POEMES
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Description

POEMES Ilie Krasovschi Dominique BAR Cendres métaphoriques Choboutch Pata La cité noire L'aiguillon de l'extase Le dormeur du rêve Le pays qui n’existe pas ? Les mouvements d'une sensualité L’oreiller Surréaliste Mélancolie arboricole Mélancolie traversière Océaniques Un petit pré en bulles… Caresse ton chat man... Volaillé La gerbe des oubliettes Une foule Sensualité Cendres métaphoriques L'inconstance de ces roulements Planait doucement à leurs envolées Alors vint l’abondance des déclamations Lors de l'extravagance des héritages La genèse perfora les idiomes Pour qu’ils s'introduisent dans la parabole Au cœur de la flamme réclamée Un pouvoir de lumière se proclame Au fond de la reconnaissance L'espoir de l’échéance se gausse des étoiles Et se désagrège... Délacé de fins voiles Au delà d’une mer amère Découpée à la scie Devant le sombre couchant L’affluent d’un fleuve de sang Par ses déliquescences Broute le décor redoutable d’un silence inouï Pour qu’après la douleur L’humidité d’un soleil retentisse Alors, un rêve sans propriétaire Offre sa résistance au mur. CHOBOUTCH PATA Des feuilles d’herbe sont entrées dans le thé. Des instances de stimulation Des plantations gustatives au cœur de la montagne. Il avait brassé les deux compositions pour notre dégustation Sa fille regardait d’un air fatigué.

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Publié le 13 mai 2013
Nombre de lectures 36
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

POEMES
Ilie Krasovschi
Dominique BARCendres métaphoriques
Choboutch Pata
La cité noire
L'aiguillon de l'extase
Le dormeur du rêve
Le pays qui n’existe pas ?
Les mouvements d'une sensualité
L’oreiller Surréaliste
Mélancolie arboricole
Mélancolie traversière
Océaniques
Un petit pré en bulles…
Caresse ton chat man...
Volaillé
La gerbe des oubliettes
Une foule
SensualitéCendres métaphoriques
L'inconstance de ces roulements
Planait doucement à leurs envolées
Alors vint l’abondance des déclamations
Lors de l'extravagance des héritages
La genèse perfora les idiomes
Pour qu’ils s'introduisent dans la parabole
Au cœur de la flamme réclamée
Un pouvoir de lumière se proclame
Au fond de la reconnaissance
L'espoir de l’échéance se gausse des étoiles
Et se désagrège...
Délacé de fins voiles
Au delà d’une mer amère
Découpée à la scie
Devant le sombre couchant
L’affluent d’un fleuve de sang
Par ses déliquescences
Broute le décor redoutable d’un silence inouï
Pour qu’après la douleur
L’humidité d’un soleil retentisse
Alors, un rêve sans propriétaire
Offre sa résistance au mur.CHOBOUTCH PATA
Des feuilles d’herbe sont entrées dans le thé.
Des instances de stimulation
Des plantations gustatives au cœur de la montagne.
Il avait brassé les deux compositions pour notre dégustation
Sa fille regardait d’un air fatigué.
Trop peu d’inconstance dans cette vie si réglée,
puis un souffle corsé et une divagation aromatique.
Ses mains connaissaient la méthode,
et sa fille œuvrait silencieusement.
La Taste de nos idiomes
s’en vint configurer la première coupe
dans les mains de la paysannerie.
Le commerce financier s’envolait,
Il ne restait que le plaisir offert par la plante.
Une existence végétale à l’intelligence supérieure,
un peu de vie se répandit dans nos cellules,
nous bûmes souvent et furent heureux
La première sensation monte vers le cerveau du buveur,
une seconde s’étale vers le bas,
une autre reste sur les papilles.
Puis tout se disperse pour ne plus former qu’un.
Une auréole de plaisir s’installe,
la couleur se diffuse lentement.
Une propagation écologique, une conjugaison humaine et terrestre.
L’homme qui brassait les feuilles regarda sa fille,
il poursuivait l’œuvre du mélange,
ignorant ses états d’âme.
La puissance de la main humaine vint compléter la cueillette,
les planteurs aussi le sentirent.
L’homme savait où n’était-il qu’un instrument ?La cité noire
L’étoffe enveloppait de son feutre ses boursouflures volcaniques.
Dans l’épaisseur fumante et striée,
les coulées s’étaient enroulées
jusqu’à retenir leurs glissements.
Les volutes toxiques avaient
renforcé l’ambiance de l’air.
Une coupole se déployait.
Un second ciel dont la lumière
n’appartenait qu’aux étoiles.
Au Gange humide qui traversait la ville,
se substituait un reptile qui ondulait dans un vieux lit.
Le fleuve magique arrivait
à l’issue de son voyage pourtant incessant.
Chargé, depuis sa source, des ferventes offrandes de la prière.
Il en était devenu compact.
Les influences conjuguées s’étaient alliées
pendant sa propre traversée.
Une sédimentation sacrée
à grande vitesse temporelle.
Bien que les événements aient échappé au temps,
l’endroit s’était immobilisé.
La cité attendait toujours
que le cours de son destin reprenne vie.
Chaque être, pour ne perdre sa propre trace,
déambulait doucement au milieu des Banyans sacrés.
Les lianes entrelacées commençaient à jungler
les géométries intérieures de Dark City.
Tout lui revenait brusquement…
La calotte sulfureuse se réveillait chaque jour,
après un sommeil qui durait depuis toujours.
Les rêves animistes peuplaient l’esprit des brahmanes
qui continuaient inlassablement leur propagande.
Ce qu'ils voyaient n’existait pas.
Ce n’était que la façade illuminée d’un univers obscur.L'aiguillon de l'extase
Je vais vers l’au-delà de toute peine
Un jour l'aiguillon de l’extase.
Une fois délivré,
Geindra, enivré.
Dans le sein de l’Amour.
Une vie infinie
Coule doucement en moi.
Je regarde vers ce tertre
Qui éteint son éclat
Une ombre apporte
Une fraîche couronne
Je sens la mort
Dans ce flux rajeunissant.
Mon sang se change en rivière.
Et je meurs
Dans le sacre de cet embrasement.Le dormeur du rêve
Les rêves sont contenus dans chaque bulle
qui émane de son sommeil.
Elles flottent au delà du vallon de mousses et d’imagination.
Une vasque aux bords colletés.
Un K Lys de verdure. Un coq Tell Grany Suisse
Tous les cercles d’esprit contiennent
les parcelles d’un seul et même songe.
Un théâtre végétal, onirique.
Un emboitement de gigognes
Les points cardinaux du cadastre spirituel.
Des touffes de racines d’or
s’enfoncent dans les ténèbres.
L'enfouissement d'un sommeil inutile.
Le gris du ciel se met à trembler.
Tout est immobile. Un métal sans neutron l’envahit.
Une tendre épaisseur capte la fraicheur de l’endormissement.
Des ombres engraissées de lumière et de couleur s’élèvent.
Il amorce alors la guerre de ses mondes.
L’armistice est signée par le réveil.Le pays qui n’existe pas ?
Vers ce pays qui n’existe pas se consume
Tout ce qui existe
La lune a raconté ses runes argentées
Où tous nos souhaits
seront merveilleusement exaucés,
Nos chaînes tomberont
Et nous tremperons nos visages blessés
dans la fraîche rosée de cette lune.
La vie n'est que brûlante illusion.
Mais fait-elle partie de nous ?
Sur le chemin du pays qui n’existe pas
Là où marchent des poètes ceint de couronnes étincelantes.
Mais la nuit est noire
et les étoiles tremblent de leur répondre.

La voûte du ciel s’élève encore
et un poète s'est noyé dans les brumes infinies
Il ne connaîtra pas la réponse.
Mais un enfant n'est rien d'autre que confiance,
Il étend ses bras plus haut que tous les cieux.

Alors vient une réponse : un pays où règne l'illusion est celui de la poésieLes mouvements d'une sensualité
Elle bougea subrepticement,
les grains de sa peau s’animèrent.
Un frémissement plus qu’un tremblement,
de la surface de sa peau
à l’intérieur de son corps.
Elle ne pensait à rien,
son inconscient essayait de résumer
la conjugaison de ses émotions.
Elles étaient emmagasinées
depuis sa naissance
avec le reliquat d’autres vies
et les préparations futures.
La décharge biologique inonda
les extensions de ses perceptions.
Elle haussa les sourcils
pour détendre son cuir chevelu
Elle frotta son épaule contre son cou
en froissant ses articulations.L’oreiller Surréaliste

L'été avait inhalé
Il avait tenu son souffle trop longtemps
L'hiver a regardé le même,
comme s'il n'était jamais parti
Et par une fenêtre ouverte
où aucun rideau ne s'est accroché
Je vous ai vu, je n'ai vu que vous, ça me revient
On commence à lire entre les pages d'un regard
La forme d'une musique somnolente et soudainement elle vous est accrochée
Par la pluie sur les arbres, qui s'embrasse sur la course
Je vous ai vu, je n'ai vu que vous, ça me revient
Vous ne pouvez pas rester et vivre ma voie
Dispersez mon amour comme des feuilles dans le vent
Vous dites toujours que vous voulez partir
Mais je sais qui il était, il était toujours là ça me revient
Un rêve transparent au-dessous d'un soupir
La plupart du temps je l'ai juste laissé aller
Maintenant je regrette qu'il ait commencé
Je vous ai vu, oui je n'ai vu que vous, ça me revient
Flânant les collines oubliant le rivage
Je me rends compte que j'ai &

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