Psychoanalysis and MYTHOLOGY By Joseph Jurt (University of Freiburg) (fr-angl) & Divers
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Freud struggled for his discoveries are recognized as scientific discoveries, and he intended to propose testable theses on what he called "psychic apparatus". By this term he meant to highlight the traits he attributed to the psyche: "the ability to transmit and transform energy and its differentiation into specific systems or bodies
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PSYCHANALYSE ET MYTHOLOGIE
Par Joseph Jurt (Université de Freiburg)
Première partie
Freud luttait pour que ses découvertes soient reconnues comme des découvertes scientifiques; il entendait proposer des thèses vérifiables sur ce qu'il appelait " appareil psychique ". Par ce terme, il entendait souligner les traits qu'il attribuait au psychisme: "sa capacité de transmettre et de transformer une énergie déterminée et sa différenciation en systèmes ou instances".
Dans L'interprétation du rêve (1900), Freud compare l'" appareil psychique " avec des appareils optiques. Il entend "rendre compréhensible la complication du fonctionnement psychique en divisant ce fonctionnement et en attribuant chaque fonction à une partie constitutive de l'appareil". Le terme d'" appareil psychique " est conçu par Freud comme un modèle qui renvoie à la physique ou à la biologie. Ces métaphores s'expliquent par la volonté freudienne de créer un système sous le nom de " métapsychologie ". A travers ce terme, Freud annonce le projet global d'une critique scientifique de la métaphysique.
Si la connaissance de l'âme a été d'abord une partie importante de la métaphysique chrétienne, la " métapsychologie " devrait, en revanche, se concevoir comme une sorte de biochimie ou d'énergétique de l'âme. Il s'agissait de transposer des termes et des méthodes des sciences naturelles sur la psychologie, ce qui est, par exemple, le cas du principe freudien de la constance emprunté au premier principe de la thermodynamique; la fonction de l'appareil psychique serait de maintenir au niveau le plus bas possible l'énergie interne d'un organisme. On ne saurait sous-estimer, estime Susanne Lüdemann, la dimension d'une critique de la métaphysique qui serait inhérente à la métapsychologie freudienne. Freud se présente ici comme positiviste et fils des Lumières décidé à combattre les " illusions religieuses ", les mythologies et les superstitions de son temps. Ce trait correspondait à une tendance générale de son époque et répondait aussi à une situation personnelle de Freud qui n'entendait ni retourner à la foi de ses pères ni se convertir au christianisme et qui trouvait dans le discours purement scientifique sur l'âme une sorte d'alternative. La notion d'" appareil psychique " n'avait rien à voir avec les notions des différentes religions.
La métapsychologie devrait en quelque sorte réinterpréter la métaphysique. Dans son ouvrage Psychopathologie de la vie quotidienne (1901), Freud affirme qu'une grande partie de la vision du monde mythologique, qu'on trouverait jusque dans les religions modernes, ne serait rien d'autre qu'une psychologie projetée vers l'extérieur. La construction d'une réalité surnaturelle devrait être retraduite en une psychologie de l'inconscient. Susanne Lüdemann souligne cependant la circularité de l'argumentation freudienne: Si la " vision du monde mythologique " est selon Freud une psychologie projetée dans le ciel, sa métapsychologie
serait, d'une manière analogue, une mythologie reprojetée dans l'âme. Freud transforme immédiatement la "réalité surnaturelle" des religions en une "réalité psychique" des hommes.
La lutte des dieux devient ainsi la lutte endopsychique entre les motions pulsionnelles et la résistance qui s'oppose à elles; le destin imposé par les dieux devient déterminisme psychique. A l'intérieur de cette réduction anthropologique des entités métaphysiques, les motions pulsionnelles deviennent à leur tour une sorte de nouveaux dieux. Freud lui-même les appelle en 1932 dans Les Nouvelles conférences sur la psychanalyse des "êtres mythiques", et il finit par désigner la théorie des pulsions "notre mythologie".
Dans la correspondance avec Einstein, Freud pose en 1933 la question suivante: "peut-être avez-vous l'impression que nos théories sont une manière de mythologie qui, en l'espèce, n'a rien de réconfortant ? En va-t-il autrement pour vous dans le domaine de la physique?".
Freud avait postulé dans ce dialogue avec Einstein (Pourquoi la guerre?) l'existence d'une pulsion de mort qui tendrait à ramener les hommes à l'état d'inanimé et qui expliquerait ses tendances agressives et destructrices. Freud lui-même désigne ce postulat comme une "spéculation", voire une forme de mythologie. Et il demande à Einstein si la physique, dans sa partie "spéculative", ne serait pas aussi "une manière de mythologie". "Si la science dans son ensemble risquait de n'être qu'une sorte de mythologie d'un certain type, se demande Jacques Bouveresse, on comprendrait mal l'obstination avec laquelle Freud a essayé de faire reconnaître la psychanalyse comme une théorie scientifique.
Wittgenstein désignera à son tour la psychanalyse de "puissante mythologie". Le caractère mythologique d'une explication tiendrait à "sa capacité de s'imposer immédiatement comme étant l'explication universellement valide, celle dont on est convaincu à priori, pour des raisons qui sont de l'ordre du désir, et non de la réflexion".
La psychanalyse ne parviendrait pas à la formulation de lois causales qui pourraient être confrontées à des données expérimentales. Aux yeux de Wittgenstein, le psychanalyste est surtout à la recherche d'une "bonne" histoire qui produira un effet thérapeutique. Invoquer des "processus inconscients" comme raisons causales rappelle à Wittgenstein l'explication par des "masses invisibles" avancée par Hertz pour les cas qui n'étaient pas explicables par ses lois. On n'aurait pas affaire à une loi naturelle a priori, mais à une "norme d'expression" que nous avons fixée nous-mêmes.
Aux yeux de Freud, il n'est pas important de savoir si la scène primitive - qui peut être à l'origine d'une névrose - soit un événement réel ou fantasmé parce que le fantasme renverrait de toute façon à l'histoire des ancêtres, à l'héritage phylogénétique. Il n'est donc pas possible de vérifier empiriquement ces reconstructions. Mais ces reconstructions sont acceptées, selon Wittgenstein, en raison de l'attraction énorme qu'elles possèdent "comme des explications qui doivent être vraies, et non comme des hypothèses dont il est important de savoir si elles sont ou non vraies".
Ces reconstructions relèvent les événements du même ordre que ceux dont il est question dans les mythes, des événements qui ont dû arriver. Le soulagement, que ces explications procurent, ressemble à celui des récits qui rattachent les épisodes les plus problématiques de la vie individuelle à des événements mythiques survenus à une époque lointaine dans la vie de l'espèce.
Ce n'est pas un hasard si Freud se réfère à des mythes, mais il entend les expliquer. Il prétend selon Wittgenstein "que ses recherches ont maintenant expliqué comment il se fait que qui que ce soit ait pu concevoir ou proposer un mythe de cette sorte".
Aux yeux de Wittgenstein, Freud a fait quelque chose de différent. "Il n'a pas donné une explication scientifique du mythe ancien. Ce qu'il a fait a consisté à proposer un nouveau mythe. Le caractère attrayant qu'a, par exemple, la suggestion que toute anxiété est la répétition de l'anxiété du traumatisme de la naissance, est exactement le caractère attrayant d'une mythologie".
Wittgenstein perçoit le même type de pensée dans la notion de "scène primitive". L'explication des névroses par une telle origine donnerait une sorte de configuration tragique à la vie d'un individu qui serait ainsi déterminé par le destin.
La métapsychologie envisagée par Freud ne correspond donc pas à la visée scientifique et positiviste qu'il entendait lui donner, mais ressemble plutôt à une mythologie - ce qui n'est pas négatif en soi; ce type de raisonnement renvoie à une autre forme de connaissance, se révèle être une autre "forme symbolique", pour reprendre la terminologie de Cassirer, une forme symbolique comme la langue ou l'art.
Deuxième partie
Ce n'est donc pas un hasard si Freud a non seulement développé à travers la psychanalyse une pensée de type mythologique, mais qu'il a recouru très tôt aussi aux mythes de l'Antiquité. Son nom reste ainsi pour toujours associé à la figure mythologique d'Oedipe. Le complexe d'Oedipe est devenu la notion la plus populaire de la psychanalyse. Le recours au mythe d'Oedipe a à voir avec l'abandon de la théorie de la séduction par Freud après 1897.
Dans un premier temps, Freud avait développé la théorie de la séduction, les névroses obsessionnelles étaient expliquées par des expériences de séduction passive. Dans une lettre adressée à Fliess, il abandonne la théorie après avoir découvert que les scènes de séduction étaient parfois le produit de reconstructions fantasmatiques; cette découverte amènera Freud à recourir au mythe d'Oedipe.
Au cours de son auto-analyse, après la mort de son père, Freud découvre en lui l'amour pour sa mère et envers son père une jalousie, et il considère ce fait comme un phénomène non seulement individuel, mais universel en se rapportant au drame d'Oedipe: "le pouvoir d'empire d'Oedipe-Roi devient intelligible", écrit-il le 15 octobre 1897 à Fliess et il continue: "le mythe grec met en valeur une compulsion que chacun reconnaît pour avoir perçu en lui-même des traces de son existence".
Chaque spectateur reconnaît en lui-même "un Oedipe de ce genre" qu'il aurait cependant refoulé. Dans son livre L'interprétation des rêves (1900), Freud est revenu plus explicitement sur le mythe d'Oedipe. L'impact de la pièce, aujourd'hui comme dans l'antiquité, ne s'explique pas selon lui, par ces qualités formelles, mais par la matière: la vie intacte de l'inconscient se déploie sur scène. Freud affirme alors à travers l'impact du mythe d'Oedipe sa validité au-delà des pathologies.
L'obsession psychonévrotique n'est, à ses yeux, qu'un agrandissement qui fait voir "ce qui se passe moins clairement et moins intensément dans l'âme de la plupart des enfants". Cette extension serait confirmée par la légende d'Oedipe: "L'antiquité nous a transmis à l'appui de
cette pensée une matière mythique dont seule une validité générale analogue dans la psychologie de l'enfant permet de comprendre l'efficacité absolue et valable généralement." Si le terme de " complexe d'Œdipe " n'est avancé explicitement qu'en 1910 par Freud, la pensée était conçue dès 1897.
Dans Totem et Tabou en 1912-1913, Freud mettra en relief la dimension phylogénétique de la configuration qui se retrouvera dans l'ontogenèse conçue comme "le dépôt d'une expérience antérieure de l'espèce". Le mythe d'Oedipe "jette une lumière dont on n'a pas rêvé - dont on " rêve " - sur l'histoire de la race humaine, sur l'évolution de la religion et de la morale".
Considéré comme universel et intemporel, le complexe d'Oedipe apparaît ainsi comme l'organisateur par excellence du désir humain. Les images du parricide et de l'inceste sont présentées dans le drame comme elles le sont dans le sommeil: "nos rêves sont là pour nous convaincre qu'il en est ainsi".
Le complexe d'Oedipe revêt ainsi pour Freud un caractère fondateur notamment à travers l'hypothèse avancée dans Totem et tabou que le meurtre du père primitif serait le moment originel de l'humanité, forgeant ainsi le mythe de la horde primitive dont les fils mettent à mort le père primitif. Cette thèse traduit la conviction que tout être humain est un "bourgeon d'Oedipe". Le complexe d'Oedipe tirerait son efficacité du fait qu'il fait intervenir une instance interdictrice, (prohibition de l'inceste) qui barre l'accès à la satisfaction naturellement cherchée et qui lie ainsi le désir et la loi.
Cette conception se retrouve en quelque sorte chez Lévi-Strauss qui dans Les structures élémentaires de la parenté fait de l'interdiction de l'inceste la loi universelle et minimale de la différence entre " culture " et " nature ". Selon André Green, on peut constater l'omniprésence du mythe d'Oedipe dans l'œuvre de Lévi-Strauss malgré son aversion déclarée face à la psychanalyse. Il y eu d'autres chercheurs qui ont essayé de jeter des ponts entre la psychanalyse et l'anthropologie, par exemple, Bernard Juillerat qui a publié ses recherches sur une ethnie de la Nouvelle-Guinée sous le titre Oedipe chasseur. Une mythologie du sujet en Nouvelle-Guinée (1991).
Troisième partie
Si la figure mythologique est absolument au centre de la psychanalyse, Didier Anzieu a examiné d'une manière systématique la mythologie grecque et il est abouti à la conclusion qu'un tiers environ tourne autour de la fantasmatique oedipienne (meurtres et incestes). "A lire la mythologie grecque, comme on écoute le discours d'un patient, en prenant le texte à la lettre, la fantasmatique oedipienne y apparaît dans ses principaux avatars".
A travers son analyse de la mythologie grecque, Anzieu confirme la constatation de Freud que le complexe d'Oedipe est "la condition de l'éducation et de la culture, c'est-à-dire de la maîtrise du symbole". Mais la reconnaissance des fantasmes oedipiens aurait toujours été malaisée: "le ressenti oedipien n'est formulable à la conscience qu'à travers sa réfraction analogique dans l'œuvre d'art, le conte ou le rite, c'est-à-dire par un mode du langage qui est proprement celui du mythe".
Le complexe d'Oedipe est le "complexe nucléaire" dans la théorie freudienne, et ce concept est l'emprunt majeur de la psychanalyse à la mythologie grecque. André Green renvoie aussi
à Oreste, Prométhée, Thésée, Héraklès, Dionysos, Chronos, Agdistis et Persée qui auraient subi le traitement du psychanalyste. Freud lui-même a essayé d'interpréter le mythe de Prométhée ainsi que la légende de Méduse incarnant la peur de la castration. Mais ses renvois n'ont pas connu la résonnance énorme qu'a connue la notion du "complexe d'Oedipe".
Mais il a un autre renvoi à la mythologie grecque qui a donné naissance à une notion importante de la psychanalyse: la figure de Narcisse qui a suscité le terme du narcissisme. Le terme est apparu pour la première fois chez Freud en 1910, par ailleurs, l'année-même où il a parlé pour la première fois du complexe d'Oedipe. Dans son écrit Pour introduire le narcissisme (1914), Freud dit avoir emprunté le terme à P. Näcke (1899) qui l'utilise pour décrire une perversion. Dans une note de 1920, il précise que H. Ellis serait le créateur du terme. Näcke avait bien forgé le mot Narzissmus, mais pour commenter des vues de H. Ellis qui, le premier en 1898, avait décrit dans Autoerotism un comportement pervers en relation avec le mythe de Narcisse.
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TRADUCTION GOOGLE
Psychoanalysis and MYTHOLOGY By Joseph Jurt (University of Freiburg)
Part
Freud struggled for his discoveries are recognized as scientific discoveries, and he intended to propose testable theses on what he called "psychic apparatus". By this term he meant to highlight the traits he attributed to the psyche: "the ability to transmit and transform energy and its differentiation into specific systems or bodies."
In The Interpretation of Dreams (1900), Freud compares the "psychic apparatus" with optical devices. It means "to understand the psychological functioning of complication by dividing the operation and assigning each function to a constituent part of the device." The term "psychic apparatus" conceived by Freud as a model that refers to the physical or biological. These metaphors can be explained by the Freudian desire to create a system under the name of "metapsychology." Through this term, Freud announces plans global scientific criticism of metaphysics.
If the knowledge of the soul was first an important part of Christian metaphysics, the "metapsychology" should, however, be seen as a kind of biochemical energy or soul. There was transpose the terms and methods of natural science of psychology, which is, for example, the case of the Freudian principle of the constancy borrowed the first law of thermodynamics, the function of the psychic apparatus would maintained at the lowest possible internal energy of a body. Can not be underestimated, says Susanne Lüdemann, the size of a critique of metaphysics that is inherent in Freudian metapsychology. Freud presents as a son of the Enlightenment and positivist decided to fight "religious delusions", mythologies and superstitions of his time. This feature corresponds to a general trend of his time and also responded to a personal situation that Freud did not hear or return to the faith of his fathers nor convert to Christianity and was in the purely scientific discourse on the soul so alternative. The notion of "psychic apparatus" had nothing to do with notions of different religions.
Metapsychology should somehow reinterpret metaphysics. In his book Psychopathology of everyday life (1901), Freud says that much of the mythological worldview, we find even in modern religions, is nothing but a psychology projected into the outside. The construction of a supernatural reality should be translated back into psychology of the unconscious. Susanne Lüdemann stresses, however, the circularity of the argument Freud: If the "mythological worldview" is according to Freud psychology projected into the sky, his metapsychology would, similarly, a mythology reprojected in the soul. Freud immediately turns the "supernatural reality" of religions in a "psychic reality" of men.
The struggle of the gods becomes endopsychic struggle between instinctual impulses and the resistance that opposes them, the destiny imposed by the gods becomes psychic determinism. Inside this reduction anthropological metaphysical entities, the instinctual impulses in turn become a kind of new gods. Freud himself called in 1932 in the New Introductory Lectures on Psychoanalysis of "mythical beings" and it came to designate the drive theory "our mythology."
In correspondence with Einstein, Freud poses the question in 1933: "Perhaps you feel that our theories are a way of mythology, in this case, there is nothing comforting? Going in be different for you in the field of physics. "
Freud had postulated in this dialogue with Einstein (Why War?) The existence of a death instinct which tends to bring men to the inanimate state and explain its aggressive and destructive tendencies. Freud himself refers to this assumption as "speculation" or a form of mythology. And asks if Einstein physics, in its "speculative", would not be as "a way of mythology." "If the science as a whole might be only a kind of mythology of a certain type, application Jacques Bouveresse it difficult to understand the obstinacy with which Freud tried to recognize psychoanalysis as a scientific theory.
Wittgenstein in turn appoint psychoanalysis "powerful mythology". The mythological character of an explanation held in "its ability to impose an immediate explanation as universally valid, that which we are convinced a priori, for reasons which are of the order of desire, not thinking ".
Psychoanalysis fails to formulate causal laws that could be confronted with experimental data. Wittgenstein's eyes, the psychoanalyst is especially looking for a "good" story that will produce a therapeutic effect. Invoke "unconscious processes" as Wittgenstein reminds causal reasons explained by "invisible masses" advanced by Hertz for cases that were not explained by its laws. It would not matter to a law of nature a priori, but a "standard expression" we have set ourselves.
In Freud's eyes, it is not important whether the primal scene - which can be the cause of a neurosis - a real event or fantasy because fantasy anyway would return to the history of ancestors in the phylogenetic inheritance. It is therefore not possible to verify empirically these reconstructions. But these reconstructions are accepted, according to Wittgenstein, due to the huge attraction that they have "as an explanation to be true, and not as assumptions that it is important to know whether or not they are true."
These reconstructions are events of the same order as those mentioned in the myths, the events that have happened. Relief, provide that these explanations, similar to that of narratives related episodes most problematic of individual life to mythical events occurring at a distant time in the life of the species.
It is not by chance that Freud refers to the myths, but he intends to explain. He claims according to Wittgenstein "now that his research has explained how it is that anyone could conceive or propose a myth of this kind."
The eyes of Wittgenstein, Freud did something different. "He did not give a scientific explanation of the ancient myth. What he did was to propose a new myth.'s The
attractiveness, for example, the suggestion that all anxiety is the repetition of anxiety the trauma of birth is exactly the attractiveness of a mythology. "
Wittgenstein sees the same kind of thinking in the concept of a "primal scene". The explanation of the neuroses by such an origin would give a kind of configuration tragic life of an individual would be determined by fate.
Metapsychology proposed by Freud does not correspond to the positivist scientific purposes and that it intended to give, but more like a mythology - which is not negative in itself, this type of reasoning refers to another form of knowledge turns out to be another "symbolic", to use the terminology of Cassirer, as a symbolic language or art.
Part
It is therefore no coincidence that Freud not only developed through psychoanalysis mythological thinking type, but it has also resorted to early myths of antiquity. And his name is forever associated with the mythological figure of Oedipus. The Oedipus complex has become the most popular notion of psychoanalysis. The use of the Oedipus myth has to do with the abandonment of the seduction theory Freud after 1897.
At first, Freud developed the theory of seduction, obsessional neuroses were explained by passive experiences of seduction. In a letter to Fliess, he abandoned the theory after discovering that the seduction scenes were often the product of fantasy reconstructions, this discovery will lead Freud to use the Oedipus myth.
During his self-analysis, after the death of his father, Freud discovers in him the love for his mother and jealousy toward his father, and he considers this as a phenomenon not only individual but related to universal Oedipus drama "power empire Oedipus the King becomes intelligible," he wrote October 15, 1897 and continues to Fliess: "Greek myth highlights a compulsion which everyone recognizes to have seen him even traces of its existence. "
Each spectator recognizes himself "such an Oedipus" it would nevertheless repressed. In his book The Interpretation of Dreams (1900), Freud returned more explicitly on the Oedipus myth. The impact of the piece today as in antiquity, can not be explained according to him, these formal qualities, but the matter: the life of the unconscious intact unfolds on stage. Freud says so through the impact of the Oedipus myth its validity beyond pathologies.
The psychoneurotic obsession is, in his eyes, an enlargement which shows "what happens less clear and less intensely in the soul of most children." This extension is confirmed by the legend of Oedipus: "The antiquity forwarded to support this thought mythical material whose general validity only similar in child psychology helps to understand the absolute effectiveness and valid generally. "
If the word "Oedipus complex" is explicitly advanced by Freud in 1910, the thought was conceived in 1897.
In Totem and Taboo in 1912-1913, Freud will highlight the phylogenetic dimension of the configuration that will be in ontogeny conceived as "the filing of prior experience of the species." The myth of Oedipus "which sheds light was not dreamed of - that we" dream "- the history of the human race, on the evolution of religion and morality."
Considered universal and timeless, the Oedipus complex appears as the organizer par excellence of human desire. Images of parricide and incest are presented in the drama as they are in sleep: "Our dreams are there to convince us that it is so."
The Oedipus complex as Freud assumes a character especially through founding the hypothesis advanced in Totem and Taboo that the murder of the primal father is the original moment of humanity, thus forging the myth of the primal horde whose son put the primal father to death. This thesis reflects the conviction that every human being is a "bud Oedipus." The Oedipus complex takes its effectiveness because it involves an instance interdictrice (incest taboo) which bar access to naturally sought satisfaction and binding and the desire and the law.
This design is reflected somehow in Lévi-Strauss in The Elementary Structures of Kinship is the prohibition of incest and the universal law of the minimum difference between "culture" and "nature". According to André Green, can the pervasiveness of the Oedipus myth in the work of Lévi-Strauss despite his declared aversion against psychoanalysis. There were other researchers who have tried to build bridges between psychoanalysis and anthropology, for example, Bernard Juillerat has published his research on ethnicity of New Guinea as the Oedipus hunter. A mythology about New Guinea (1991).
Part Three
If the mythological figure is absolutely central to psychoanalysis, Anzieu examined systematically Greek mythology and it is concluded that about a third revolves around the oedipal fantasy (murder and incest). "Read Greek mythology, as one listens to the speech of a patient, taking the text literally, the oedipal fantasy appears in the main avatars".
Through his analysis of Greek mythology, Anzieu confirms the finding that Freud the Oedipus complex is "the condition of education and culture, that is to say the control of the symbol." But the recognition of oedipal fantasies have always been difficult: "The feeling is Oedipal formulable to consciousness only through its refraction analogue in the work of art, storytelling and ritual, that is to say a mode of speech which is properly that of myth. "
The Oedipus complex is the "nuclear complex" in Freudian theory, and this concept is borrowed from psychoanalysis to major Greek mythology. André Green also refers to Orestes, Prometheus, Theseus, Heracles, Dionysus, Chronos, Agdistis and Perseus have been treating psychoanalyst. Freud himself tried to interpret the Prometheus myth and the legend of Medusa embodying the fear of castration. But his references have not experienced the huge resonance experienced by the notion of the "Oedipus complex".
But he has another reference to Greek mythology who gave birth to an important concept in psychoanalysis: the figure of Narcissus, who sparked the term narcissism. The term appeared for the first time Freud in 1910, also the year when he spoke for the first time of the Oedipus complex. In his writing On Narcissism (1914), Freud said he borrowed the term P. Nacke (1899) which is used to describe a perversion. In a note of 1920, he said that H. Ellis is the creator of the term. Nacke had coined the word Narzissmus well, but to comment on the views of H. Ellis was the first in 1898, was described in Autoerotism perverse behavior in relation to the myth of Narcissus.
http://c2m.free.fr/siteFR/docu/jurt/jurt.htm
Psychoanalysis Body "The body never lies"
And if our bodies could reveal the root cause of our behavior and give us concrete ways to improve our day?
In 1982, a law osteopathy, body psychoanalysis was born. This technique, founded by Bernard Montaud will be over 30 years of research, a true method of self-knowledge by the body. Based on body slip, it now enables all to relive key events from the past that build character. You will be at the heart of this work through the screening sessions filmed body psychoanalysis.
Understanding the past to come to terms with its history and family can better live the present.
These conferences are hosted by Bruno Berte, psychoanalyst psychoanalyst body and Chantal Baranger, Nuclear psychology teacher. Both are employees of Bernard Montaud.
http://www.sortir.ch/et.encore/event.T.123316-la-psychanalyse-corporelle--le-corps-ne-ment -jamais Perversions are they diseases?
HOW TO READ THIS EBOOK
Presentation
The village idiot to serial killer, mental disorder, abnormality, deviance or perhaps madness, declining figures so diverse that their conceptualization remains unstable or ambiguous. How to navigate between originality, mental illness, personality disorder? An attempt to solve these puzzles epistemological assumed the implementation of evolutionary paradigms, including dependent moving interface between knowledge and opinion. The issue of perversions in formula one copy problem.
Video Clip:
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