Croissance-Emploi
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Argumentaire sur la croissance et l'emploi

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>ARGU FLASH< 17 mars 2011 CROISSANCE-EMPLOI 1) Dans notre pays si enclin au pessimisme, on n’a pas salué à sa juste valeur notre performance économique : aucun grand pays développé n’a aussi bien résisté que la France à la plus grave crise économique depuis celle de 1929 ! a) La France est entrée plus tardivement en récession que nombre de grands pays développés.2008, notre pays enregistrait une croissance légèrement positive de 0,2% En quand les Etats-Unis stagnaient à 0%, le Royaume-Uni reculait de -0,1%, la Suède de -0,4%, le Danemark de -0,9, le Japon de -1,2%, l’Italie de -1,3%, l’Irlande de -3,5%, l’Estonie de -5,1%... b) En 2009, aucun grand pays n’a enregistré une plus faible récession que la France : ère Notre PIB s’est contracté de -2,5%, comme aux Etats-Unis, 1économie mondiale, Celui de l’ensemble de l’OCDE de -3,3%, Celui del’Union européenne de -4,2% et celui de la zone euro de -4,5%, Celui de l’Espagne de -3,6% et ceux duRoyaume-Uni et de l’Allemagne de -4,9%,Celui de l’Italie de -5,1% et celui du Japon de -5,2%, Celui du Mexique de -6,6% et celui de l’Irlande de -7,1% etc… Cela s’est traduit par une meilleure résistance sur le marché du travail: en 2009, le taux de chômage a augmenté de 1,7% en France contre une moyenne de 1,9% dans l’Union européenne, de 2,2% dans l’ensemble de l’OCDE, contre 2% au Royaume-Uni, 3,5% aux Etats-Unis, 5,5% en Irlande, 6,6% en Espagne, 8,2% en Estonie… c) Dès 2010, l’économie française a renoué avec la croissance (+1,6%).Derrière l’Allemagne (3,6%), qui a connu un rattrapage d’une année 2009 bien plus catastrophique que celle subie par notre pays,la France est en 2010 l’un des rares Etats développés à avoir dépassé les 1,5% de croissance, loin devant l’Italie 1,1%, le Danemark et le Portugal 1% tandis que l’Espagne -0,21%, l’Irlande -1,6%, et la Grèce -4,8% s’enfonçaient toujours dans la crise. L’augmentation du chômage en 2010 a de ce fait été particulièrement contenue en France (+0,2%) contre +0,3% dans l’ensemble de l’OCDE, +0,5% dans la zone euro, + 0,7% dans l’Union européenneeffaçant un tiers. Notre économie a ainsi créé 165 000 emplois en 2010 1
des destructions enregistrées les deux années précédentes. La hausse du chômage en France en 2010 a donc été moins élevée qu’aux Etats-Unis +0,3%, en l’Italie +0,7%, aux Pays-Bas +0,8%, en Hongrie +1,2%, au Portugal +1,3%, au Danemark et en Pologne +1,5%, en Irlande +1,6%, en Espagne +2,1%. Et le taux de chômage en France 9,7% (le même taux qu’aux Etats-Unis) doit être comparé à celui de la zone euro (10%) et de pays sinistrés comme le Portugal 10,9%, la Hongrie 11,2%, l’Irlande 13,5%, la Slovaquie 14,5% et l’Espagne (20,1%)… La France est l’un des derniers pays à être entré en crise et l’un des 1ers à en sortir ! Au final, notre pays n’a connuqu’un an de récession alors que lors de la France avait mis près de 4 ans à retrouver la croissance lors de la dernière crise comparable, en 1929. 2) Cette résistance remarquable dans la crise, nous la devons aux choix économiques de la majorité.a) Alors que le monde était encore tétanisé par la violence de l’éclatement de la crise, Nicolas Sarkozy a immédiatement réagi par son discours de Toulon le 25 septembre 2008.Sans cacher la dure réalité aux Français (« la crise actuelle aura des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, le chômage et le pouvoir d’achat»), le Président de la République a fixé dans ce discoursles grandes lignes d’une feuille de route dont on mesure les résultats aujourd’hui: Le Président avait promis une lutte contre les excès économiques et l’avènement d’une régulation mondiale: moins d’un an après le discours de Toulon, le G20 avait remplacé le G8 et permis une coordination des politiques économiques, l’encadrement des bonus et le recul des paradis fiscaux. C’est cette politique de coordination des relances économiques qui a permis à la croissance mondiale de ne reculer que de 0,6% en 2009 et de dépasser 4% en 2010. Une croissance mondiale dont la France tire profit, entraînée par la dynamique des pays émergents. Nicolas Sarkozy avait aussi appelé de ses vœux une régulation monétaire et des matières premières, qui est à l’ordre du jour de la présidence française du G20, en 2011. Le Président avait promis que l’Europe devrait renforcer «sa capacité à faire face à l’urgence ».En 2010, l’Europe a sauvé la Grèce et l’Irlande de la faillite. Sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel, le fonds de secours européen vient de voir ses ressources passer de 250 à 440 milliards, puis à 500 milliards en 2013, et la zone euro pourra acheter directement la dette des Etats sur le marché primaire. C’est une avancée considérable qui doit permettre d’éviter les spéculations des marchés contre l’euro et donne une vraie ossature de long terme à la gouvernance économique de la zone euro. Le Président avait promis qu’il « n’accepterait pas qu’un seul épargnant perde un seul euro parce qu’un établissement financier se révèlerait dans l’incapacité de faire face à ses engagements.! Toutes les banques françaises ont été sauvées» C’est chose faite
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sans que cela coûte un centime au contribuable: au contraire, l’Etat a engrangé dans cette opération 2,2 milliards d’euros d’intérêts ! Le Président avait promis d’aider «les PME à financer leurs investissements et à assurer leur trésorerie.» Le plan de relance a consacré 18,5 milliards de soutien aux entreprises en difficulté. La mise en place du médiateur du crédit, les garanties bancaires d’Oséo (5 milliards), les dégrèvements d’impôt ont notamment permis de sauver de 20 000 à 30 000 entreprises, ainsi que les emplois qui en dépendaient ! Le Président avait promis de relancer notre pays par l’investissementet non pas par la consommation comme le voulait le PS,car relancer par la consommation dans un monde globalisé, comme l’a montré la funeste expérience de François Mitterrand en 1981-1983, revient à verser de l’eau dans du sable… Quand le sable a absorbé l’eau, il ne reste plus rien ! En revanche, relancer par l’investissement a non seulement eu des effets conjoncturels rapides, mais prépare aussi l’avenir. 14,4 milliards d’euros ont servi à lancer de grands chantiers de modernisation (liaisons à grande vitesse vers la Bretagne et l’Aquitaine etc.) qui renforcent la compétitivité de notre pays. Cette logique a été renforcée par le grand emprunt, dont les 35 milliards d’investissement vont permettre ème de modeler le visage de la France du 21siècle, une France du numérique, du développement durable et des industries de pointe. Le Président avait promis de tout faire pour sauver l’emploi et son pari est en passe d’être gagné.Rien qu’avec la mesure zéro charge dans les TPE, il y a eu 1,2 millions d’embauches ! Le recours au chômage partiel a permis de maintenir 300 000 emplois.Il y a eu aussi780 000 contrats aidés, 400 000 nouveaux contrats en alternance. Le Président avait promis de ne pas abandonner le combat du pouvoir d’achat:5,1 millions de foyers ont bénéficié d’une réduction d’Impôt sur le Revenu dans le cadre du plan de relance ! b) A la lumière des résultats économiques de la France, les critiques du plan de relance par Martine Aubry apparaissent totalement infondées !son discours sur le plan de Dans relance du 4 décembre 2008,Martine Aubry vantait l’exemple du plan de relance par la consommation lancé par le socialiste Zapatero en Espagneque nous demandions, :« Ce c'est ce que Jose-Luis Zapatero a annoncé la semaine dernière en Espagne : une relance du pouvoir d'achat »… Les difficultés considérables de l’Espagne (plus de 20% de la population au chômage!) laissent augurer de la situation dans laquelle se trouverait aujourd’hui la France si le PS avait été aux commandes au cœur de la crise: nous aurions dépensé sans compter (dans son contre plan de relance le PS prévoyait une hausse immédiate du SMIC de 3%, une aide de 500 euros pour les bénéficiaires de minima sociaux et de la prime pour l’emploi, couplée à une baisse d’1 point de la TVA) pour des effets proches de ceux subis par l’Espagne de Zapatero (Chômage endémique et croissance atone…). 3
3) Bien sûr, contre le chômage, la partie n’est pas encore gagnée, mais pour 2011, tous les signaux sont au vert ! a)La France va poursuivre son redressement en 2011.Les prévisions de la banque de France sont très positives:le PIB devrait progresser de 0,8% sur les 3 premiers mois de 2011.Ce serait le meilleur chiffre pour notre pays depuis le 1er trimestre 2007 ! Si cette tendance se confirme, la France tiendra ses objectifs de croissance de 2% pour 2011.Ce regain de dynamisme est entraîné par l’industrie: la production industrielle a augmenté de 1% en janvier, alors que les analystes attendaient une hausse de 0,5% et qu’elle ne progresse que de 0,3% dans la zone euro, et lescommandes industrielles retrouvent leur niveau de 2008.Enfin, le climat des affaires dans les services monte de 2 points en janvier.
b) D’autres signes d’activité sont très positifs : la crise a été une opportunité pour les Français de se lancer dans l’entreprenariat. Le lancement de l’auto-entrepreneur a libéré la créativité des Français : entre 2008 et 2010, plus d’1,5 millions d’entreprises ont vu le jour, qui emploient aujourd’hui plus de 2 millions de personnes ! Ces chiffres sont à rebours des préjugés sur une société française qui serait frileuse et méfiante envers le monde de l’entreprise. Il y a là un gisement d’optimisme et de croissance future sur lequel la France doit capitaliser. parallèlement à cet engouement pour l’entreprenariat,les grands groupes français du CAC 40 ont quasiment doublé leurs bénéfices en 2010 par rapport à 2009(82,3 milliards d'euros, contre 44,7 milliards), revenant à leur niveau de en 2007 (88 milliards d'euros). Ce retour des profits du CAC 40 à leur niveau d’avant crise va rejaillir sur tout le réseau des PME et sous-traitants dont l’activité dépend des résultats de ces grands groupes c) Cette progression de l’activité économique fait reculer le chômage.En janvier, il y a eu 20 000 demandeurs d’emplois en moins en catégorie A, soit la plus forte baisse depuis l’éclatement de la crise. Toutesles catégories de chômeurs sont concernées : c’est la première fois depuis 2008 que le nombre de chômeurs de longue durée et de plus de 50 ans recule. Le nombre de chômeurs de moins de 25 ans est en baisse pour la 13ème fois sur les 2 dernières années. Pour soutenir cette dynamique, le Président de la République a annoncé un plan en faveur de l’emploi qui, couplé au regain de croissance, va porter ses fruits : 500 millions € supplémentaires seront consacrés au budget de l'emploi ; Le contrat de transition professionnelle, disponible dans 33 bassins d'emploi sinistrés, sera généralisé. Il permet aux licenciés économiques d'entreprises de moins de 1000 salariés de bénéficier d'un accompagnement renforcé pendant 1 an tout en touchant l'intégralité de leur salaire. L’alternance et l’apprentissage sont encouragés : il faut doubler le nombre de jeunes en alternance (de 600 000 à 1,2 million) car ils ont 70 % de chances de trouver un emploi à l'issue de leur formation, soit 50 % de plus que les autres. Un « bonus-malus » pour les entreprises qui excèdent ou n'atteignent pas leur quotas d'apprentis sera mis en place.
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Les chômeurs de longue durée, inscrits au chômage depuis plus de 12 mois, seront tous reçus dans les 3 mois par Pôle emploi. d) Cette bonne tendance doit contribuer à redonner le moral aux Français et à doper la consommation. Laconsommation est encore un peu fragile : en janvier, les dépenses de consommation des ménages en produits manufacturés ont baissé de 0,5 %, après avoir augmenté de 0,4 % en décembre. L’indice de moral des ménages se situe à 85 points en février, selon l'Insee, un niveau inférieur à sa moyenne de longue période, fixée à 100 points, car les consommateurs sont préoccupés par le chômage, l’endettement, et la hausse du pétrole. A cet égard, le soutien de la France au mouvement d’insurrection libyen, est avant tout un impératif moral pour la France, qui défend la liberté d’un peuple face à la folie d’un dictateur, mais c’est aussi le meilleur moyen de retrouver au plus vite une stabilité politique au Libye, qui est la seule à même de stabiliser les cours du pétrole, qui pénalisent aujourd’hui le pouvoir d’achat des Français. e) Pourancrer notre pays dans une dynamique de croissance durable, nous devrons mener des réformesstructurelles :dès 2012, nous devrons ouvrir des chantiers prioritaires pour l’augmentation renforcer notre compétitivité : La question du temps de travail: il faut revenir sur les 35 heures pour : ·assainir nos finances publiques (c’estun moyen de récupérer plus de 16 milliards d’euros par an, versés aux entreprises au titre de la compensation des 35 heures), ·redonner du pouvoir d’achat aux Français(en passant à 39h, un salarié sera payé 39h au lieu de 35. Cela ferait une augmentation de plus de 10% par mois. Pour quelqu’un au SMIC, cela fait un gain de plus de 100 € par mois, soit plus qu’un 13ème mois !). ·redonner de la compétitivitéaux entreprises: pendant que nos concurrents continuaient à accroitre leur compétitivité, nos entreprises s’épuisaient à compenser le surcoût lié aux 35H. Résultat : une accélération des délocalisations. Ouvrir la réflexion sur une TVA anti-délocalisationentre 2000 et 2007, :nous avons perdu 12% de nos emplois industriels, soit 500 000 emplois ! Unedes choses qui tue nos industries, c’est le coût du travail. En 2009, une heure de travail coûtait 31,5€ en France, contre 28,9 € en Allemagne et 26,2€ dans la zone euro. Soit2,62€ de plus en France qu’en Allemagne.2000 et 2008, l'Allemagne a réduit de 2,7 points de PIB Entre les charges sociales, alors qu'elles n'ont baissé que de 0,7 point en France. Nous avions, en 2000, un coût du travail moins élevé que les Allemands. Aujourd'hui, il est supérieur. Pourquoi ce coût plus élevé ? Parce quele financement de notre protection sociale repose beaucoup trop sur le travail !est donc d’ouvrir la réflexion sur une L’idée meilleure répartition de l’effort de financement de notre protection sociale entre d’un côté les charges sociales, payées par les entreprises et les salariés, et de l’autre la TVA ou la CSG. Ayons à l’espritqu’1 point de TVA en plus permet de baisser les charges de 8 milliards€!autant de moins que les employeurs doivent payer et autant qui doit C’est être répercuté sur la feuille de paie des salariés ! Et leconsommateur n’est pas pénalisé outre mesure:1 point de TVA représente une hausse de moins de 1€ pour un caddie de 100€Enfin, la TVA anti-délocalisation permet d’alléger le coût des embauches en ! 5
France et defaire payer une partie de notre protection sociale par les produits qui viennent de l’étranger.
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