cuve d espoir
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Description

MODESTE RECUEIL DE POÉSIE

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Publié par
Publié le 20 mai 2012
Nombre de lectures 118
Langue Français

Extrait

 I/   ESPERER
Une bonne heure
Cherche ta part de bonheur, Dans ce monde semé de leurs.
Cherche ta part de bonheur, Pour honorer cette vie ornée de peur.
Cherche ta part de bonheur, Pour dire que tu étais là, A l'heure, Où les âmes quittaient les cœurs.
Femme Elle est lasse D'habiter dans les ruines des regrets Qui la brisent Et la menacent de s'effondrer
Avec ses joies Elle efface La trace de ses nuits accablées Elle est grâce Quand elle se met sur ses pieds
Elle est éternelle Quand elle s'oppose aux injustices Paternelles et fraternelles
Elle crie sa liberté Elle dénonce l'impunité Elle revendique Son nom Son droit Sa vie
Elle; c'est une femme du monde entier.
Rêve
Dans cet endroit, Les coquelicots ne se fanent pas, Les roses ne piquent pas, La lumière ne manque pas.  Dans cet endroit, La nature ne meurt pas, L'ombre d'un arbre est un toit, Le passage d'un nuage est une joie.
Dans cet endroit, Ni prédateur ni proie, L'amour est roi, La paix est loi,
Dans cet endroit, Le rêve est la.
Mère raconte moi la Terre
O, mère raconte -Dis-moi, elle était belle Ta terre?  -Oui ma fille,  C'était la mer, l'océan  C'était des îles à l'horizon  C'était La vie, la floraison.  -Et c'était quoi les saisons, dis moi?
 -En automne, c'était des sillons.  En hiver, c'était les moissons.  Au printemps, amour et éclosion.  En été, bain de soleil et épanouissement.
-Alors c'était l'Eden ton pays?!
 -La nature était parfumée  Divers animaux se multipliaient  C'était des figuiers, des orangers  Pas besoin de digues, ni des ONG
-Mère que s’est-il donc passe?    - Gaz émis et Guerres,     Radio activité et effet de serre.  La planète se réchauffait,  Souffrait et faisait souffrir  Des OGM aux êtres clonés,  On a voulu tout modifier;  Souillée, meurtrie, et polluée  La nature nous a crucifiés.                   
Le délice maternel
Je me souviens, Que ma mère me nourrissait, D'un délicieux pain épicé.
Elle y mettait des clous d'honnêteté, Des grains de liberté, Des pépites d'amour chocolatées, Et des copeaux de sincérité.  D'un film de chaleur Et de tendresse, Elle l'enduisait.
Dans un moule, De vie et de goût, Elle le cuisait.
Destin d'une vie
Les fleuves et les rivières, S'épousent et s'unissent, Creusent des lits et s'élargissent.
Cette eau qui court, Cette eau qui glisse.
Ne rebrousse chemin, Ne reporte à demain.
Elle suit son parcours, Elle suit son destin.  Divin pour les uns Hasard pour certains
Un nuage gris, Flotte sans ennui. Au fond des cœurs, Au-dessus des esprits. Ramène t-il un ennui? Vient il en ami? -Il ombrage les jours, Couvre les midis. Un nuage gris Souvent s'assombri. Provoque la foudre, Soleil il couvrit. Arrive un orage, Ciel alourdi. L'obscurité se dissipe, Après une douce pluie.
Douce pluie
Ailleurs
Comme un envoûtement qui me prend Comme une âme qui se fond Emportée vers des lieux enchantes J'entends les chuchotements de l'eau qui coule Des vagues qui s'embrassent et s'entre lacent Avec force, avec grâce Les rayons du soleil qui flirtent avec ma peau S'infiltrent à travers mes paupières fermées Envahissant mon corps D'une chaleur qui enivre mon cœur Et m'abandonne en exultation.
Espérer
J'ai pousse timidement les grilles D'un vieux jardin isole Envahit par les feuillages Et les mauvaises herbes Tout se brisait et craquait Sous mes pas lents et hésitants Aucune couleur ne se manifestait Aucune vie ne l'animait Au bout de ce paradis abandonne Dans un coin se tenait Un vieil homme au sourire paisible et doux Qui arrosait une petite vigne Il se retourna et me dit: «J'y crois».
Envie de vivre
J'envie au ciel Sa couleur bleue J'envie à l'eau Son calme pieux J'envie à la lune Son éclat majestueux J'envie à l'oiseau Son chant mélodieux J'envie à l'enfant Son rire insoucieux J'envie au paysan Son air vigoureux Je plains le triste De ne pas être heureux
Le clown du village
Il se mettait de la farine au visage, Une tomate rouge sur le nez. Comme moustache, du feuillage. Le clown du village Faisait rire, faisait rage. Grimaces, bulles et maquillage. Le clown du village Avait mal cœur, il n'avait plus l'age . Le clown du village Est tombe a terre avec son image On riait, on riait Personne ne se doutait, Que le pauvre clown est mort, Le clown du village.
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