MON PARRAIN ANDRE

Patricia Couchot, Diwiha

Description

Ma marraine est bien-sûr ma Grand-Mère.
J'aurais tout le loisir de vous en reparler de Bonne-Maman plus tard.
Car je suis dans l'impossibilité d'en faire un tour aussi succinct que je l'ai fait pour Jackie, mon Papa et pour André mon Parrain..
Pour Maman Idem. Il y a beaucoup à raconter.

Informations

• Publié par: diwiha
• Publié le: 16 janvier 2013
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• Langue: Français

Extrait

P a g e|1 MON PARRAIN ANDRE. Pour mon Baptême à la chapelle de la Maternité 2 jours après ma naissance, mon parrain avait été pris à l'emporte pièce, au hasard, dans la rue par ma grand-mère. C'était parait-il un pauvre clochard alcoolique, qui était reparti dans son anonymat une fois son action accomplie. Donc impossibilité de le retrouver si je l'avais souhaité. La Vérité est toute autre. André mon Parain était en fait l'amant de ma grand-mère que ma mère n'a jamais accepté, ni aimé. Un jour au sortir d’une sieste, je vois un homme ouvrir la porte de ma chambre, je me lève dans mon petit lit, tends mes petits bras et l’appelle Papa. Plus tard j’ai su que c’était lui mon visiteur et celuide bonne-maman. Un des reproches qu'elle lui faisait était son penchant évident pour la bouteille. Un jour que j’étais dans un car avec maman, un homme me sourie et viens pour direlui dire bonjour et pour m’embrasser. Maman profitant de l’arrêt, me fait descendre en catastrophe, bien que nous devions aller plus loin. Il a été tellement pris au dépourvu par sa réaction, qu’il est resté scotché sur place. Tant et si bienqu’il n’a pas eu le réflexe de nous suivre. Et le bus est reparti avec lui dedans. Telle a été ma première rencontre éclair avec mon parrain. Une autre fois, j’accompagne maman à un rendez-vous. Comme cela ne me concernait pas, je décide de rester dehors pour en griller une. Quelqu’un vient à ma rencontre, visiblement pour medemander un renseignement. Ne le reconnaissant pas, je m’exécute bien volontiers. J’ai tout de même remarqué qu’il me fixait d’une étrange façon, sans pour que cela m’inquiète outre mesure. A la fin de notre conversation, il me demande de but en blanc sije ne m’appelais pas Patricia. Je lui répondis affirmativement. Et c’est à ce moment là qu’il me révéla son identité. Profitant de l’absence de ma mère, j’ai pu avoir une petite discussion avec lui. A l’arrivée de cette dernière, il y eu un froid. J’ai abrégé cette rencontre, non sans avoir essuyé plus tard un beau savon. Ma mère me reprochait avec véhémence de lui avoir adressé la parole. Moi je lui ai répondu que je n’y voyais aucun inconvénient. Que maintenant que j’étais majeure, je pouvais lui parler. Ce fut notre dernière rencontre.