Cours Douleur Fac [Mode de compatibilité]
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 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinDr Rémy COULOUMACRLC Val d’Aurelle -MontpellierUDOULEUR ET CANCER DOULEUR ET SOUFFRANCE eLa douleur n’est qu’une partie de la souffranceIl faut analyser et essayer de comprendre tenants et aboutissants qui font l’expression verbale du patient:Personnalité voire choix comportemental et/ou culturelEvènements de vie marquants, antérieurs à la maladie,parfois très anciens (ex. deuil non fait)Conséquences de la maladie, à la fois :PhysiquesPsychiquesFSaocmiialilaelsesCulturellesénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2DOULEUR ET SOUFFRANCE : Intrication + Aspect multifactoriel DANXIETEEDPECRPOERSEOUFFRANCELESSRISEOIONNCela impose l’intervention d’équipes pluridisciplinaires où le médecin de famille joue un rôle capitalMECANISME / GENESE DE LA SENSATION DOULOUREUSE= FUSEE A 3 ETAGES:Chaque étage= Fonctionnement d’une complexité croissante :Récepteur périphériqueMoelle épinièreCerveau et cortexChaque étage= Soumission à un grand nombre d’interférencesAu TOTAL=Le tout est interprété selon :nos us et coutumesnos cultures ethnique, religieuse, nationale, socialesnos émotions passées et présentes, notre mémoirenos croyances et notre subjectiviténotre besoin permanent de tout simplifier par d’hypothétiques relations de cause à effet
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2LA BIOCHIMIE / LA PLASTICITEMultiplicité des médiateursAu niveau périphérique: « soupe» inflammatoireNotion de seuil, de sensibilisation, de diffusionlors de transmission primaireAu niveau médullaire: Multitude de neuromédiateurs : substance P,acide aminé excitateur, neuro-peptides, endorphinesIntégration cérébrale encore plus complexeNotion de plasticité neuronale, de sensibilisationDs l’espace et le tempsNotion de diffusion des messagesDouleur projetée, rapportée, référée PHYSIOPATHOLOGIEAgression douloureuse tissulaireNocicépteurs cutanés et profondsTransmission primaireFibres afférentes Aet C1ercentre d’intégrationde filtragecorne post. moellede diffusionTransmission secondaireFaisceaux spinothalamiquesmédian (lent)latéral (rapide)RétrocontrôleTHALAMUSHypothalamus2èmecentreSystème limbique diffusionCortex sensitifCortex orbito-frontal Rétrocontrôle(Douleur précise)         (douleur  diffuse, émotion)
aC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-rEVALUATION QUALITATIVE (1)Essayer de différencier + déterminer l’importance de chaque type de douleursExcès de nociceptionDouleur permanente profonde paroxysmeDouleur inflammatoireDouleur viscérale spastiqueSans trouble neurologiqueAvec des irradiations aidant parfois au diagnostic étiologiqueeEVALUATION QUALITATIVE (2)Douleur neuropathiqueSystématiséeà un territoire nerveux car due à une agression ou destruction de structures ou de fibres nerveusesReconnaissableaisément par la clinique et la topographieComposante continueA type de brûlure le plus souvent, en trajetparfois à type d’arrachement, de tiraillementsComposante paroxystique extrêmement brève et hyperalgiqueFulgurances à type de décharge électrique (quelques secondes)Troubles de la sensibilitéHypo ou anesthésie avec :-Hyperpathie paradoxale= Allodynie, Hyperalgésie-Paresthésie= Fourmillements, picotements, sensation de froid, de bois mortilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recn
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2EVALUATION QUALITATIVE (3)Douleur psychologiqueSoit secondaire à l’irruption de maladie grave + très souvent survenue d’une dépression masquée (à rechercher systématiquement)Soit en rapport avec un état psychologique ou psychiatrique antérieur Soit en rapport avec des souffrances antérieures parfois très anciennes et mal cicatrisées (deuil non fait d’un proche, sévices dans l’enfance, rupture familiale)EVALUATION ETIOLOGIQUE (1)Douleur en rapport avec le cancerVolume tumoral et compression de voisinage(organes, nerfs, vaisseaux)Distension des séreusesInfiltration vasculaire et ischémieDouleurs osseusesSyndrome sub-occlusif
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2EVALUATION ETIOLOGIQUE (2)Douleurs dues au traitement du cancerPost-chimiothérapiques : neuropathie périphérique, mucitePost-radiothérapiques : plexite radique, grêle radique, mucitePost-chirurgicales : précoces inflammatoires ou tardives et plutôt neuropathiquesEVALUATION ETIOLOGIQUE (3)Toute douleur séquellaireDouleurs en rapport avec une pathologie non cancéreuseToutes les affections douloureuses pré-existantesToutes les pathologies douloureuses intercurrentes
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2EVALUER LA DOULEUR C’EST:Quantifier et Qualifier la douleurComparer la douleur avant et après traitementPour cela il faut :Choisir une méthodeet s’y tenir d’une visite à l’autrePour comparer: Noter la quantité de douleur sur un carnet de suiviEVALUER LA DOULEUR C’EST:Faire la différence entre la souffrance et la douleur qui sont intimement liées et non différenciées dans le discours du patientLa souffrance requiert une écoute empathique et un soutien familialLe traitement de la douleur requiert un traitement spécifique bien codifié essentiellement à base de morphine en cancérologie
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2EVALUER LE RETENTISSEMENT DE LA DOULEUR:PHYSIQUEde la mobilité : tendance à l’alitementappétitPSYCHIQUEDépressionTrouble de l’humeur IrritabilitéRenfermementFAMILIAL Lpae udvoeunlte luar   essotu luangee irmpasse pour les proches qui ne QUALIFIER LA DOULEUR:CHERCHER LA CAUSEEn rapportavec évolution néoplasique ou son TTEn rapport avec pathologie intercurrenteEn rapport avec pathologie antérieure connueANALYSER SON TYPE CLINIQUENociceptive parfois de type inflammatoireNeuropathique (territoire + caractéristiques cliniques)Psychologique ou plutôt souffrance globale du patientcancéreux
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2E. V. A. EVS : Echelle Verbale Simple en 5 ou 10 motsVotre douleur est :NulleFaibleMoyenneetroFTrès ForteENS : Echelle Numérique SimpleEVALUER ET SUIVRE L’EVOLUTION DE LA DOULEUR PAR UNE ECHELLE DE QUANTIFICATION SIMPLE ET REPRODUCTIBLE:3 ECHELLES SIMPLESEVA : Echelle Visuelle Analogique
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2Proposer une réponse thérapeutique significativec’est-à-dire efficaceEVALUER C’EST CROIRE CE QUE DIT LE PATIENT AVEC SES MOTSVoir et Entendre au delà des motsVOUS DEVEZ :
 )MR-MOCPIL– 01/10/70 engil esiM(amuoluoC .RsemîN-reilleptnoM enicedéM ed étlucaF0102-9002 eriatisrevinU eénnA rueluod te recnaC–  eigolorécnaC/ eigolocnO–BIM–  elcycemè2PRINCIPE DU TRAITEMENTDONNER TT de fond fixeAVOIR des prises à horaires réguliers :Soit de : Sulfate de morphine LPFentanyl transdermiquePREVOIR TT complémentaire = INTERDOSE, à prendre à la demande toutes les 3 à 4 heures :Soit de : Palier I ou II : paracétamol/Codéine ou paracétamol/dextropropoxyphène ou TramadolMorphine à libération immédiateDOULEUR PAR EXCES DE NOCICEPTIONMorphine/voies périmédullairesDouleurs Moyennes Morphine/voies parentérales+ Coanalgésiquesà SévèresMorphine/voie oraleOpiacés Agonistes -AntagonistesDouleurs Légères + Coanalgésiquesà MoyennesOpiacés Faibles + ParacétamolDouleurs LégèresNon Opiacés = + CoanalgésiquesParacétamol
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