PARASITOLOGIES INTESTINALS CHEZ LZS ENFANTS DE 0à10 ANS
52 pages
Français

PARASITOLOGIES INTESTINALS CHEZ LZS ENFANTS DE 0à10 ANS

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
52 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

mémoire de fin de cycle

Informations

Publié par
Publié le 24 mars 2015
Nombre de lectures 120
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

I
EPIGRAPHE
Ne craignez pas de faire le bien, mes fils, car tout ce
que vous semez, vous le moissonnerez aussi. C’est
pourquoi, si vous semez le bien, vous moissonnerez aussi le
bien en récompense.
Ne craignez donc pas, petit troupeau ; faites le bien ;
laissez la terre et l’enfer s’unir contre vous, car si vous
êtes bâtis sur mon roc, ils ne peuvent vaincre.
DαA 6 : 33-34
La vision sans travail c’est de la rêverie,
travail sans vision est une corvée. Mais le travail associé à
une vision vous apportera les succès que vous désirez…
Emile KABONGOII
DEDICACE
A toi Dieu, être suprême, le tout puissant de nous avoir mis ici sur terre n’ont pas
pour nous échouions mais pour que nous réussissions glorieusement.
A toi mon cher père KABONGO Ferdinand, pour nous avoir aidé à bien exercé notre
liberté de choisir, au delà de vos moyens vous vous été dépensé pour notre formation ;
A toi ma très chère mère BANKANGA Régine, pour vos conseils, prières et
affection ; recevez nos sincères et vives remerciement.
A toi mon grand frère Dominique MUYA, pour ton soutien tant moral que financier,
veuillez recevoir à travers ce canal ma profonde gratitude.
A toi ma très chère et tendre Suzanne KANUNKANYISHI et à ma progéniture ainsi
qu’a vous mes amis et compagnons de lutte pour votre amour, votre patience et le rôle aussi
réconfortant que vous jouez à mes cotés, recevez l’expression de mon amour, nous citons :
Nico TSHIBANGU, Antoine KONDO, Junior BUSAMBU, Ben OMARI, Joël KAPENGA,
Grace KASANGULE, Solange KASONGO LUBUNDA, Jacques KABANGO, Christian
KAYAMBA, Félix KISANSUE.
Nous vous dédions ce travail, fruit d’une patience et d’un courage remarquable, qu’il
soit pour nous le signe d’un indéfectible attachement.
Emile KABONGO
AVANT-PROPOSIII
Ce travail, symbole de maturité acquise au cours de notre formation du second cycle,
n’est pas seulement le fruit de nos propres efforts, mais hélas le résultat de collaboration de
tous ceux qui se sont dévoués pour notre formation.
Pour cela, il nous sera très ingrats de passer sous silence sans remercier les
différentes personnes qui ont concourues à son élaboration.
Nos remerciement s’adressent au professeur Dr Oscar LUBOYA NUMBI qui en
dépit de ses nombreuses occupations a bien voulu accepté la direction de ce travail.
Nos remerciement s’adressent aussi à toutes personnes qui de loin ou de prêt à
contribuer à l’élaboration de ce présent travail, plus particulièrement à Suzanne
KANUNKANYISHI.
Nous pensons aussi à toute notre famille, oncles et collègues : Vicky KABONGO,
Stany KABONGO, Thethe KABONGO, Marie KABONGO, Godet KABONGO,
EtienneMarcel Jonathan Jéthro trouvez ici l’expression de
ma gratitude pour tout ce que vous fûtes pour nous.
Emile KABONGO1
INTRODUCTION
Très largement rependues à travers le monde, les parasitoses intestinales constituent
un réel problème de santé publique. Elles présentent une prévalence élevée dans de
nombreuses régions. L’amibiase, l’ascaridiase, l’ankylostomiase et la trichocéphalose
comptent parmi les dix infections les plus rependues au monde(1).
En effet, elles sont particulièrement sévères chez les enfants chez qui elles peuvent
engendrer une malnutrition, déshydratation, anémie et baisse de la résistance aux infections
pour ainsi conduire à une mortalité.
Réel problème de santé publique surtout en Afrique où la promiscuité, le manque
d’eau potable et d’installations sanitaires se font sentir.
A Lubumbashi, les parasitoses intestinales sont responsables d’une mortalité et
d’une morbidité importante au sein de la population infantile. Nous avons jugés important de
mener une étude sur les enfants de 0 à 10ans qui consultent l’HGR KISANGA car cette partie
de la ville présente des facteurs favorables au développement de ces parasitoses intestinales.
Notre étude concerne les enfants âgés de 0-10 ans qui viennent en consultation dans
le service de pédiatrie et de laboratoire de l’HGR KISANGA de la commune Annexe.
I.1 ETAT DE LA QUESTION2
Selon l’OMS, rependues pratiquement dans le monde entier, les parasitoses
intestinales présentent une prévalence élevée dans de nombreuses régions, l’amibiase,
l’ascaridiose, l’ankylostomiase et la trichocéphaloses comptent parmi les dix infections les
plus fréquentes au monde. Si elles ne s’accompagnent d’une mortalité relativement faible, les
complications ne sont pas rares et de nombreux cas exigent une hospitalisation (2).
Dans de nombreux pays, ces parasitoses soulèvent de sérieux problème sur le plan
sanitaire et social en entrainant une malabsorption, des diarrhées, une spoliation sanguine, une
altération de la capacité de travail et un ralentissement de la croissance. En outre, d’autres
parasitoses telles que l’angiostranguloidose abdominale, la capillariose intestinale et
l’anguillulose sont importantes en santé publique sur le plan local ou régional.342 enfants ont
fait l’objet de l’étude ; la prévalence globale étant de 54,4% donc plus de la moitié des enfants
sont parasitée. Le taux de distribution en fonction du temps est très élevé au mois de mai avec
un % de 63,1% et très bas au mois de mars 29,7%. L’infestation notée pour le sexe masculin
semble plus élevée que celle notée pour le sexe féminin avec de taux respectifs de 57,5% et
51,2%. Les enfants âgés de 4 à 6 ans ont l’indice d’infestation le plus élevé. (1)
Selon les estimations pour l’année 2002, on évalue à 3,5 milliards le nombre des sujets
infectés par des parasites digestifs 450 millions le nombre de malade chaque année, les
ascaris, les ankylostomes et l’amibe dysentérique occasionneraient à eux seuls 195000 décès
dans le monde. (2) Les parasitoses intestinales sont pour la plupart d’entre eux, un reflet
direct du niveau d’hygiène individuelle et collective. L’explosion démographique et la
tendance à l’urbanisation des populations des pays défavorisés engendrent la multiplication
des bidonvilles ce qui fait redouter, dans l’avenir, un accroissement supplémentaire de cas de
parasitoses intestinales. Une étude coprologique et sérologique a été menée à l’hôpital de
MAHAJANGA (Madagascar) afin d’appréhender la situation des parasitoses digestives de
cette région. Le deux tiers des selles examinées contiennent un ou plusieurs parasites
intestinaux. Les protozoaires sont particulièrement fréquents 47,7% ainsi que les nématodes
23,4% ; les cestodes 3,2% et trématodes 3,7% sont des parasites plus rares. La sérologie
amibienne (positive chez 31,2% des sujets) ainsi que les examens microscopiques (positifs
dans 12,5% de cas) démontrent une circulation de l’amibiase dysentérique qui doit être
envisagée comme une des étiologies possible des syndromes dysentériques chez les habitants
de cette région. (3)
3
Les parasitoses intestinales constituent un véritable fléau dans les pays en voie de
développement où la plupart des malades présentent également des nématodoses. L’oxyurose
qui en fait partie, et l’helminthiase la plus fréquente dans le monde. Le manque d’hygiène, la
promiscuité sont des facteurs favorisants. (4)
Elle touche préférentiellement les enfants mais tous les âges peuvent être concernés.
L’helminthe entraine, grâce à son cycle strictement infraliminal intestinal des symptômes
digestifs, mais il peut être responsable des signes extra digestifs chez certains, agitation et
insomnie qui sont associes à l’oxyurose, peuvent entrainés une chute du rendement scolaire et
de la capacité d’apprentissage. (4)
Elles sont un phénomène classique chez l’enfant et occupe une place importante dans
l’ensemble de la pathologie infantile notamment dans les pays du tiers monde du fait des
conditions climatiques et hygiéniques trop souvent précaires, les parasitoses intestinales
occupent trop souvent une place non moins importante en matière de la prévalence des
différentes espèces des parasites varie d’une région à une autre.
Affections graves, car souvent associées entre elles ou avec une autre maladie
parasitaire te

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents