Pour une poétique en psychanalyse. Quelques réflexions à partir de l’œuvre de Paul Celan.
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La tentative d’explorer ces enjeux a été pour moi l'occasion d'une lecture nouvelle de l’œuvre de Paul Celan. Sa poésie a accompli la tache qui revient à l’art, celle de rendre sensible, accessible un réel. C'est le cas, surtout de la traversée des souffrances liées au nazisme, dont il était comme interdit de parler à l’époque.
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Pour une potique en psychanalyse. Quelques rflexions partir de l??uvre de Paul Celan. communauts [ ] Simone WienerBentata, CONTINUUM No. 6                          par marlena braester [marlena ] Dans la suite d?une recherche sur la clinique psychanalytique et sa transmission, j?ai souhait reprendre les questions lies aux effets de langue dans leur nouage au rel et, dans cette perspective, la fonction de la posie pour la psychanalyse. L?enjeu est de rompre avec l?incessant appel d?un sens qui viendrait clore sur une signification plutt que d?ouvrir sur un nouveau dire, un autre savoir. La posie a jou un rle structurant pour Lacan dans son laboration et par la valeur qu?il a accorde l?invention verbale, aux rythmes des mots et leur force signifiante . A la fin de son enseignement, il revient sur l?interprtation en parlant d?quivoque et en suggrant aux analystes de s?inspirer de la posie. Le langage est polysmique et en particulier la posie fait entendre, sous une forme ramasse, les rsonances les plus diverses. La tentative d?explorer ces enjeux a t pour moi l'occasion d'une lecture nouvelle de l??uvre de Paul Celan. Sa posie a accompli la tache qui revient l?art, celle de rendre sensible, accessible un rel. C'est le cas, surtout de la traverse des souffrances lies au nazisme, dont il tait comme interdit de parler l?poque. J?aborderai sa posie partir de trois points: son style, la fonction de sa langue et celle de son adresse qui joue un rle dterminant dans l?efficace de sa parole. J'entrecouperai mon propos de phrases extraites de sa posie. Mais j?voquerai auparavant quelques lments de l?approche lacanienne de la potique. Lacan, le style Dans le sminaire l?Insu quesait de l?Une bvue s?aile mourre , Lacan insiste sur la valeur de la posie qui opre comme l?quivoque en permettant un retournement de ce qui incarne le sens. Lacan dit de la posie qu?elle est effet de sens, mais aussi bien effet de trou . Le sens, a tamponne mais l?aide de ce qu?on appelle l?criture potique, vous pouvez avoir la dimension de ce que pourrait tre l?interprtation analytique. , ditil dans le mme sminaire. Ainsi, il privilgie un autre type d?intervention que celle qui porte sur le sens, dont il s?loigne, pour privilgier l?closion d?un savoir nouveau, fond sur le signifiant. Une vritable criture potique ne supporte pas le clich, le poncif, les effets de style qui supposeraient une connivence avec celui auquel elle s?adresse. L?adresse en posie se dgage comme un lieu trou et tient de la dprise de ce qui est de l?ordre du moi, des effets de miroir, de l?attendu, du convenu. Le pome ne tend pas saisir un objet, mais vise le peu de sens ncessaire qui fait langue commune. Il
rend compte, comme dit Francis Ponge, de la lacune des mots. La posie est source de cration en mme temps qu?elle creuse la langue. Lacan la rapproche du mot d?esprit par cette fonction d?invention et de dprise. Comme le witz, elle nous met en lien avec le savoir de l?inconscient par le privilge qu?elle accorde au jeux de mots, par sa puissance d?vocation et par ses crations de sens nouveaux. A cette fonction potique, on peut ajouter celle du style tel qu?il se manifeste dans la langue comme soumise l?auteur par l?adresse au lecteur. Ds son Ouverture des Ecrits, Lacan voque la phrase de Buffon: Le style : C?est l?homme ( ?) qu?il prolonge par : qui l?on s?adresse Pour lui le style se repre comme marque singulire en tant qu?il dsigne le rapport du sujet l?objet petit a . Le sujet, pour Lacan, se constitue au lieu de l?Autre et conserve des traces de cette adresse. Le style garde une empreinte, un reste de ce mouvement vers l?objet par l?effet rtroactif, invers que l?adresse l?Autre produit sur l?auteur. Le style nous chappe et, en cela, il en dit plus que ce que nous disons. C?est ce qu?Erik Porge dveloppe en montrant qu?il s?agit d?un marqueur subjectif, d?un trait singulier autant que d?un effet de rhtorique. Il ne s?agit plus alors du style, au sens purement de l?criture, mais tel qu?il se transmute, lorsqu?il est subordonn une adresse et nou l?objet a. Voici le commentaire qu?il en fait : En reliant la question du style l?objet a Lacan dplace celleci sur le dsir puisque l?objet a est cause du dsir. Le Style est cette dimension supplmentaire au sens qui tient la manire de dire et se fait la fois support du dsir et cause de division du sujet. (?) le style n?est pas le signe de l?adresse de l?auteur son lecteur mais il est command l?auteur par cette adresse au lecteur. Ainsi, c?est dans la manire de dire que passe le dsir de trouver un savoir nouveau. Ces lments peuvent tre retrouvs dans la posie de Paul Celan, dont le style est si singulier et remarquable. Pas une Voixun bruit tardif, tranger aux heures, offert A tes penses, ici, enfin, Ici veill : une Feuillefruit, de la taille d?un ?il, profondment Entaill; elle Suinte, ne veut pas Cicatriser. Une criture du rel. Lacan a consacr plusieurs annes de son sminaire rflchir sur la fonction de l?crit qui, pour certains artistes ou crivains comme Joyce, a t ce qui leur a permis de tenir, ce qui a fait, pour eux, supplance. Sans dvelopper cette voie de recherche, je relverai que pour Celan l?criture a constitu une ncessit essentielle, incontournable mais n?a pas russi le maintenir l?abri des priodes de tourments, de perscutions dont il a terriblement souffert, et dans l?aprscoup de son acte, du suicide. La fonction de l?criture a t pour lui, autant une exigence qu?une exprience la fois existentielle,
artistique et politique. Il s?est trouv la croise de plusieurs cultures, de plusieurs langues et n?a pu crire qu?en allemand alors qu?il a vcu la moiti de sa vie en France, et finalement trs peu de temps dans les patries de sa langue maternelle. C?est pourtant dans cette langue allemande maternelle qu?il crit. C?est avec sa mre qu?il a partag et appris le hautallemand l?poque o la ville de Czernowitz en Bucovine tait germanophone. Cette langue a t vritablement maternelle en tant qu?elle incarnait pour lui le souvenir de sa mre qu?il a perdu alors qu?il avait vingt deux ans. On sait qu?aprs sa BarMitzva, Il a refus de continuer apprendre l?hbreu, geste que l?on peut prendre comme allant symboliquement l?encontre de son pre, dont c?tait la seconde langue. Cette ncessit d?crire en allemand semble tout fait imprative et incontournable de son ?uvre et, ce titre, elle n?appelle pas tre interroge. Mais il faut, tout de mme, noter que pour d?autres artistes ou crivains comme Elias Canetti ou Samuel Beckett le fait de pouvoir crire dans une autre langue que celle de leur origine, a t librateur . Il y de mme l?exemple d?Aharon Appenfeld qui raconte comment il a t sauv par la rencontre avec, celle qu?il nomme sa langue maternelle, l?hbreu aprs avoir quasiment perdu l?usage de la parole . Au contraire, Viktor Klemperer en faisant une tude philologique de la langue du Troisime Reich, cherche sauver la langue germanique de la nazification . Cela a aussi t le cas de Paul Celan, pour lequel la posie, a t une sorte d?engagement et de dfi la langue allemande pour parler de l?obscurcissement produit par le nazisme. Mais il a galement t un passeur, un grand traducteur de la posie des autres, notamment de Shakespeare, Mandelstam, Henri Michaux, Ren Char, Supervielle, Ungaretti et d'autres. Il n'a jamais voulu traduire ses propres textes, alors qu?il tait en mesure de le faire. Son criture comme sa vie ont t un combat la recherche des mots pour dire l?effondrement de la Shoah. Sa langue, par ce qu?elle a de potique, tait prise dans cet enjeu ; celui du nouage de la langue un rel. D?o la complexit et la part transgressive de son criture. L?exigence tait d?inventer une langue divise, coupe par la pluralit (l?allemand, l?hbreu, le yiddish, le russe), et par une adresse une forme d?altrit. C'est cette complexit des rapports la langue, similaire celle de mon pre, rcemment dcd, o s'entrecroisent yiddish d'abord puis allemand, franais, hbreu?, qui m?a mene sur la voie d?une rflexion propos de ce pote de langue allemande qui emploie ces diffrents idiomes, et dont l??uvre est traverse par l?histoire tragique des juifs d?Europe de l?Est. Et ton ?il  vers quoi se tientil ton ?il ? Ton ?il se tient face l?amande. Ton ?il face au Rien se tient. Soutient le Roi. Ainsi il se tient, se tient. Boucle d?homme, tu ne grisonneras pas. Amande vide, bleu roi. L?adresse de la langue
A part quelques pomes en roumain et un pome pour son fils, en franais , Paul Celan n?a jamais voulu ou n?est jamais parvenu crire que dans sa langue maternelle, l?allemand. Tout se passe comme si sa posie s?adressait cette idiome. Ce choix ou cet impratif que l'allemand soit son mode d'expression potique est un lment incontournable de son ?uvre. C?est partir de ce point, celui d?inventer une langue qui porte en ellemme cette douleur du gnocide des juifs, que l?criture de Celan trouve son originalit. Elle cultive des mots qui ont des larges possibilits smantiques et en faonne de nouveaux. Elle engendre en quelque sorte une nouvelle expression du deuil, la fois universelle et compltement personnelle. Son style est marqu par la cration de mots venant de l?hbreu et/ou du yiddish ou ancrs dans la culture du peuple juif, de la Bible, et par des rfrences des grands potes comme Mandelstam, Heine, Hlderlin, Rilke. JeanPierre Lefebvre le dcrit dans les termes suivants : Renoncement aux schmas mtriques classiques, raccourcissement des pomes, rduction des noncs, duret des sonorits, rmanences des mots composs htrognes ou htrotopiques, rigueur et complexifications croissantes de la construction, centrage sur la langue ellemme. Une posie de recherche plus que d?expression. Une parole sobre sans arabesques qui rsiste la comprhension et appelle le lecteur travailler et tre travaill par cette lecture .. Passez , distu , passez , passez La lpre silencieuse se dcolle de ton palais, ventail caressant ta langue de lumire, de lumire . On peut dire de la posie de Celan, qu?elle opre une certaine dconstruction des lois qui rgissent la langue allemande et c?est ce qui produit cet effet de langue et de style. Il dsarticule la syntaxe, utilise des citations, injecte des mots trangers. Il se dfait de l?harmonie d?un style de pote classique et se rapproche du cri, du bredouillement, du balbutiement comme pour mieux signifier que le sens est dfinitivement bless, que la langue est blesse et que le sens ne peut plus faire irruption que dans les failles, les manques, le silence. Cette forme d?criture potique a permis d?inscrire un rel, de dire une vrit qui consigne la trace du gnocide et l?impossible oubli de cette trace dans et par la langue allemande. Pour pouvoir nommer et bannir, il a fallu qu?il rappelle, rpte l?vnement dans une sorte d?idiome troue bablise . Ainsi la langue allemande a t creuse par la posie de Celan, elle en a t modifie. Tout se passe comme si son espace potique avait t construit pour lutter contre l?oubli, pour faire parler ceux qui ne peuvent plus que se taire. Lvre prive du pouvoir de parole, fais savoir Qu?il se passe toujours, encore, quelque chose, Non loin de toi.
La langue de Paul Celan est concasse, abrupte de par des incessants sauts la ligne, une ponctuation sauvage, des mots qui sont comme des pierres jetes. La mise en forme graphique de ses pomes figure la singularit de ce rythme. Leur visibilit montre ces scansions rptes; une langue, faite d'clats, et de brisures. Le monde a t cass et le pote ne peut le rassembler nouveau que dans les dchirures de ses mots. Des mots fixes, pierre, fleur, ombre, sable, mort, larme, voix, oeil, tombes ctoient des mots fluctuants, lamells et rugueux allant l?encontre des conventions classiques de l?allemand. Le vocabulaire de Paul Celan est complexe, avec des alliages nouveaux, des utilisations de mots tranges issus de champs htrognes, des importations de mots hbreux. Son criture est cartele et comme cachete par des secrets obscurs. Son style est compar la pointe d?une flche. Il se caractrise entre autre par l?abolition du non et du oui, l?effet d?nigme, d?obscurit et de profondeur que produit sa lecture. Tout se passe comme si son criture potique pouvait aller plus loin que le silence, par la dislocation des mots, par leur souffrance. Les phrases n?ont plus rester ensemble. Les mots sont un seul cri, parfois l?impratif. Passe en revue Les lettres de l?me mortelle Immortelle de ces lettres, Va vers Aleph et Youd et va plus loin, L??uvre potique de Paul Celan va l?encontre de l?ide politique d'une prtendue incommunicabilit ou indicibilit de l'anantissement. Elle s?est oppose la position du philosophe Adorno quand ce dernier a soutenu que ce n?tait plus possible d?crire un pome, aprs Auschwitz. Par son travail potique, on peut dire qu?il a fait la preuve du contraire. Il s?est situ du ct de la parrhsia, du courage de la vrit en combattant l?ide du silence. Ce n?est pas l?criture qui est atteinte; l'atteinte, c?est le silence auquel tant de gens ont t rduits; et Celan a parl, a chant pour la mmoire du monde. Personne ne tmoigne pour le tmoin L?emploi des pronoms je , tu . La posie de Celan se caractrise par une adresse particulire qui passe par l?emploi des pronoms je, tu, nous. Cette forme d?adresse d?exil du moi donne son criture une dimension singulire. Une des conditions de son style tient l?effet de retour, de l?adresse d?une parole. Cette forme de dialogue adress inclut une altrit variable indtermine mais constamment prsente par l?anticipation de la langue. L?accueil et l?appel d?un angle de vue diffrent, d?un point d?htrogne indiquent une place originale faite l?Autre. Elle tient la prsence de mots trangers et un abord de l?ailleurs l?intrieur de la langue allemande. Or ce qui a t tent dans le gnocide, c?est prcisment d?radiquer l?htrogne. Dans son discours Le Mridien , Paul Celan parle luimme de l?adresse de la posie un Autre. Pour lui, cette altrit ouvre, travers un dialogue, la question du temps. Cet autre se traduit avec un grand A ou un
petit a, selon les traductions. C?est une forme d?ouverture qui donne cette posie son style comme si cette disposition l?change, au dialogue tait coexistante la pense et comme si ce mouvement vers l?Autre ne pouvait exister que sur le fond d?un silence. Voici quelques phrases extraites de ce discours qu?il prononce l?occasion de la remise du prix Georg Buchner : Le pome veut aller vers un Autre, il a besoin de cet Autre, il en a besoin en face de lui. Il le recherche, il se promet lui. Chaque chose, chaque tre humain est, pour le pome qui a mis ainsi, le cap sur l?Autre, une figure de cet Autre(?) Le pome devient(?) le pome de quelqu?un (?) Cela devient un dialogue (?) C?est seulement dans l?espace de ce dialogue que se constitue cela mme quoi la parole s?adresse et qui se rassemble autour du Je qui lui parle et le nomme. Mais dans ce prsent, ce quoi la parole s?adresse et qui d?tre nomm est devenu pour ainsi dire un Tu, apporte aussi son tre autre . Paul Celan a eu comme mtier rmunr la traduction. Ce fut en quelque sorte son cole d?criture, et il passait des heures traduire des textes difficiles. La traduction n?tait pas seulement une affaire de passage, mais aussi un dialogue qui chemine. Cette dfinition rejoint sa posie, difficile, pourtant lue et relue, traduite et retraduite, normment commente, chante, dont on peut dire, qu?elle est laisse aux autres. Toi qui a entendu, quand j?ai ferm les yeux, comment la voix ne chantait plus aprs : ?s mus asoy sayn De mme, dans le champ de la psychanalyse, une cure ne peut se faire sans une adresse transfrentielle qui se prte au mouvement de cette exprience. Cette adresse autrui fait effort pour demander un cho, obtenir un signe de rciprocit et faire que le langage reste une chose partage, publique, commune. La parole analysante n?est pas un pome, pourtant elle a ceci de commun avec ceux de Celan qu?elle ne pourrait se faire sans la dimension incontournable d?un autre qui s?adresser. Hors image. A plusieurs reprises, Celan dit qu?il n?existait pas dans sa langue de mtaphores . Qu?estce qu?une posie qui n?emploie pas de mtaphores ? C?est une posie qui ne peut plus faire image ou, plus prcisment, qui ne donne rien voir mais qui essaye de construire un bord au trou du rel. C?est une posie qui s?loigne du visible. Donner image, c?est donner forme, c?est faire tableau, construire un pisode qui puisse se raconter, se regarder. Or cette perte d?image, cette dflation imaginaire comme l?crit Gerard Wacjman, n?est pas un loignement du rel. Au contraire, elle le vise. Le mouvement de l?art qui tend s?arracher l?imaginaire, s?loigner d?une certaine beaut comme appt du visible, tend vers le rel. Une posie sans mtaphore, n?estce pas une posie qui incarne le manque voir, le trou laiss par l?histoire, dans la langue ? La perte d?image, c?est ce que Lacan inscrit dans le discours analytique, avec ce qu?il nomme son unique invention , l?objet petit a. C?est aussi la tche qu?il assignait l?art, soit, je cite : Ce dont
l?artiste nous livre l?accs, c?est la place de ce qui ne saurait se voir . Ce que nous a laiss Paul Celan est bien une posie qui nous donne accs ce qui ne saurait se voir mais doit s?entendre. Auprs De mille idoles J?ai perdu un mot, qui me cherchait : Kaddisch. A travers L?cluse j?ai d passer, Pour sauver le mot, le replonger au flot sal, le sortir, le faire franchir : Yizkor. 1. Henri Meschonnic, Clbration de la posie, Lagrasse, Verdier, 2001. 2. C?est ce que dveloppe Erik Porge dans Transmettre la clinique psychanalytique. Freud, Lacan aujourd?hui, Ers, 2008, p. 63. 3. Jacques Lacan, Sminaire L?Insu que sait de l?une bvue s?aile mourre, 1977, indit. 4. Ibid, sance du 19 avril 1977. 5. Jacques Lacan, Ouverture, dans Ecrits, Ed. du Seuil, 1966, p.9. 6. Erik Porge, Transmettre la clinique psychanalytique,op.cit, p. 52. 7. Paul Celan, Voix, dans le vert, (Stimmen in grn, ), dans Grille de Parole, Sprachgitter, d. Bilingue, trad., par Martine Broda ,d. Christian Bourgeois 1991, p.13. 8. Andra Lauterwein, Paul Celan, Belin, 2007, p. 53 9. C?est ce que montre le beau travail de Rgine Robin , Le Deuil de l?origine. Une langue en trop la langue en moins. Ed Kim, 2003 10. Nurit Aviv, Misafa Lesafa, D?Une Langue l?autre, 2004. 11. Viktor Klemperer, LTI, la Langue du Troisime Reich : Carnets d?un philologue, traduit et annot par Elisabeth Guillot, Albin Michel, 1996. 12. Paul Celan, Mandorle, dans La Rose de Personne , ed . bilingue, trad. par Martine Broda p. 73 13. Les Hbleurs pour Eric . cit par Andra Lauterwein 14. La prsence de mots hbreux dans sa posie voque le yiddish puisque, rappelonsle, c?est un dialecte qui mlange l?allemand et l?hbreu. 15. Introduction , dans Choix de pomes,ed. bilingue trad. et prsent par JeanPierre Lefebvre,Gallimard, 1998, p.14.
16. Paul Celan, Give the word, Renverse du souffle, dans Choix de pomes, ibid, p.275. 17. Regine Robin, Le Deuil de l?origine, op.cit., p19 18. Paul Celan, Reste chantable, Renverse du souffle, dans Choix de pomes op cit. p.243. 19. Paul Celan, Fentre de Hutte , La Rose de personne, traduit par Martine Broda p 131 20. Paul Celan, Gloire des cendres Choix de pomes, traduction JeanPierre Lefebvre, op.cit. p. 264. 21. Paul Celan, Le Mridien & Autres proses, traduit et annot par Jean Launay, Seuil, 2002, p. 76 , 77. Paul Celan, Bendicta, dans La Rose de personne, op. cit . p. 81 22. Gerard Wacjman , L?Objet du sicle, Verdier, 1998 23. Jacques Lacan, Maurice Merleau ?Ponty, in Les temps modernes, n184 185 , 1961, p. 254. 24. Paul Celan, L?Ecluse,(die Schleuse) dans La Rose de personne,op.cit., p.33. 25. Paul Celan, L?Ecluse,(die Schleuse) dans La Rose de personne,op.cit., p.33
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