Mouvance Ravalomanana : Communiqué sur la candidature de Lalao Ravalomanana
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ARGUMENTAIRE DE LA MOUVANCE RAVALOMANANA SUR LA CANDIDATURE DE MADAME LALAO RAVALOMANANA Reconnaissant les efforts déployés par la Communauté internationale et la SADC dans le règlement de sortie de crise Malgache et les encourageant à toujours œuvrer dans ce sens ; Rappelant l’Article 4, alinéa 2 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la

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Publié le 24 mai 2013
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Langue Français

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ARGUMENTAIRE DE LA MOUVANCE RAVALOMANANA
SUR LA CANDIDATURE DE
MADAME LALAO RAVALOMANANA
Reconnaissant les efforts déployés par la Communauté internationale et la
SADC
dans le règlement de sortie de crise Malgache et les encourageant à
toujours oeuvrer dans ce sens ;
Rappelant l’Article 4, alinéa 2 de la Charte africaine de la démocratie, des élections
et de la bonne gouvernance, qui prévoit
la participation populaire par la voie du
suffrage universel comme un droit inaliénable
des citoyens ;
Rappelant également l’Article 25, alinéa 4 de ladite Charte qui interdit aux auteurs
de coup d’Etat de participer aux affaires politiques de leur pays et à toutes les
élections à venir ;
Considérant que la Mouvance Ravalomanana, en tant qu’entité politique, partie
prenante dans le règlement de sortie de crise, doit participer à toutes les élections
prévues en vue du retour à l ordre constitutionnel à MADAGASCAR ;
Notons expressément
qu’étant donné l’impasse du processus bloquant le retour du
Président Ravalomanana au pays et face aux impératifs des échéances électorales
prévues à cet effet, la Mouvance Ravalomanana a désigné Madame Lalao
Ravalomanana Rakotonirainy comme candidate à l’élection présidentielle du 24
juillet 2013 ;
Soulignant en particulier qu’il est complètement aberrant de vouloir associer la
personne de la candidate Lalao Ravalomanana Rakotonirainy à celle de son époux
Marc Ravalomanana ; cette argumentation est non seulement peu convaincante et
non crédible mais constitue en outre une offense aux principes et valeurs
consacrés
par les Nations Unies sur l’approche genre ;
Considérant par ailleurs que le nom de Madame Lalao Ravalomanana
Rakotonirainy ne figure pas dans la liste des 109 personnes sanctionnées par
l’Union Africaine dans le cadre du coup d’Etat perpétré le 17 mars 2009 et qu’elle
n’a jamais fait l’objet d’une affaire judiciaire quelconque ;
S’agissant des exigences du Code électoral relatives à la présence physique de six
mois avant la tenue des élections de Madame Lalao Ravalomanana Rakotonirainy
sur le territoire national pour pouvoir se porter candidate à la magistrature suprême,
il est utile de rappeler à
bon escient qu’ à trois reprises, elle a été victime
d’interdictions d’entrée dans son propre pays, à savoir le 19 février 2011, le 21
janvier 2012 et le 17 juillet 2012. Les délibérations des membres de la Cour
Electorale Spéciale (CES) y relatives sont suffisamment explicites.
Soulignant plus particulièrement les conditions inhumaines et dégradantes
auxquelles Madame Lalao Ravalomanana Rakotonirainy, en tant que citoyenne et
ancienne Première Dame, a été assujettie lors du NOTAM qui lui est infligé en date
du 17 juillet 2012 : refoulement manu militari vers une destination non prévue et non
connue. Ces agissements inqualifiables n’honorent en rien les dirigeants de fait de
la transition ;
Regrettant la passivité de la SADC ainsi que l’indifférence de certains membres de
la Communauté Internationale devant la gravité d’une telle situation ;
Constatant le manque de transparence et de fermeté de la SADC et de la
Communauté Internationale ;
Déplorant également le traitement inéquitable réservé à l’endroit d’un certain
nombre de candidats impliqués de façon notoire dans les opérations du coup
d’Etat ;
Au vu de tout ce qui précède, la Mouvance Ravalomanana demande a la SADC, a
l’Union Africaine, a L’Union Européenne, aux Nations Unies et au reste de la
communauté internationale de prendre,
en toute objectivité et impartialité
, toutes
les responsabilités qui leur incombent, afin d’atteindre les objectifs essentiellement
basés sur la Réconciliation nationale, condition nécessaire à l’apaisement et le
retour à la paix.
Fait à Antananarivo, le 24 Mai 2013
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