Comme un funambule qui rêverait de s´envoler...

Nicolas Sermonet

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• Publié par: nico74power
• Publié le: 26 mai 2014
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• Langue: Français

Extrait

Comme un funambule qui rêverait de s´envoler...

Il était une fois garçon qui avait décidé très jeune que la poursuite de ses rêves était plus importante que tout au monde. L’histoire d’un enfant qui c’était jurer que sa ligne de conduite serait la même au fil des années. Il rêvait de voyage et d’aventure, de faire ce qui lui plaît, partir loin sans jamais se retourner, rechercher l’adrénaline dans la nouveauté. Il voulait fuir la monotonie d’une vie fixe, effacer sans cesse tous ses repères. Il est heureux de vivre, heureux de se lever le matin, heureux de se coucher le soir. Tout va pour le mieux, alors pourquoi changer de philosophie maintenant, il a toujours vécu sur ses objectifs un petit peu « Hakuna matata », c’est vrai, il n’y a aucun problème, si ça a toujours fonctionné, pourquoi changer ?

Ila une famille qui l’aide et lesoutient dans tout ce qu’il entreprend, qui est présente à chaque instant, qui a été présente à chaque grand moment de sa vie, qui la regardait grandir avec amour. Il a une femme qui l'aime, qu’il aime plus que tout, et dessine à travers le temps une belle histoire, où le début pourrait bien-être « il était une fois au pays des rêves », il se voit grandir à se coter, peut-être ne pas vieillir, mais du moins faire un grand bout de chemin à se coter. Il ne se lasse pas de la regarder dormir, de voir son sourire à chaque trait d’humour de leurs discussions, il vit un conte de fées, à l’image du rêve éveillé, car ils sont deux pour le partager. Il a mis sur qui il peut compter de jour comme de nuit, il sait pertinemment qu’ils n’ont pas toujours été d’accord mais qu’il faisait ce qu’il semblait être le mieux pour lui. Il ne se voit pas vivre sans eux, se séparer d’eux serait une montagne qui semble insurmontable, à coter Mont Godwin-Austen, semble être un sommet plus que franchissable. Sa vie et ses repères sont les trois groupes d’individus qu’il aime tant, il estprêt à tous sacrifier pour eux, mais ça, il ne veut pas le voir. Il ne réalise pas la chance qu’il a de tous les avoirs.

Il en veut toujours plus, le principe de « qui m’aime me suit ! » est pour lui une raison de vivre, il en veut toujours plus. Le quitte ou double, il ne connaît pas, pour lui, ça double, un point c’est tout, il n’imagine même pas se veut dire le quitte de cette formulation. Il n'a ni dieux ni maître, pas du point de vue anarchiste, mais pense être le seul à décider, pense se suffire à lui-même car pour lui le Mojo est là pour le porter, il s’apercevra bien plus tard que le Mojo n’y était pour rien, que c’était eux qui le soutenaient et l’amenais vers les sommets.

Il prend de grande décision, tout seul, sans rien ne demander à personne, il agit, et en parle à ses proches par la suite, et ils le suivent encore... Il ne voit toujours pas voir que ses actes peuvent avoir des conséquences, ou plutôt, des dommages collatéraux, qui pourraient bien faire chavirer son petit bateau, qui vogue bien souvent à contre-courant, enfin dans le sens de son propre courant. Le Norwegian pour lui et le Gulf Stream pour les autres, il joue au saumon et cherche peut-être la limite. Mais il a le Mojo, à quoi bon chercher plus loin, il est heureux comme ça, et c’esttout ce qui l’importe. Rien de plus, rien de moins que lui-même semble n'ira à le combler de joie. Supposition incertaine qui balance au-dessus du vide, surement trop près d’ailleurs, qui rendra la chute certainement inévitable. De la bière et des faces blanche, la vie est belle dans le cerveau de ce pauvre bonhomme qui ne connaît pas encore la chute, il a pris des claques dans sa vie, mais rejette la faute sur les autres, à chaque vilain tour, les autres étaient coupables, lui s’en fout, pour lui c’est çala liberté. La femme qui se barre est une salope, le pote qui l’énerve est un abruti,en toute philosophie, un besoin immense de s’auto-satisfaire, besoin de personne pour vivre. Être bien pour soi, pas pour les autres, son pays des bisounours sous le bras, il va laisser tout en plan, pour faire ce qui semble lui convenir.

Peu à peu, le Mojo s'estompe, il se repose dessus sans voir que celui-ci s'estompe un peu plus chaque jour. Il abuse, abuse encore et continue à abuser. Il fonce tête baissée dans le gouffre, continue à s'obstiner et commence à faire du mal autour de lui, il ne réalise pas, car il ne le veut pas, tout par en live, il devient irritable et agressif avec ceux qu'il aime. Il ne veut pas voir qu’il devient peu à peu ce qu’il ne veut pas être, mais trop fier il s’enferme et rejette la faute sur lesautres. Il cherche le

bonheur basé sur des mensonges et sur ses rêves pré-pubères. Il se ment, et joue au funambule céleste pour se prouver uneintégrité dans sa condition de vie. Il tente de se prouver que rien ne compte réellement, que l’avenir s’écrit sans passé et qu’il serait mieux ailleurs.

Les semaines passent, peu à peu il finit par être seul, il tourne le dos à sa famille, il voit très peu ses amis et sa princesse est parti avec le prince charmant. Le Mojo n'est plus là, tout s'effondre autour de lui. Mais le plus dur n'est pas la chute, c'est l'atterrissage, il s’en rendcompte, comme à chaque fois, toujours plus tard, toujours trop tard. Il sait à peine comment il s'est retrouvé là, il est venue, il a vu, à penser avoir vaincu. Il a voulu se laisser porter, compté sur lui-même et porter haut ses couleurs. Mais la réalité n’était pas celle-là, il avait besoin de ce qu’il a perdu, bien plus que son entourage ne l’imagine et bien plus qu’il ne l’imaginait lui-même. À jouer avec le feu, il se serait brulé les doigts, mais à jouer trop près du vide il tombe de haut. Malheureusement pour lui, il ne peut plus rejeter la faute sur les autres, il doit désormais assumer ses torts.

Moralité de l'histoire, il a perdu des choses, garder certaines, mais ne retrouvera pas cette sensation de plénitude, de jouissance céleste, qui lui faisais atteindre des sommets avec tant de facilité. Le Mojo n’yétait pour rien, c’était son entourage qui le faisait voler. Il y a bien un moment où il arrêtera d’être stupide et construira ses rêves, la touche backspace n’existant pas dans la vie réel, il assume, ouvre les yeux et se battrajusqu’àson dernier souffle pour ne plus commettre les mêmes erreurs.

Derrière chaque grand homme, il y a une femme, des amis et une famille. Mais pour cela, il faut que les trois parties soit traité à la Grandeur équivalente par l’homme. Car rien ne remplacera l’amour d’une femme, la sympathie des amis et le bonheur d’une famille. LES VRAIS SAVENT .