Requiem Scatholique
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Description

HISTOIRE D’AMANDINE : (Amandine habillée en none) J’étais proche d’elle depuis plusieurs mois, ma première phase était en cours et, l'harcelant de lettres, je la vis un jour au loin avec une d’entre elles à la main, danser amoureusement, la lire déclamant … Musique : Ne te dévoile pas trop, J'aime quand tu m’incites, A deviner ta peau, Lorsque je le mérite, Mes poils s'hérissent si fort, A deviner ton corps, Je ne veux pas t'oublier, mon aimée ne t'approche pas, De tous ces gens-là, Moi je suis un jaloux, Je n'te veux que pour moi, J’entends battre ton cœur, Suis-je devenu un peu fou, Ou un peu trop rêveur certes ... Dialogue : Mon petit finger me dit qu’elle a aimée, d’un sourire coincé elle se rapproche. -Pourquoi tu portes ça Amandine ? -Mon éducation, monsieur... -Ta religion surtout, suis moi. -On va ou ? -Découvrir le vrai paradis. -Mais, monsieur, mes parents, s'ils le savent... -Ils sont morts tes parents, ce sont des cathoglingués. Tu connais la vie Amandine ? - On me dit qu'elle n'est pas divine, que le ciel au dessus des mortels nous examine. -Ahah, ce sont des foutaises gamines, Dieu que t'es conne attend il me faut de l’aspirine. Bon écoute moi, inspire, expire, respire ta religion et gardes en le pire. -Le pire monsieur c'est quoi ? Dois-je abandonner ou quitter la foi ? -Ma foi ça vaut mieux pour toi, ne te voile pas la face Amandine, Évite cette impasse, devient ... Ondine.

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Publié le 05 septembre 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

HISTOIRE D’AMANDINE : (Amandine habillée en none) J’étais proche d’elle depuis plusieurs mois, ma première phase était en cours et, l'harcelant de lettres, je la vis un jour au loin avec une d’entre elles à la main, danser amoureusement, la lire déclamant … Musique : Ne te dévoile pas trop, J'aime quand tu m’incites, A deviner ta peau, Lorsque je le mérite, Mes poils s'hérissent si fort, A deviner ton corps, Je ne veux pas t'oublier, mon aimée ne t'approche pas, De tous ces gens-là, Moi je suis un jaloux, Je n'te veux que pour moi, J’entends battre ton cœur, Suis-je devenu un peu fou, Ou un peu trop rêveur certes ... Dialogue : Mon petit finger me dit qu’elle a aimée, d’un sourire coincé elle se rapproche. -Pourquoi tu portes ça Amandine ? -Mon éducation, monsieur... -Ta religion surtout, suis moi. -On va ou ? -Découvrir le vrai paradis. -Mais, monsieur, mes parents, s'ils le savent... -Ils sont morts tes parents, ce sont des cathoglingués. Tu connais la vie Amandine ? - On me dit qu'elle n'est pas divine, que le ciel au dessus des mortels nous examine. -Ahah, ce sont des foutaises gamines, Dieu que t'es conne attend il me faut de l’aspirine. Bon écoute moi, inspire, expire, respire ta religion et gardes en le pire. -Le pire monsieur c'est quoi ? Dois-je abandonner ou quitter la foi ? -Ma foi ça vaut mieux pour toi, ne te voile pas la face Amandine, Évitecette impasse, devient ... Ondine. Musique : -Tu vois, le pub c'est chez moi, mieux que l'église tu ne trouves pas ? -Si c'est pour ça, que j'dois partir d'chez moi, je préfère pas, non mais regarde toi. -Tais toi, on m'parle pas comme ça, tu sais j'suis un roi là, my name c'est l'bavarois! -Ça m'étonne pas, tu n'marches même plus droit, regarde toi, j'crois bien que ton foie se noie. -Ta gueule , matte moi ces guys , Qu'ils sont gays , je sais t'aimes pas , Tu t'y habituera , tu ne le regrettera pas , un jour tu aimeras , Vivre comme un pachaaa-se garder , divorcer , de l'Eglise , fais ta valise ma promise ...
Dialogue (en voiture): -Il m'en faut plus pour me convaincre monsieur ...C'est quoi votre prénom? -Harn. -Et bien Harn, si ce soir devant mes parents vous m’impressionnez, je partirais avec vous ! (Repas chez les parents d'Amandine) Musique : Refrain : I'm hungry , I'm hungry , I just want to see Amandy pussyyyyyy-blement , tendrement , caresser ses cheveux dansants .
Père mère, je ne vous veux pas l’enfer, Père mère, je suis prêt à mener cette guerre, Pèremè , ttez moi d'avoir faim de chaleur , Pèremè , ttez moi de croquer son coeur .
Refrain :
Ces couverts, ornés de blasons du Saint Père, Pépère, tu devrais lâcher ces affaires, Mémère, qui me regarde soudain d'un air sévère, M’indiffère, tant qu'Amandine m'ouvre sa frontière.
Refrain :
Mon caractère, semble commencer à lui plaire, Tous s’opère, son regard se perd-ce, Au dessert, mes nerfs s'excitent et se resserrent, Et à terre, je lui implore d'accepter une bague de fer.
Refrain :
Tous se taisent, Amandine resta de marbre, Est-ce par émotion où par mégarde, Je n'sais ce qui lui a prit d'échapper cette larme, J'avais en fait assisté à son drame.
Refrain :
Elle qui venait de tomber sous mon charme, De monter au septième ciel, Ne savait que j'étais le miel et elle l’abeille, L'abbaye ne faisait plus partie de sa vie.
Nous partîmes, nous couchâmes, mais moi seul connaissais, la mélodie.
(Harn parle seul au milieu de femmes à moitié nues) REQUIEM SCATHOLIQUE : (musique symphonique) L’homme est un volage, la femme elle, ouvre son livre naïvement, en prétendant que l’homme voudra la découvrir au fil des pages. Mais seule une l’intéresse, celle qui lui permettra de l’induire en esclavage cérébral. Tel est mon cas, moi, Harn Haker, maître dans l’art de niquer, fils cynique de tous les Don Juan qui chercher à briser les codes pudiques. Ma République ? Le pique nique, un fast food orgasmique. (Harn voit Amandine dans une bulle, elle ne porte qu’une culotte ce qui contraste avec les habits des autres femmes plus vêtus). Amandine donc, avait en elle un livre qui m’était totalement ouvert. Elle avait écrit son passé, notre présent, et ce qu’elle pensait être notre avenir. J’avais réussi son malheur, son bonheur sans qu’elle s’en aperçoive était ce qui allait forger sa douleur, car elle m’avait sans être, se rendant somnambule, inconsciente, et perdue dans sa chute et son sommeil. Ce livre ouvert qu’elle avait méticuleusement composée, il m’avait fallu un instant pour l’entacher, de mon stylo bien chargé, qui vida de tous son poids mais d’un seul orifice l’encre de ses cartouches et les déversa dans les coins et recoins des bouches qui se formaient telles un dernier baiser cruel de Juda à Jésus ou plutôt de Don Juan à Elvire. (Harn continu sa ballade, en arrière plan Amandine s’étouffe dans sa bulle). De manière indélébile j’ai laissé ma signature, nul besoin de me prendre en filature Amandine, si tu ne me trouves pas moi tu trouveras ma progéniture, se trouvant dans ton ventre à coup sur, C’est ainsi qu’Amandine décida d’abandonner la vie, A corps et âme sali, Avant de partir d’où d’antan elle pensait venir, Elle lu et découvrit mon véritable visage, Celui d’Harn Haker, un Scatholique. Musique de fin : L'ivresse d'un nouveau départ semble possible, Je n'suis que le blasphème et tu n'es plus ma Bible, Tu vois ce que je cible c'est du bandant ! Désolé chérie tu ne fais plus battre mon palpitant. De temps à autre je sais que tu vas pleurer Amandine, Des larmes telles des vagues dans tes yeux de mer, De l'amère tu garderas, ton Dieu tu l'oublieras, Que ton écume se refroidisse, O Ondine futile à mon service. Marions-nous pour se quitter, Sur une noce alcoolisée, On dit Ondine que c'est à ce moment là que l'on peut vous supporter, Toi, ta mère, ta sœur, n'avez-vous pas compris que j'étais l'escroc sans cœur ? Ah l'Eglise et ses bons sentiments, Elle accueille des vampires qui, D'un Cumshot Christial, Avale puis recrache le sang Jésus couleur diable. O Ondine qu'il ma plu d'user la vertu, Une odeur de vierge qui n'est plus,
Que ton signe astral te protège, Queue God save Amandine mais qu'Amandine kill son God.
L'ivresse d'un nouveau départ semble possible, Et l'arnacoeur continuera de tuer le bonheur des antis Black ou beurres.
Mon Amandine ton prénom n'est-il pas contre ta religion ? Foutez-lui l'amende à l'Amande ! Elle n'a pas la couleur de ce qu'elle scande !
On te mangera comme les autres cathoglingués, qui inventent le bûché mais condamnent le pêché, O Ondine, ma douce Amandine, Moi, je te vois pleurer, L'abbaye et tes mignons enfants de Chœur ne sont pas ton pays ni tes valeurs.
Moi je suis un gourou des cœurs, J'étais là pour détruire ta pudeur.
Je ne fais pas de toi un cas personnel, Mais sache que c'est solennel, J'ai GODifié ton Hymen, Amen. 
 Martin Tastet.
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