Collection « Écrivez... et vendez tous vos écrits » -Guide pratique
Sommaire
Préface.
Votre manuscrit
Comment présenter votre manuscrit
Comment protéger votre manuscrit
Comment rédiger votre manuscrit
Comment écrire un ouvrage de fiction
Comment écrire un ouvrage pratique
Préface
CET ouvrage est en fait une nouvelle édition,uniquement électronique, d’un ouvrage déjà publiésous forme papier, à deux reprises. Il ne prétend pasà l’exhaustivité. C’est surtout un livre fondé surl’expérience. Il est destiné à vous aider à écrire votrelivre.
Vous voulez fabriquer un ouvrage sur papier ? Vousvoulez écrire un livre électronique ? Vous voulezpublier une « newsletter » sur Internet ?
Vous trouverez ici tout ce qu'il vous faut pour atteindrevotre objectif.
Attention ! Ce n’est pas un ouvrage de grammaire. Cen'est pas non plus un dictionnaire ou quoi que ce soitd'autre. Dans ces domaines, il existe d’excellentsouvrages sur le marché... et à des prix souventabordables : la plupart sont parus dans des collectionsau format de poche.
Cet ouvrage est un ouvrage pratiques, dont la seuleambition est d’aider ceux qui, comme vous, ont «quelque chose à dire »... à l’écrire.
Bonne lecture... et à bientôt l’espoir de connaître unjour vos écrits.
L’auteur
Comment présenter votre manuscrit.
« COMMENÇONS par le commencement », dit lasagesse populaire.
Le commencement, c’est un ouvrage écrit sur papier.Plus tard, vous verrez les avantages et lesinconvénients de l’édition que l’on a pris l’habitude dequalifier d’« électronique ».
Quel est votre votre objectif ? écrire un roman ? unouvrage de poésie ? le récit de votre vie ? un ouvragepratique ? Peu importe, vous devez, à un moment ouà un autre, rédiger votre manuscrit.
Une petite remarque à propos du manuscrit.
Votre « manuscrit » ne garde ce nom que parce quela tradition le veut ainsi. Aujourd’hui, de plus en plusd’auteurs rédigent directement sur leur machine àécrire, voire sur leur micro-ordinateur avec un logicielde traitement de texte.
On a bien tenté, eu égard à ce constat, d’imposer leterme de « tapuscrit », mais on ne peut pas dire quece fut un franc succès ! Vous savez que « leshabitudes ont la dent dure » !
De toute manière, si vous choisissez la voie del’édition « classique » (et même une autre, vous leverrez plus tard), vous devez présenterimpérativement un texte dactylographié à votre futuréditeur.
Autrement dit, que vous tapiez vous-même votre texteou que vous le fassiez taper par un ou une secrétairespécialisé(e) dans ce genre de frappe, la page (le «feuillet », si vous préférez, puisque c’est ainsi qu’on ladésigne) - base de « décompte » de votre ouvrage, «mesure » 1.500 signes et intervalles, pluscouramment abrégés en « signes ».
Cela signifie que chaque feuillet de votre manuscrit seprésente sous la forme de 25 lignes d’une « longueur» de 60 signes chacune. Le mot « signes », dans cecas, est utilisé aussi bien pour désigner une lettre
qu’un signe de ponctuation ou un espace entre deux.stom
Un « truc » pratique.
Si vous ne disposez que d’une modeste machine àécrire mécanique et que vous soyez contraint, pourdes raisons financières (ou simplement par goût) detaper vous-même votre manuscrit, fabriquez-vous une« forme ».
Une « forme », c’est une feuille de papier que vouspréparez à l’avance, en mesurant à l’aide de votremachine les 60 signes par ligne. Pour cela, il voussuffit de mettre, à l’aide de vos tabulateurs, la margede droite à 20 et la marge de gauche à 80 : rien deplus simple.
La préparation de votre forme.
Prenez une feuille d’un « grammage » suffisant -suffisamment épaisse, si vous préférez. Utilisez parexemple une feuille de 80 g, ce qui signifie qu’unefeuille d’une surface d’un mètre carré de ce papierpèse 80 g. Glissez-la dans le rouleau de votremachine à écrire. Faites un repère au crayon pourchacune de ces mesures en haut et en bas de votrefeuille ; ôtez-la. Avec votre crayon, tirez deux traitsverticaux reliant vos marques. Chacun d’euxcorrespond à une marge.
Remettez votre feuille sur le rouleau, en prenant laprécaution de glisser les marges ainsi représentéesjuste en face des taquets de marge. Choisissez uninterlignage double ou triple (interligne 2 ou 3), selonque votre machine frappe en gros caractères (style «Pica ») ou en petits caractères (type « Elite »).
Depuis le haut, sur la marge de gauche puis sur cellede droite, frappez une première série de deux points,l’un sur la marge de gauche, l’autre sur la marge dedroite. Tapez ensuite une deuxième série de deuxpoints en passant à la ligne du dessous, puis frappezune troisième série, etc.
La mise au point définitive de votre forme
Vous avez ainsi obtenu, au bas de votre feuille, deuxséries de points alignés verticalement sur la marge. Ilvous suffit maintenant de les compter. Sélectionnezles 25 du milieu, joignez avec un trait de crayon lesdeux du haut et les deux du bas pour obtenir deuxnouveaux traits, horizontaux cette fois-ci. Ca y est !Votre « forme » ou « calibre » ou « gabarit » estpresque prête.
Il vous suffit de repasser le rectangle que vous avezdessiné à l’encre, d’un trait assez épais.
A cinq lignes du dessus, tracez un second trait, soitd’une couleur différente, soit en pointilléssuffisamment gros de la même couleur.
Cette « forme » (ou « gabarit ») est très importante sivous tapez votre manuscrit avec une machinemécanique : elle vous servira constamment de repèreà glisser sous toute feuille sur laquelle vous écrirez.Ainsi, vous serez toujours sûr(e) d’avoir des feuillets «mesurant » 1 500 signes/page. Les débuts de chapitre(avec la ligne en pointillés) seront d’une « longueur »de 20 lignes x 60 soit 1 200 signes/page.
Quelles sont les raisons de toutes ces précautions ?
Vous allez comprendre tout de suite avec un petitexemple.
Supposez que, une fois votre travail fini, votredocument compte 357 pages.
Vous l’avez divisé en 20 chapitres.
cPhoaupritfraecil«itteormlebsecjaulsctuels»,iàmlaagfiinnedz’uqnueepcahgaeq,uaeufinmildleecinq centième signe. Autant vous dire tout de suiteque c’est rarement le cas !
Avec un calcul très simple, vous pouvez doncconnaître exactement le nombre de signes quecompte votre manuscrit.
L'importance du nombre de signes de votre manuscrit
Comptez : il y a 357 - 20, soit 337 pages de 1.500
signes chacune et 20 de 1.200 signes et intervalles.Autrement dit, vous avez écrit 337 fois 1.500 + 20 fois1.200 signes, soit encore un total de 529.500 signes.
Une petite remarque au passage : il est maintenantadmis comme norme que les séparations entre leschiffres supérieurs à 1.000 soient indiquées sous laforme d'un espace blanc (1 000).
Ici, vous trouverez des points pour une raison simple :lorsque vous effectuez la mise en page de votre livre,à moins de disposer d'un logiciel spécialisé trèscomplet, comme XPress, par exemple (mais aussitrès cher) qui permet de régler très finement lesespacements entre les mot et aussi ceux qui sontcompris à l'intérieur d'un mot, entre deux lettres, vousavez de fortes chances de voir votre logiciel vousécrire ceci : 1 000 000 000 (pour un milliard). Enécrivant 1.000.000.000, vous êtes sûr que vous faitesun bloc qui vous évitera cet inconvénient. Essayez etvous comprendrez.
Vous devez probablement vous poser au moins unequestion ! Vous vous dites :
Vos jambes ne changeront certainement pasd’apparence pour cette raison. Il n’empêche qu’il estde la plus haute importance pour vous de connaître cenombre.
Pourquoi ?
Lisez ce qui suit pour le savoir.
De l’influence du nombre de signes sur lesimprimeurs.
On dirait le titre d’un ouvrage de philosophie ! N’encroyez rien : en impression, la connaissance dunombre de signes est fondamentale.
Un imprimeur se moque totalement que votre livres’intitule « Réflexions sur l’influence du punch pris lesamedi soir sur les réflexes du conducteur du
dimanche » ou encore se nomme : « Comment éleverdes petits pois géants dans un aquarium nain ».
La première question que vous pose votre imprimeur,si vous choisissez de publier vous-même votreouvrage, vous le verrez - c’est : « Combien ? ».
sAtotuednotiyoenr!oCueqlau’inlteesnitgenidfieevpoaussqdué’itlovuerunilelredvuoudsroitchemin par un procédé aussi vieux que le monde,paraît-il !
Pas du tout ! Il aimerait tout simplement que vous luiindiquiez quelle est l’estimation du nombre de signesque comporte votre ouvrage.
De ce nombre quasi « magique » dépendent en effetbeaucoup de choses : la taille de votre livre, sonformat, le nombre de pages (encore que d’autresfacteurs viennent interférer) et surtout... le prix quevous allez devoir payer si vous faites imprimer votreouvrage vous-même !
En effet, en imprimerie, 400.000 signes coûtentenviron deux fois plus cher que 200.000 ! Ce n’est pasune règle absolue : une multitude d’autres facteursinterviennent dans la facture globale que vous aurez àrégler... à moins que ce soit votre éditeur.
Retenez donc bien ceci : connaissez le nombre designes que compte votre manuscrit.
Et pourtant, vous vous demandez de quoi il s’agit !
Cet élément explique pourquoi, à moins que vouspossédiez un micro-ordinateur et un logiciel detraitement de texte équipé d’un accessoire qui compteles signes, les lignes... et les paragraphes, vous ne