Annales de la Société académique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure
192 pages
Français

Annales de la Société académique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
192 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

fr«J.—rWZHT*MANNALESDE LAACADÉL IÉTÉDE NANTESDE LA LOIRE-INFÉRIEUREET DU DÉPARTEMENTDUCXAKEEPUBÉTABLISSEMENT D'UTILITÉPar Décret du 27 décembre 1877.e e5 de la 7 SénVolume1894DEUXIEME SEMESTRE.NAJNTES,DE LA SOCIETEMme vvc CAMILLE IMPRIMEURMELLINET, ACADEMIQUE,du 5.Place Pilori,L. SBC".MELLINET ET C>o,•4POÉSIESPar M. Emile BLANDEL.TRIOLETS CARNAVALESQUESIC'était un Pierrot fort coquetDont vous étiez la Golombine.Il vous offrait ungros bouquet,C'était un Pierrot fortcoquet.Remerciant le freluquet,Vous lui faisiez riante mine.C'était un Pierrot fort coquetDont vous étiez la Colombine.IIVous alliez tous les deux valsantAu son d'une folle.musiqueEnlacés, ravissant,coupleVous alliez tous les deux valsant.11 vous l'adolescenttenait,d'un frivole.Joyeux, plus proposVous alliez tous les deux valsantsonAu d'une folle.musique1521GIIIdélaissé,Seul, pauvre ArlequinVous tout bellebas,pleurant ingrate,Je à l'heureux !songeais passédélaissé.Seul, pauvre ArlequinEt volontiers casséj'auraisSur le dos de Pierrot ma batte.Seul, délaissé,pauvre ArlequinVous tout belle !bas,pleurant ingrateIVHélas ! Quelle ,perversitéVous ne l'aimiez pas davantage.Au vous l'avezprintemps quitté,Hélas! Quelle perversité.Et de notre rivalitéVous eussiez bruneri, volage.Hélas! Quelle perversité,Vous ne l'aimiez pas davantage.CHANSON JEUNE.des larmes deJ'ai pleuré joie!su lu m'aimaisLorsque j'ai queàCertain d'être heureux jamais,larmes de !J'ai ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 104
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

o,•4POÉSIESPar M. Emile BLANDEL.TRIOLETS CARNAVALESQUESIC'était un Pierrot fort coquetDont vous étiez la Golombine.Il vous offrait ungros bouquet,C'était un Pierrot fortcoquet.Remerciant le freluquet,Vous lui faisiez riante mine.C'était un Pierrot fort coquetDont vous étiez la Colombine.IIVous alliez tous les deux valsantAu son d'une folle.musiqueEnlacés, ravissant,coupleVous alliez tous les deux valsant.11 vous l'adolescenttenait,d'un frivole.Joyeux, plus proposVous alliez tous les deux valsantsonAu d'une folle.musique1521GIIIdélaissé,Seul, pauvre ArlequinVous tout bellebas,pleurant ingrate,Je à l'heureux !songeais passédélaissé.Seul, pauvre ArlequinEt volontiers casséj'auraisSur le dos de Pierrot ma batte.Seul, délaissé,pauvre ArlequinVous tout belle !bas,pleurant ingrateIVHélas ! Quelle ,perversitéVous ne l'aimiez pas davantage.Au vous l'avezprintemps quitté,Hélas! Quelle perversité.Et de notre rivalitéVous eussiez bruneri, volage.Hélas! Quelle perversité,Vous ne l'aimiez pas davantage.CHANSON JEUNE.des larmes deJ'ai pleuré joie!su lu m'aimaisLorsque j'ai queàCertain d'être heureux jamais,larmes de !J'ai ..." />
fr«J. — rWZ HT *MANNALES DE LA ACADÉL IÉTÉ DE NANTES DE LA LOIRE-INFÉRIEUREET DU DÉPARTEMENT DUCXAKEE PUBÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ Par Décret du 27 décembre 1877. e e5 de la 7 SénVolume 1894 DEUXIEME SEMESTRE. NAJNTES, DE LA SOCIETEMme vvc CAMILLE IMPRIMEURMELLINET, ACADEMIQUE, du 5.Place Pilori, L. SBC".MELLINET ET C>o, •4 POÉSIES Par M. Emile BLANDEL. TRIOLETS CARNAVALESQUES I C'était un Pierrot fort coquet Dont vous étiez la Golombine. Il vous offrait un gros bouquet, C'était un Pierrot fort coquet. Remerciant le freluquet, Vous lui faisiez riante mine. C'était un Pierrot fort coquet Dont vous étiez la Colombine. II Vous alliez tous les deux valsant Au son d'une folle.musique Enlacés, ravissant,couple Vous alliez tous les deux valsant. 11 vous l'adolescenttenait, d'un frivole.Joyeux, plus propos Vous alliez tous les deux valsant sonAu d'une folle.musique 15 21G III délaissé,Seul, pauvre Arlequin Vous tout bellebas,pleurant ingrate, Je à l'heureux !songeais passé délaissé.Seul, pauvre Arlequin Et volontiers casséj'aurais Sur le dos de Pierrot ma batte. Seul, délaissé,pauvre Arlequin Vous tout belle !bas,pleurant ingrate IV Hélas ! Quelle ,perversité Vous ne l'aimiez pas davantage. Au vous l'avezprintemps quitté, Hélas! Quelle perversité. Et de notre rivalité Vous eussiez bruneri, volage. Hélas! Quelle perversité, Vous ne l'aimiez pas davantage. CHANSON JEUNE. des larmes deJ'ai pleuré joie !su lu m'aimaisLorsque j'ai que àCertain d'être heureux jamais, larmes de !J'ai des joiepleuré Tu m'as mis le soleil au cœur Dans un baiser farouche ;premier maTes lèvres roses sur bouche, au cœur !Tu m'as mis le soleil vite oublié ma tristesseJ'ai En me mirant dans les grands yeux. Près de toi me trouvant moins vieux, tristesse.J'ai vite oublié ma Et suis fou comme à ans,je vingt Je l'aime de toute mon âme. de femmeEt devant tes charmes , fou ans.Je suis aussi vingtqu'à LACHE VENGEANCE. SONNET. belle et monSois et torture cœur,toujours belle, Ris de mes ris de ma tristesselarmes, amère, Anéantis enfin matoujours chimère,pour comme un chien de ton talon !Frappe-moi vainqueur celteJe saurai souffrir rancœur!Qu'importe! Tu oublier mam'as fait mère ;depuis longtemps Sur l'Océan du ma âme erre,désespoir, pauvre lu ris de tonCependant que regard moqueur! monJ'aurai tour! Tu vieilliras et tous ces charmes, Tu verseras sur un de larmes.eux jour pauvres sera venu toi fatal.Lorsque pour l'âge Peut-être vivrai dans la même ;je indigence Oh ! mais vois-tu celtej'aurai pourtant vengeance D'aller le voir mourir sur un lit !d'hôpital PÊCHEURS BRETONS. SONNET. leurs bateaux s'en vont surQuand perdus l'Atlantique, Sans voiles et sans ballottés lesmâts, flots,par Us inclinent le les rudesfront, matelots, Et murmurent tout bas d'unplus pieux cantique! Peut-être ils vont mourir loin du pays celtique Où leurs rêves hardis de marins sont éclos, lesEt veuves auront despour toujours sanglots En à dans !priant genoux l'église rustique vrais ils leursQu'importe, croyants, implorent saints, Ceux du Dieu clément connaissent les desseins:qui Anne le bon monsieur Saint-Yves!Magloire, d'Auray, Et souvent et ceux la mortl'ouragan passe, que Avait frôlés de caresses furlivesdéjà Se retrouvent heureux au cher d'Armor.pays LE VIEUX PÊCHEUR. le flot blanc d'écumeSur ce rocher oùsauvage brise en bondissant comme un fauveSe indompté, Le vieux s'estbreton, morne, arrêté,pêcheur l'Océan le cœur d'amertume.Contemplant plein Ce et l'heure où lesoir, s'allume,pharejusqu'à Il sera devantla,- rêveur, l'immensité, avec tristesse au beauSongeant temps regretté seul il son bateau dans la brume.Où dirigeait leIl était bien alors rudeplus patron de Brest àl'on rencontrerQue Quiberon,pût Mais les ans sont venus courber sa taille haute. Et le vieux de mer ne en ces beauxloup peut jours venir de ce de la côteQue contempler point La mer aimait tant et chéritqu'il qu'il toujours. LE MAL DES VILLES. SONNET. Le l'a voulu. tantôt dix anspère Depuis Le bambin allait conduire sur laqu'elle grève, Dans la ville là-bas caresse un autre rêve celui de venir sur les baisants.Que pêcher Il a les lourds habits desquitté paysans; Sur des livres il travaille sans trêve,jaunis Et lettre de lui mois sila est brève,chaque en les termestrouveQu'elle toujours méprisants. revient les voir auxPourtant, d'automne,lorsqu'il jours Beau comme un de la en la monotoneville, paix Du très humble c'est encor le bonheur! logis Mais il a bien sa; chimère,changé poursuivant Il a ses douleurvieilli, yeux pleurent quelque Et ce n'est son !bonneplus gas, pauvre grand'mère POÉSIE Par M. CAILLÉ.Dominique EXIL TERRESTRE. On dirait le tremble et incertainque jour doute, ; Et l'aube de naître.l'enfant,qu'ainsi que pleure Victor HUGO. Le nouveau-né ne maisrit,jamais toujours pleure, l'azur où tout à l'heureToujours pleure splendide Il du blondvoltigeait léger près séraphin. Il crie et se débat en vain: le corps d'argile, De en alourdit l'âmeplus plus pesant, agile la terre oublie un ciel sans lin.Qui, étroite,pour l'homme avec le s'accoutume a laPuis, temps fange, vautre et sa et saS'y perd grâce pureté d'ange: Le rire a les larmes de jadis.remplacé tombé d'un œil d'un œil ded'enfant,Mais, que femme, Un céleste luise en ce monde infâme,rayon nous rêvons de l'ancienAttristés, ;paradis Et tout et dans notreredevient âme.pur vierge
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents