Elles sont longues ces années de douce errance… Et le temps passe sans jamais laisser d’espérance; Regarder devant soit…saisir sans attendre sa chance; Se réveiller un beau matin et se dire qu’on avance ?
Elles sont longues ces années de douce patience… Un combat contre soi-même alors commence. On ferme les yeux devant ces instants de nonchalance, Et la vie brûle jour après jour ces moments d’innocence.
Elles sont longues ces années de douce indolence… Ici, les heures sombres dominées par l'insouciance, S’évanouissent…bercé par les flots de l’inconscience, Et les jeux interdits se croisent sans aucune prudence.
Elles sont longues ces années de douce indulgence… Où les erreurs et les regrets n’ont aucunes conséquences. Les regards vers l’avenir, les esprits toujours en partances. Et Nuit et jour se succèdent nous arrachant à l’existence.
Elles sont longues ces années de douce violence… Les cœurs s’ouvrent et se ferment par intermittence. Les flots incessants d’amour et de haine se balancent. Ici, la Grandeur n’a que pour miroir celui de la décadence.
Elles sont longues ces années de douce exubérance… Les paroles volent, s’envolent avec tant d’aisance, Et les colères se déchaînent avec autant d’arrogance. Les caractères se définissent et on appel ça...l'adolescence.