Je viens d’ici et d’ailleurs. Mon âme à la couleur du printemps... Et sur ma peau couleur ébène, J’exalte avec louange, Les contrées lointaines... De ma provenance.
Les rivières rouges du silence, Coule dans ce corps calme, Et puissant à la fois. Mais les racines de mon cœur, Sont partout...et nulle part. Citoyen de ce monde, Et conquérant de mon errance, Je ne connais ni bornes, ni frontières. Je me sens en tous lieux... Chez moi !
Promeneur solitaire, J’arpente les chemins de travers, Au hasard d’un continent à un autre, Avec l’espoir intangible, De me fixer un jour... Quelque part... Sur cette terre.