Un bouquet de pensées
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Description

A tout moment des pensées jaillissent drôles, inattendues, singulières...Alors, j'ai voulu rassembler celles qui ont encombrées mon esprit dans un recueil et les faire partager par le plus grand nombre...

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Publié le 26 avril 2012
Nombre de lectures 266
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

 UN BOUQUET DE PENSEES.
 Christian ROCQUET
    Sexe et femmes...
 La femme amoureuse est comme un timbre-poste, elle a un côté collant.  La femme est au mensonge ce que l'homme est à l'égoïsme.  Femme écervelée, pléonasme éculé.  Femme qui réfléchit porte de la verroterie.  Femme libérée, mari enjôlé,  Femme cajolée, mari prisonnier  Trouver l'âme soeur mène à l'inceste.  Par essence, le cerveau est masculin.  En avoir, dans la tête, c'est ne penser qu'au sexe.  Si le nombril est le centre de la terre, la lune n'est plus à sa place.  Les péripatéticiennes prennent leur pied.  Pucelles effarouchées et vierges affolées, même destin.  Pour faire l'amour, on peut se contenter de dessiner un ange et son arc.  Des amours préservés peuvent capoter.  Porter une femme aux nues c'est lui suggérer de se déshabiller.  Déclarer sa flamme est un sujet brulant.  Chez l'impuissant, il n'y a pas que les bras qui baissent.  La femme aime les vingt ans de son mari, supporte ses trente ans, trompe ses quarante ans, quitte ses cinquante-soixante ans ou devient veuve avec une certaine délectation et un sentiment de liberté retrouvée. L'homme aime son épouse jusqu'au lendemain du mariage, ensuite, advienne que pourra!  La femme trouve à l'amant les qualités absentes du mari. Le mari applique à son amante les interdits de l'épouse.
 Cent fois sur le métier...
 Le joaillier préfère être payé « rubis sur l'ongle ».
 L'épouse du bagagiste se fait la malle.
 Le berger se fie à sa bonne étoile.
 L'hôtelier se fait chambrer par sa femme.
 Au PMU, l'horloger parie sur les trotteuses.
 Le chauffeur de salle, pilote dans l'euphorie.
 Dire qu'un photographe déclenche son appareil est un cliché.
 Ecrire des articles est le quotidien du journaliste.
 Le jardinier qui entretient sa binette peut être bêcheur.
 Le boulanger chinois vend des baguettes.
 Le boucher taille une bavette avec sa souris.
 Le charcutier propose sa saucisse à un boudin.
 Le carrossier a un coup dans l'aile.
 Ma perceptrice est une femme imposante.
 Le charbonnier aime le pot-au-feu, le coiffeur la raie et l'antiquaire les buffets campagnards.
 Pour écrire son courrier, l'épistolier utilise des lettres que le facteur va ventiler en utilisant des chiffres.
 Un espiègle entrepreneur de pompes funèbres, musicien, écrit des nécros spirituelles.
 Météo.
 Le verglas n'admet pas les coups de patin.
 Verglas dans le Rhône, nombreux « têtes à queue ».
 La grêle est une chute de pluie psychorigide.
 Avalanche : neige qui ne tient pas en place.
 Quand il y a de l'électricité dans l'air, cela tourne à l'orage.
 Il faut avoir les cyclones à l'oeil.
 La foudre tombe en un éclair.
 Une forte chaleur sèche mouille les chemises.
 La gelée blanche est le linceul des routes.
 Tout va très mal, Madame la banquise.
 Orange qui givre réjouit le glacier.
 Crachin : vaporisateur des côtes bretonnes.
 Pluie : larmes de la sécheresse qui capitule.
 La tempête fait des vagues chez les marins pêcheurs.
 Jour de chasse.
 Poser un lapin peut soulever un lièvre.
 Chasseur à l'affût doit éviter les canons.
 Une épouse de chasseur n'est pas obligatoirement battue.
 « Je n'ai rien tiré » bredouille le chasseur qui rentre.
 Appuyer sur la queue de détente fait gicler la charge.
 Accident de chasse : Un dentiste plombé.
 L'esthéticien tire l'appeau.
 Non ! L'épagneul breton n'est pas têtu.
 Ouverture de la chasse au marais : c'est le canard day.
 Jour de pêche.
 Concours de pêche : festival de cannes ou guerre des gaules ?
 Fameuse, l'ablette du Gévaudan !
 La standardiste ne peut attraper que de la friture sur sa ligne.
 Lancer le bouchon un peu loin, naturel chez le pêcheur.
 Lorsque l'on asticote le pêcheur, tout de suite, il mord à l'hameçon.
 Au bout de la ligne, c'est la perche qui tend.
 Le poisson vorace pique sur le vif.
 Seigneur, qui n'a pas d'appât ne pêchera pas.
 Une journée sans ferrer, inutile de s'enferrer !
 Fan de la musique, le pêcheur utilise un micro-scion.
 Un comble : s'installer sur la même berge durant un an !
 Mot d'ordre pour le pêcheur en rivière : « Perche et ver! »
 Le pire à supporter : une carpe qui pose un lapin !
 Jour de match.
 Les porteurs de banderoles n'appartiennent pas toujours à des bandes drôles.
 Certains supporters sentent la « Porter ».
 Le footballeur risque d'être un amoureux du genre crampon.
 L'homme en noir peut être le deuil des espérances de victoire.
 Mieux vaut se faire siffler par l'arbitre que par la police.
 Mettre le ballon au fond du filet nécessite de trouver l'ouverture.
 L'ailier est toujours « border line ».
 Pour être meilleur buteur il faut être un tueur des surfaces de réparation.
 La surface de réparation est souvent en mauvais état l'hiver.
 Un joueur en forme se donne à fond.
 Jour d'étape.
 En montagne, les lacets nouent les muscles.
 Le mécano doit en connaître un rayon.
 La « bordure » longe le trottoir.
 Rouler en chasse-patate pour rejoindre le gratin du peloton.
 Rouler en éventail ne rafraîchit pas.
 Les forçats de la route se sont échappés.
 Le cycliste peut aimer le sucre candi sans être un suceur de roux.
 Dans le peloton l'haleine se mêle à celle des autres.
 Rouler en file indienne fait grimper, en flèche, la moyenne horaire.
 Pour pédaler, il est déconseillé de prendre une musette.
 Porteur d'eau, pas de quoi se bidonner tous les jours !
 Jour de course automobile.
 Les grands pilotes ne dorment pas au « Formule 1 ».
 Le conducteur difficile à doubler est un poison pilote.
 Sur la grille de départ les pilotes brulent d'impatience.
 Dés le signal du départ, dans les stands, les mécaniciens s'tendent.
 Un as du volant peut aussi jouer au badminton.
 Impossible de rouler en épi dans une épingle à cheveux !
 Sur les circuits, les tifosi voient rouge.
 Les séances d'essais m'ennuient à mourir.
 Objectif pour le champion : monter sur le podium quand cela marche bien.
 Quand l'épreuve se déroule sur un court circuit, l'ambiance est électrique.
 Jour d'élections.
 A l'issue des élections législatives, il y a plus de dépités que de députés.  Le comble du député : se rincer la glotte au bourbon !
 Tout compte fait, il vaut mieux un président bien en chair.
 Il est bienséant de siéger.
 Mieux vaut une absence remarquée qu'une présence qui passe inaperçue.
 La politique de la chaise vide est une désertion.
 Le représentant du peuple est un VRP des masses.
 Modifier un article de loi, c'est s'attaquer au genre et au nombre, sans requérir, nécessairement, une majorité plurielle.  Un train de sénateurs : un tortillard.
 Les travaux dans l'hémicycle se font parfois en roue libre, sans se braquer.
 Lorsque l'on remet son siège en jeu , on n'est pas certain de gagner dans un fauteuil.
 Le banc de l'élu peut devenir banc de l'accusé.
 Au Sénat presque tous sont sénagénaires !
 La sénatrice est une femme de chambre.
 Les élus reçoivent un mandat cossu.
 Un jour sans fin.
 Enlever le pain de la bouche peut être salutaire à celui qui s'étouffe.
 Vous ne ferez jamais prendre le car à un marin retraité.
 Pour un trappeur né sous une bonne étoile, c'est castor et peaux d'luxe.
 Abuser de l'eau de vie peut conduire à la mort.
 Quand le col est monté, quelle fierté !
 Le mâle qu'une femme se donne peut la conduire à jouir.
 Son ton glacial a jeté un froid !
 Le « feu » fut incinéré.
 Un discours enflammé a le goût de cendres.
 Un cas désespéré n'est pas le Pérou.
 Sans toi ma mie, je suis un croûton qui dessèche.
 La panne des sens est un arrêt total.
 Qui pistonne un noble, est un accélérateur de particule.
 Quoi de plus normal que de trouver une amende amère !
 Comme dit le boucher : la coque de noix prend le gîte.
 Roulé dans la farine et sans blé, on se retrouve sur la paille.
 Se creuser la cervelle taraude l'esprit.
 Dormir sur un matelas de billets met à l'aise.
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