre libraire.
Pour commander le livre numérique,cliquez-ici. L’auteur : Membre de la Société des Gens de Lettres Lauréat dupElan » rix « du meilleurpoète au service de la paixjuste après un certainLéopold Sedar Senghor. Patryck Froissart est originaire du Borinage. Il a enseigné dans le Nord de la France, dans le Cantal, dans l’Aude, au Maroc, à La Réunion, à Mayotte, avant de devenir Inspecteur de l’Education Nationale puis proviseur, et de diriger divers établissements à La Réunion et à Maurice. Retraité de l’Education Nationale, il continue à servir la francophonie à Maurice.
Avec «seLbienheureux»(iPagination Éditions), Patryck Froissart a été finaliste du livre numériql’année 2013 dans la catégorie littérature.ue de Extrait de l’oeuvre proposée : Il fut en un illustre temps en un lieu scintillant cepalais merveilleux, dit Ksar al Bahr, car ouvert sur la mer,qui n’avait sonpareil du levant au couchant et dont les coupoles dorées abritèrent le berceau fait dejade et d’ivoire et serti desplus précieusespierreries d’une princesse orientale que je baptisai Dame de Royauté.
Intelligente et belle, très tôt instruite enpolitique et maîtrisant la science, elle fut élevéepar le calife, sonpère,grand imam, émir des croyants, etpar sa mère aimée,jarya du sérail, chrétienne byzantine, dans l’esprit malprisé de la juste tolérance et dans l’art mal aimé de la clémence mesurée.
Premier de ses admirateurs, le calife habitua ses vizirs et ses courtisans à la voir assister aux majlis quotidiens pour être consultée sur l’ordonnance des affaires.
Nul donc ne s’étonnaqu’elle occupât le siège auguste etpaternel quand il vint à l’émir la lubie de conduire une armée du croissant sus à des croisés du levant. Hélas dans le hammam de la ville voisine au soir du second jour de marche militaire, un pernicieux poison perdit le souverain.
Ayant réuni le majlis laprincesse ordonnaque son toutjeune frère fût aussitôt vêtu de la darra’a royale et, coiffé d’un turban tout paré dejoyaux,juché sur l’alezan, le sabre au flanc, la lance en main, signalépar leparasol califal,promené par la ville en avant du cortège célébrant la bière de son père.
Intronisé dans un traumatisant éclat, l’infant terrorisé vite tyrannisa.
J’étais l’éminence au divan et le valet au lit de cette haute Dame. L’esprit jaloux et vacillant du nouveau calife en conçut forte haine et crucial besoin de me supprimer. Je sus déjouer ses ruses et deviner ses sbires. Il en fut insomniaque.
Par une lune pleine il advint que gémit plus que d’accoutumée le sloughi favori qui veillait sur le seuil de nos appartements. Furieux, sorti de lui, projetant grossièrement d’horribles imprécations sur les marbres des corridors, avant la rose aurore il fit égorger le fidèle et, pour que l’acte lâche eût le sceau légitime, dicta sur-le-tapis le décret ordonnant qu’on tuât tous les chiens connus du sultanat.
Obsédé par la foi, hérétique, que la princesse avait des litanies d’amants qu’elle rejoignait clandestine après la chute du jour, il fit illuminer toutes les rues toute la nuit et posta ses espions à toutes les croisées. Les marchands de tissus, les bijoutiers, les boutiquiers, les tenanciers de tous commerces furent tenus de fermer leurs étals du matin jusqu’au soir et de les ouvrir grands et bien éclairés dès l’appel du maghreb. Il parcourut les voies, noctambule, en grande pompe et, par obséquieux mimétisme, au bout de peu de temps, les ruelles animées resplendirent de faste et de plaisirs nocturnes. Puis d’un coup le potentat déambula dans un costume de fellah, hirsute et fatigué, sillonnant solitaire une ville festive et s’enquérant fiévreux auprès de ses veilleurs des escapades hallucinées de sa sœur dépravée : mais dans cet âge-là, elle n’avait que moi. Il tenta de forcer son alcôve. Elle le fit chasser. Alors, par un dépit douteux, refoulant de nébuleux désirs, il persécuta, méthodique et sanguinaire, toutes les femmes du royaume.
Contrefaisant Néron, il brûla sa capitale. Ensuite il disparut.
Ma noble maîtresse, régente occulte, régna. Nous nous débarrassâmes de ses opposants…
(La fille du calife)
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