INTRODUCTION

Moustapha Lo

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• Publié par: moustaphalo
• Publié le: 09 août 2014
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• Langue: Français

Extrait

INTRODUCTION

La ville de Rome est située au centre de la péninsule italienne dans le sud de l’Europe et au nord de la méditerranée. Le site même de la ville, avec ses sept collines est un espace marécageux au bord du Tibre dans la pleine de Latium est propice aux échanges commerciaux. Le premier village indépendant se trouve surement sue la Palatin. D’autre se sont formées sur le Quirinal, l’Esquilin, l’Aventin, le capitole et sur les collines du Caelius. Au sommet de chaque colline se tient une citadelle protégeant les habitants puis ces villages ont fusionne pour former Rome. En fait l’origine de Rome sera évoquée dans plusieurs hypothèses de travails avec de différentes conclusions. Autrement dit certains auteurs anciens et modernes visionnent les sources originaires de Rome de manière différant.

Dans les lignes à suivre nous allons étudier l’origine de Rome à travers la légendaire troyenne ou d’Albe- la- longue puis Rome come une ville étrusque

I-

LES ORIGINES DE LA LEGENDE TROYENNE DE ROME

La naissance de Rome est évoquée dans des récits légendaires racontés par Virgile, Tite-Live et Denys d'Halicarnasse, entre autres. Dans L’Énéide, long poème à la gloire de l'empereur Auguste, Virgile raconte les aventures du troyen Énée, fils de Vénus. Celui-ci parvient à s'enfuir de Troie quand celle-ci est saccagée par l’une des peuples grecques les Achéens, avec un groupe de Troyens et en portant son père Anchise sur ses épaules. Il débarque dans le Latium en Italie du sud où son père Anchise, est mort. Lieu même où il fonde la ville de Lavinium après avoir pris la fille du roi Latium en mariage, Lavinie. Son fils Ascagne fonde Albe-la-Longue et devient le premier roi. Cette légende permet de donner à Jules César et son héritier Auguste une origine divine puisqu'ils se présentent comme les descendants d'Ascagne

Après Ascagne, douze rois se succèdent à Albe dont Silvius, Enée Silvius, Capys, Procas, etc. Le treizième, Numitor, est détrôné par son frère Amulius. Pour écarter tout futur rival, celui-ci fait de sa nièce, Rhéa Silvia, une vestale, c'est-à-dire une prêtresse de Vesta ayant l'obligation de rester vierge. Mais le dieu Mars tombe amoureux d'elle et de leur union naissent deux jumeaux, Romulus et Remus. La jeune vestale est emmurée. Amulius ordonne que l’on jette les jumeaux dans le Tibre. Ils sont découverts par la louve, qui les allaite, devant une grotte et sont élevés par le berger Faustulus selon Denys d'Halicarnasse.

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Devenus adultes, ils restaurent le trône de leur grand-père Numitor en tuant Amulius et décident de fonder une nouvelle ville. Cela les romains considère Albe la longue comme leur cité mère de Rome. Ils s'en remettent aux auspices pour savoir lequel d'entre eux régnera sur la ville, mais une dispute éclate entre les deux frères. En cela Tite live énumère la scène en affirmant sur son ouvrage, histoire romaine, que « Remus et Romulus étaient jumeaux, et leur âge ne pouvait donc pas décider lequel des deux serait roi. Ils remirent donc aux dieux le soin de désigner, celui qui devait donner son nom et des lois à la nouvelle ville. Romulus se rendit sur le mont Palatin, et Remus sur l'Aventin. Un combat sanglant s’en suivit entre les deux frères. Remus tomba mort. Suivant la tradition la plus répandue, Remus avait franchi d'un saut les nouveaux remparts élevés par son frère, et Romulus, transporté de fureur, le tua en s'écriant : « Ainsi meurt quiconque franchira mes murailles ! ». Romulus, resta le seul maître de la ville nouvelle qui prit le nom de son fondateur. Le mont Palatin, sur lequel il avait été élevé, fut le premier endroit qu'il eut soin de fortifier ». Puis l’autre version élaboré dans les récits légendaires que « c’était aux dieux protecteurs de ce lieu de designer par des augures celui qui donnerait son nom à la ville nouvelle, la fonderait et en aurait le gouvernement(…).Ce fut d’abord Remus qui obtient, dit-on un augure de six vautours, il venait de le signaler quand le double s’en présente a Romulus. Chacun d’eux fut proclame roi par son groupe : les uns faisaient valoir la priorité, les autres le nombre des oiseaux pour en tirer à eux la royauté. On discute, on en vient à la main, les colères dégénèrent en luttes meurtrière, c’est alors dans la bagarre, Remus tomba, frappe à mort ». En cela Romulus devient fondateur légendaire de Rome et le premier roi de cette cite. En fait cette légende pareille d’être le plus apprécié par plusieurs historiens anciens .Contrairement à cette légende certains chercheurs ou historiens considèrent que la ville Rome a pu naitre sous l’installation de l’ethnie étrusque sur ce site.

II-

ROME COMME UNE VILLE ETRUSQUE

Les archéologues ont prouve que le site de Rome était effectivement occupées e e dés le VIII siècle av J.C par des tributs latines et sabines. Au VII siècle av J.C les Étrusques, peuples installés en Italie du nord, conquièrent la région, fondent la ville de Rome et établissent un royaume. Avec plus de détaille pour beaucoup d’historiens, ce sont les Étrusques qui sont à l’origine de Rome en tant que cité. Nous pouvons prendre comme exemple de cette opinion les lignes que l’on lit dans un manuel paru récemment en Allemagne d’après Dominique Briquel :

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« ce sont des nobles étrusques qui, à lafinVIIe siècle av. J.-C., ont fondé du Rome (en étrusque: Ruma), Préneste et Tusculum comme villes de type étrusque. Le nom du fondateur mythique de la ville de Rome, Romulus, est à mettre en rapport avec le nom de famille Rumelna, attesté à Volsinies, et également avec le prénom Rumele. L’acte de fondation lui-même et les institutions religieuses et politiques de la Rome primitive témoignent d’une fondation étrusque de la ville ».

L’affirmation est ensuite appuyée sur différents éléments, d’ordre culturel (origine étrusque de l’alphabet latin) ou politico-religieux (concept de pomerium, place des rites religieux dans les moments importants de la vie de la cité, insignes des détenteurs du pouvoir, origine étrusque attribuée au nom populus). En cela Raymond Bloch qui dans « Que sais-je ? » évoque en 1946 son idée d’après ses recherches en affirmant que c’est : « avec l’apparition des Étrusques sur le sol latin, et c’est là le fait essentiel, l’État romain est donc né. Rome n’est plus un simple ensemble de bourgades aux liens assez lâches entre elles, mais une véritable ville […].L’unificationpolitique est dorénavant chose faite ». Autrement dit que les étrusques à leurs arrivées dans le site ont trouve, des tributs sabines et latines qui s’unissaient par des liens socio-cultures et ne vivaient que de l’agriculture, parviennent à s’allier avec eux et mis en point l’unification politique de ce fait Rome d’être considéré en tant que cité. De plus d’autres théories évoquent plus d’appréciation pour montrer appartenance de Rome en tant que ville Étrusque. Cependant on se tourne maintenant vers la perception que les Romains se faisaient de leur cité, à travers la présentation de son passé qu’en offrait le récit annalistique, il est certain qu’un point essentiel témoignait de la part que les Étrusques avaient eu dans sa naissance: le rituel de fondation que Romulus était censé avoir suivi était d’origine étrusque, et cette dette de la cité, apparaît clairement dans un récit comme celui que Plutarque fait, dans sa Vie de Romulus, du rite suivi lors de la fondation: « Après avoir enseveli Remus et ses pères nourriciers ensemble dans la Remaria, Romulus se mit à bâtir la ville. Il avait fait venir de Tyrrhénie des hommes pour le guider et lui enseigner en détail les rites et les formules à observer, comme dans une cérémonie religieuse. On creuse vers l’endroit qu’on appelle aujourd’hui le Comitium une fosse circulaire où l’on déposa les prémices de tout ce dont l’usage est légitimé par la loi ou rendu nécessaire par la nature. À lafin,chacun y jeta une poignée de terre apportée du pays d’où il était venu et on mêla le tout ensemble. Ils donnent à cette fosse le nom de mundus, le même qu’à l’Olympe. Puis on traça autour de ce centre l’enceinte de la ville, en lui donnant la forme

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d’un cercle. Le fondateur, ayant mis à sa charrue un soc d’airain, y attelle un bœuf et une vache, puis les conduits en creusant sur la ligne circulaire qu’on a tracée un sillon profond. Des hommes le suivent, qui sont chargés de rejeter en dedans les mottes que la charrue soulève et de n’en laisser aucune en dehors. C’est cette ligne qui marque le contour des murailles; elle porte le nom de pomerium, mot syncopé quisignifie «derrière» ou «après la muraille». Là où l’on veut intercaler une porte, on retire le soc, on soulève la charrue et on laisse un intervalle. Aussi considère-t-on comme sacré le mur tout entier, à l’exception des portes. Si l’on tenait les portes pour sacrées, on ne pourrait, sans craindre la colère divine, y faire passer ni les choses nécessaires qui entrent dans la ville ni les choses impures qu’on en rejette ». En ce rituel de Romulus beaucoup estime qu’elle est d’origines étrusques. De plus certains auteurs comme Tite live dans son livre 1 chapitre 35, page 9 mention l’influence des jeux étrusques sur ceux des romains en affirmant « qu’on présenta des chevaux de course et des pugilistes, qu’on avait presque tous fait venir d’Étrurie ». Généralement de part leurs esprits fondateurs et conquérants, les étrusques devenant de grande intellectuelles, d’enseignants, d’ingénieurs, poussent à plusieurs chercheurs à énumérer dans leurs conclusions de les considérer comme fondateur de la ville de Rome après avoir réconcilié avec la peuple sur place les latins et les sabines.

Conclusion

Ro me es t deven u l ’u n edes gran des pu i s s an c eàs u n e c ertai n eépo qu e de l’histoiremondiale.Departsesoriginesp,lusieurhsypothèsesdetravailétaient man œu vrés par des c herc heu rs ,des arc héo l o gu ese,t des hi s to ri en squ i en él abo ren t des c o n c l u s i odni fsféren ts .En c el a deu x l égen des ,Tro yen n eset Étru s qu es , o nétté avan c ées po u r expl i qu er l ’o ri gi n al i té de l a vi l l e ro mai n e.

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