Karlito au Costa Rica
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K.L.O au Costa Rica Arrivée à l'aéroport de San José, la capitale ou une des capitales du Costa Rica. Je suis avec mon père et nous avons deux semaines pour découvrir le Costa Rica. Nous prenons un minibus pour aller à l’hôtel. Sur le trajet je regarde dans quel monde nous avons atterris, je vois de la nature, des petites zones industrielles et des maisons, le tout colorés d’une couleur jaune un peu orangé, la couleur du soleil qui tombe vers la ligne d’horizon. Je regarde cette route qui se perd en direction de ce soleil couchant, tout en traversant un décor que je n’avais jamais vu de mes propres yeux. Je regarde souvent les reportages qui décrivent la vie dans les pays pauvres mais là, à ce moment là, je ne suis pas devant la télé, je fais parti de son contenu. A cette instant j’ai comme l’impression de ressentir la force de l’attraction, c’est une sensation bizarre mais j’espère la revivre un jour. Si un jour vous sentez cette attraction ne la lâchez pas, ne la lâchez plus, elle vous donnera une force, un bonheur, un bien être, que seule elle peut vous donner. Peut être que c’est la force d’attraction du destin, peut être qu’elle vous emmènera dans la violence, la pureté de l’esprit à besoin de blanc comme de noir. Je continue de regarder dehors, je vois pas mal de gens qui marchent le long des voies rapides, retournent-ils en ville? N’y a-t-il pas d’autre chemin?

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Publié le 01 novembre 2016
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K.L.O au Costa Rica
Arrivée à l'aéroport de San José, la capitale ou une des capitales du Costa Rica. Je suis avec mon père et nous avons deux semaines pour découvrir le Costa Rica. Nous prenons un minibus pour aller à l’hôtel. Sur le trajet je regarde dans quel monde nous avons atterris, je vois de la nature, des petites zones industrielles et des maisons, le tout colorés d’une couleur jaune un peu orangé, la couleur du soleil qui tombe vers la ligne d’horizon. Je regarde cette route qui se perd en direction de ce soleil couchant, tout en traversant un décor que je n’avais jamais vu de mes propres yeux. Je regarde souvent les reportages qui décrivent la vie dans les pays pauvres mais là, à ce moment là, je ne suis pas devant la télé, je fais parti de son contenu. A cette instant j’ai comme l’impression de ressentir la force de l’attraction, c’est une sensation bizarre mais j’espère la revivre un jour. Si un jour vous sentez cette attraction ne la lâchez pas, ne la lâchez plus, elle vous donnera une force, un bonheur, un bien être, que seule elle peut vous donner. Peut être que c’est la force d’attraction du destin, peut être qu’elle vous emmènera dans la violence, la pureté de l’esprit à besoin de blanc comme de noir. Je continue de regarder dehors, je vois pas mal de gens qui marchent le long des voies rapides, retournent-ils en ville? N’y a-t-il pas d’autre chemin?, j’aperçois des panneaux publicitaires à l’américaine, ils côtoient les oiseaux et leur taille celle du rêve américain. Nous entrons dans la ville, je ne vois pas de grands immeubles et l’aspect des bâtiments et des rues suppose que l’argent ne coule pas à flot, loin de là. Nous arrivons à l’hôtel, qui fait parti d’une chaîne qui est connu aux Etats-Unis, le hall est simple, tout comme le reste de l’hôtel, on arrive devant la chambre, dont la porte donne sur la coursive. Je ne fais pas tout de suite attention au décor, à la vue, je vais d’abord voir ce que donne la chambre, elle a une finition costaricaine mais ça passe. Je sors pour voir la vue, je m’accoude à la rambarde, il n’y a pas de bruit, la nuit est entrain de tomber, les lampadaires sont allumés, l’arrière plan est constitué de collines parsemée de maisons aux fenêtres illuminées, la brume commence à enfouir les collines, la ville s‘étend sur ma droite, l’immeuble d’une banque dépasse tous les autres, le capitalisme n’est pas foudroyant ici. Je regarde de nouveau devant moi et je vois ce que je n’ai jamais vu, à part à la télé, l’hôtel est barricadé derrière un mur qui doit faire quatre mètres de haut, derrière ce mur se trouve des cabanes faites de taules, de bois et peut être de quelques moellons, les fenêtres ont l’air d’être faites en plexiglas, fenêtre est un grand mot. Derrière moi j’ai des chambres d’hôtels toutes équipées de climatisation et en face j’ai ce que l’on peut appeler un bidon ville, sauf que là ce n’est pas concentré comme une favela, c’est un bidon ville de riche. Je suis là à me demander qu’elle est la règle qui dit, toi tu naîtras parmi les riches et toi parmi les pauvres et je ne trouve pas de réponse. Je pars me coucher demain nous visitons la ville. Le réveil se fait au son du coq alors que nous sommes en villes, c’est le seul endroit où nous l’entendrons alors que toutes les autres nuits nous les passerons dans des villages. Nous prenons le petit déjeuner et partons dans ce monde inconnu. Première impression, ce n’est pas fabuleux, nous croisons plusieurs personnes qui sont assises sur les trottoirs, elles ne font rien, elles sont là à ne rien faire, quand je passe à leur hauteur je les regarde et elles en font autant, pas l‘ombre d‘un sourire, pas l‘ombre d‘un début de bonheur, leurs visages ne reflètes que l’usure du temps, la lassitude les a enfermés dans son monde. Il y a d’autres adeptes de cet art de vivre mais eux préfèrent les murs aux trottoirs. Cela donne un décor spécial et donc une ambiance vraiment spéciale, c’est pas très rassurant, un peu plus loin une femme est au milieu de la route, aux feux, à ses pieds il y a deux boites de céréales, elle les vend, là je parle d‘un souvenir mais quand j‘ai vu ça en direct ça m‘a fait bizarre, je ne pensais pas voir ce genre de situation, quand je la regarde je me dis que son aspect, tant vestimentaire que physique est en adéquation avec cette scène. La pauvreté s’étale en plein centre ville ici. Nous continuons notre chemin, nous allons dans une rue piétonne très fréquentée et puis au bout de quelques rues nous prenons à droites, nous voilà seuls avec ces fantômes qui sont assis sur les trottoirs et ceux caler contre les murs, à 10 mètres derrière nous il y a une rue remplie de gens et pourtant j’ai l’impression de ne plus être en sécurité, plus nous avançons et plus je le sens mal. Les rues suivantes ne sont pas
mieux, nous décidons de faire demi tour, nous remontons la rue en évitant les regards et nous retournons dans la rue piétonne qui est remplie de vie. Dans mon souvenir c’est comme ça que ça c’est passé mais à l’avenir je ne ferais pas demi tour, appart si ça sent vraiment le roussi. Je cherche quelque chose qui pourrait faire une belle photo mais je ne vois rien, les crépis s’effritent tout comme les peintures et les murs se fissurent. Je me demande si ce n’est pas moi qui est un regard qui n’est pas assez affûté, je décide d’aller regarder si il y a des cartes postales de la ville, je vois des photos de volcans, de montagnes, de plages mais pas de la ville, cela confirme ce que je pensais. Pour info les cartes postales ici, ce ne sont pas des cartes postales ce sont des photos. Dans ce centre ville, il n’y a pas beaucoup de rues commerçantes, le pouvoir d’achat n’étant pas élevé et le nombre de touristes n’étant pas extraordinaire, on ne s’attend pas à trouver des produits qui valent chères et pourtant je suis devant un magasin qui vend des produits dont les marques sont connu à l’international, marque de skate, de surf etc. Cela fait partie des contrastes du Costa Rica. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de touristes, après peut être que je me trompe mais peut être pas, si vous partez avec une agence, vous arriverez à l’aéroport de San José, vous passerez votre première nuit à San José, en sachant qu’il est déconseillé aux touristes de sortir après la tombé de la nuit c’est-à-dire après six heure et demi et le lendemain matin à l’aube vous serez dans le bus pour une destination plus accueillante. Nous arpentons la ville toute la journée, nous passons dans des rues où presque toutes les maisons sont barricadées derrière des barreaux, je ne parle pas des barreaux de fenêtres que l’on peut voir en France, je parle de grille, les barreaux partes du trottoir et monte jusqu’au plafond, derrière il y a 1,5 à 2 mètres de vide et ensuite il y a le mur de la maison. Les maisons qui ont des balcons ou des jardins peuvent aussi être équipées de barbelés, ceux qui ont des lames de rasoir, en plus des barreaux bien entendu. En fait les maisons, en matière de protection, ont le même équipement de base qu’une prison. Je n’ai pas eu le sentiment de l’insécurité mais les habitants doivent avoir de bonnes raisons ou pas. La journée se finit nous retournons à l’hôtel. De la chambre je vois un bâtiment qui dénote des autres, avec mon père nous décidons d’y aller, malgré le conseil du guide de voyage qui préconise de ne pas sortir la nuit. Notre hôtel se trouve dans une zone populaire, tout comme le lieu où nous allons. Nous croisons quelques âmes qui ères aux grés du vent, elles nous regardent avec leurs yeux vides d’expressions. Après cinq minutes de marche sinistre nous arrivons au monument, ça s’active ici, il y a beaucoup de monde, beaucoup de jeunes et donc un paquet de belles femmes, la plupart ont dû arriver en voiture, le premier parking est plein et le personnel de la sécurité envoi les voitures qui arrivent au deuxième parking. Nous regardons ce qui se passe, nous ne savons pas ce qu’il y a à l’intérieur du bâtiment, peut être que c’est un concert mais nous, nous décidons de retourner à l’hôtel et obligatoirement nous repassons dans cette ambiance austère que nous avons traversés à l’aller. Une femme assise sur un trottoir attire mon regard, qui lui-même attire le sien, elle me dit «dinero», je lui réponds «no» tout en continuant de marcher, nous la dépassons, elle continue de parler et puis elle se lève, elle nous suit, sur le trottoir d’en face il y a un mec qui est calé contre le mur, il ne fait rien mais il nous regarde, je trouve que ça commence à faire beaucoup de regards et bien qu’il y est un bâtiment rempli de gens à deux cents mètres, ici il n’y a personne, notre rue et les autres sont désertes d’âmes stables. La femme finit par nous lâcher après quelques dizaines de mètres et le mec n’a pas bougé. Nous rentrons à l’hôtel sans avoir eu de problèmes mais maintenant nous comprenons l’avertissement du guide de voyage. Pour nous la situation n’a pas dégénérée mais il y en a d’autres où ça a dû mal tourner et il y en aura d’autres où ça finira mal. Cracher sur les gens devient un sport international, plus cette mentalité grandira plus il y aura de gens dans la marge du bien être, je ne dis pas dans la marge du système car cette dernière est formé d’une grande diversité, on peut par exemple y croiser mes pensées. Nous allons nous coucher. J’entends le coq, le soleil est entrain d’arriver, c’est pas pour autant que je vais me lever, saleté de coq. Un peu plus tard nous nous levons, la douche et le petit déjeuner rayé de la liste, il nous reste à trouver un bus pour aller à l’agence de location de voiture. Nous en trouvons un, à l’intérieur il n’y a pas foule et nous devons être les seuls étrangers. Le chauffeur n’est pas jeune mais sa conduite l’est, j’ai l’impression que c’est moi qui conduit, sauf que moi j’ai une compacte pas un bus, de plus on est dans les rues de la ville et elles ne sont pas larges, si un gamin traverse sans regarder il aura le droit à un scénario à la «destination finale».
Nous sortons de la ville sans accident, on rentre sur l’autoroute où le chauffeur nous posera quelques kilomètres plus loin, l’agence de location se trouve à coté de l’autoroute. Elle n’est pas vraiment indiquée, pas étonnant, les rues n’ont pas de nom à San José. Comment ils font pour le courrier?, je n’en sais rien, peut être à la débrouille, comme l’art de vivre des cubains. Mon père fait les papiers, prend possession des clés de la voiture, maintenant le voyage commence, direction le pacifique, ici c’est comme dire direction «Les 2 Alpes» en partant de Lyon. Nous quittons la ville, ces habitations fragiles et ces belles villas cachées, les riches préfèrent côtoyer la jungle plutôt que le béton. Certains ont des portails à l’américaine avec le mur qui va avec, intimité et tranquillité garantie. La route serpente dans cette dense verdure tout en montant, je regarde dans mon rétroviseur et je vois un camion américain, notre voiture fait la taille de son capot. Dans les descentes on entend son frein moteur qui fait un bruit de dingue, ah ces américains et leur culture de la démesure, je les adore, ils ne doutent de rien, ils se foutent de tout et de tout le monde. Nous passons un col, la vue se dessine, le tableau se termine et nous plonge sur la mer et les énormes bananeraies. Ces plantations ne nous offre pas un décor des plus naturelles mais nous n’allons pas nous plaindre, c’est mieux que ceux qui vivent dans les immeubles qui surplombent le périphérique Est de Lyon. Je n’ai jamais compris comment on pouvait imaginer une urbanisation telle que celle là, le linge sèche sur les balcons et beigne dans le parfum des gaz d’échappements des milliers de voitures qui passent tous les jours. Nous descendons au milieu des bananiers, la route est large, toute neuve et vide. J’aperçois une concentration d’immeubles qui c’est appropriée le bord de mer, plus nous nous rapprochons et plus nous croisons de panneaux publicitaires qui vantent les activités qu’il y a à faire dans cette station balnéaire, qui est sortie de terre depuis peu à mon avis. Elle me fait penser à la grande motte mais en plus petit et avec des immeubles au design standard. L’occident à posée l’encre sur ce morceau de terre, je ne sais pas si le rendement est bon mais de ce que je vois, ça doit être assez calme car il n’y a personne sur la route, peut être n’avaient-ils pas encore fini la construction. Encore un endroit où l’alcool s’invitera dans les veines, où la vapeur d’alcool se diffusera dans les neurones, encore un endroit où l’on chassera la marijuana et où l’on vendra de la bière au guarana, assurant assez d’énergie pour donner vie à un maximum de pulsion, de désir. Il me semble que les enfants et les femmes battus sont généralement le résultat d’un homme plus sa bouteille d’alcool où d’un homme plus sa surtension. La musique de Bob Marley est le reflet de la consommation d’herbe, est le reflet d’une vie de réflexions humanistes mais sûrement pas de la violence. Nous ne nous arrêtons pas ici, ce n’est pas le genre d’endroit que nous recherchons mais en tout cas la couleur de l’eau était vraiment sympa ici, peut être es cela qui a attiré les investisseurs, les magnats du bétonnage à outrance. Je précise que là ce n’était pas envahissant. La route défile dans un décor répétitif, des bananiers, un peu de vrai nature, des maisons vétustes et seules et la mer qui ne nous quitte plus. Un panneau nous indique que nous arrivons à la fin de la route, Titine va prendre un chemin en terre pour la première fois, je vois un panneau qui indique les villes vers lesquelles nous allons, il se trouve sous un arbre au feuillage dense, la lumière ne l’atteint donc pas et la nature étant vigoureuse ici, elle s’est installée sur le panneau comme la mousse s’installe sur la face nord d’un arbre. Voilà un signe qui en dit long sur la place que prend la nature dans ce pays. Tout est signes sur cette planète, dans cette nature, elle nous indique le chemin à suivre mais peu de gens savent lire son écriture, il en est de même pour le psychisme qui s’exprime par les lois de la physique. Cela me fait bizarre de voir des voitures de villes et des poids lourds sur un chemin en terre, qui portera bientôt la signature de l’Homme et la reconnaissance de la Femme, elle qui semble tant aimer le confort et peut être encore plus son symbole. Ne jamais faire d’un cas une généralité, jamais. Nous arrivons dans la civilisation rurale, qui est une équation intéressante pour le futur, je vous conseille d’essayer de la résoudre même si beaucoup finiront par tourner en rond, effet dû au formatage. Nous avons pris à droite, nous descendons vers le sud et nous sommes à l’ouest, donc nous nous dirigeons vers la mer. Playa Del Coco, j’aime bien le nom et l’endroit n’est pas mal non plus. Un petit village, chaleureux où le temps file devant les regards de la dizaine de locaux qui sont assis sur les bancs du bord de plage, les cocotiers les coupes du village, le sable les réchauffes et la mer les emmènes jusqu’à la ligne d’horizon, un monde simple mais qu’ils ont l’air d’apprécier. Ont-ils des pensées noir à cette instant
ou sont-ils bien, je ne sais pas mais en tout cas ils ne sont pas stressés. A quelques mètres de la plage, les oiseaux pêchent le poisson en plongeant sous l’eau avec l’aisance d’une flèche, à côté de ce spectacle je vois plusieurs pêcheurs qui jettent leurs filets et les tires quelques instants plus tard, pas besoin d’un bateau, la proie est à portée de main, si j’étais venu plusieurs décennies plus tôt, je les aurais vu avec des lances mais je suis née trop tard, dommage, sinon j’aurais pu voir une vraie face de l’évolution humaine de mes propres yeux. Cette évolution reste humaine, sans bateau, à taille humaine, tout simplement. Toutes les pensées que je note dans ce livre me viennes en écrivant, ce n’est pas le ressentit sur place. Là sur place je profite de l’ambiance et du décor, je ne réfléchis pas, je pense mais sans pousser la réflexion, mes sens sont presque tous activé, je ne peut avoir la concentration nécessaire et puis penser c’est bien mais vivre c’est mieux. La nuit est entrain d’assombrir la forêt et le village tandis que l’horizon de la mer à lui encore un peu de luminosité. Les restaurants, les commerces et les rues s’éclairent, nous commençons à avoir faim, nous faisons le tour des restaurants et finissons par opter pour une pizzeria. La gérante est italienne, les investisseurs dans ce pays sont souvent des étrangers comme dans beaucoup de pays en voie de développement, il faut savoir que le Costa Rica, n’a pas d’armée, étant donné qu’il est protégé par l’armée américaine, c’est assez dissuasif. Quand on voit l’emplacement du Costa Rica, on peut se demander si cette géostratégie n’est pas voisine de celle d’Israël, avec les soucis du conflit islam-occident en moins mais avec la canal de panama qui doit créer beaucoup de conflits d’intérêts. Nous mangeons nos pizzas italiennes, dont le goût n’avait rien d’italien mais c’était largement mangeable. Direction l’hôtel pour une bonne nuit. Le soleil se lève, nous allons prendre le petit déjeuner sur la terrasse, le terrain qui entoure la piscine est composé de palmiers et d’autres végétaux qui composent la nature du pays. Le petit déjeuner se compose de riz, d’haricots rouges, de viande haché (il me semble), de tranches de melon, d’un café et d’un œuf, à la coque ou au plat, ça dépend de vous. Après le petit déjeuner je vais sur la plage, il est tôt, il n’y a personne, je suis seul avec ce bruit de vagues incessant, je ne sais pas ce qu’il a de si particulier mais ce bruit me ressource. Après avoir fait le plein d’énergie je rejoins mon père et nous reprenons la route. Nous continuons par la côte, mon père décide de prendre à droite à un moment, nous tombons sur un chemin en terre qui part au milieu des palmiers et qui nous amène au bord d’une plage. Il y a quelques voitures, le parking n’est pas vraiment un parking, il y a une petite boucle à la fin du chemin et là vous vous garez comme vous pouvez. La plage est comme le parking presque vide, la vue que j’ai est celle d’une carte postale, la plage à une forme de croissant de lune, elle est bordée de cocotiers et la mer à un bleu attirant, c’est simple comme endroit, un peu trop cliché à mon goût mais ce n’est pas désagréable. Je décide de remonter la plage mais au bout de quelques dizaines de mètres la plage change de visage, elle est encombrée de bois et de pierres. Je ne sais pas pourquoi mais je décide quand même de continuer de la remontée donc je pars dans la forêt. Après quelques pas je m’arrête, j’aperçois trois hamacs qui sont tendus entre des palmiers, je crois qu’il y en a un qui est occupé, je vois aussi un chien qui fait sa vie et une cabane. Je ne sais pas si cette personne vie là en permanence ou si c’est son lieu d’évasion mais ce que je sais c’est qu’entre un appartement de trois cents mètres carrés dans le centre de Paris et sa cabane sous les palmiers et les pieds dans l’eau je préfère de très loin la cabane. Je ne sais pas ce que fait mon père et étant donné qu’il n’y a pas grand-chose à faire je pense qu’il doit rouiller. Je le rejoins, il me propose de repartir, je suis d’accord avec lui, nous avons vu le peu qu’il y avait à voir. Avant de monter dans notre 4x4 asiatique, je regarde des autocollants qui se trouvent sur le pare choc arrière d’un pick-up. Ces autocollants disent ça: «When the power of love overcomes the love of power, the world will know peace. Make love, not war.», l’image de ce mec dans son hamac et l’image que représente ces autocollants me pousse à penser que l’art de vivre ici est plus naturel, plus humain que celui que je connais en France. Nous reprenons la route, sans trop savoir où nous allons car la carte que l’on a est plus que symbolique. Le paysage ne change pas beaucoup, sur notre droite il y a de la forêt puis la mer et sur notre gauche nous voyons de la forêt et les collines. Nous décidons de faire la halte de ce soir dans une autre station balnéaire, qui se trouve collée à un parc naturel, celle-ci est bien plus grande que la précédente, il y a beaucoup de restaurants, pas mal d’hôtels et bien plus de touristes. Nous trouvons un hôtel et cherchons ensuite un restaurant, celui où nous allons ce soir surplombe la
mer, la verdure est toujours présente, nous sommes sur la terrasse, le serveur nous amène l’apéritif et en profite pour nous montrer des paresseux qui sont dans les arbres en face de nous, je regarde et j’arrive à les distinguer. Je me dis qu’on a de la chance, apercevoir cet animal si difficile à voir et puis mon père me dis que c’est sûrement eux qui les ont amenés et là je repense au serveur, à sa façon d’être quand il nous les a montré et je me dis qu’il était sacrément étonné lui aussi, bien trop étonné. J’avoue que voir un paresseux de loin, c’est pas terrible, mais en voir un de prés qui est en plein effort physique ça doit être sympa. Le repas se finit, nous nous baladons sur la plage et nous rentrons à l’hôtel et demain nous irons au parc. Le réveil se fait sans le chant du coq, il fait beau donc chaud. Nous partons dans le parc, mon père a ses chaussures de randonnées et moi je suis en tong, sur le coup cela ne me gêne pas mais là quand j’écris je me dis que des chaussures ça aurait était mieux. Je n’ai pas pensé aux serpents, aux autres animaux ou insectes. Au début du sentier un groupe de touristes est à l’arrêt, ils regardent un paresseux, il me faut bien trente secondes pour que je le distingue, il est haut donc nous ne voyons pas grand-chose. Un peu plus loin nous croisons un coati, c’est le genre d’animal que je mettrais bien dans ma valise car ça a vraiment une bonne tête et comme ça fouine beaucoup il pourrait aller faire chier mes voisins. Comment décrire physiquement le coati, un coati c’est une sorte de raton laveur qui n’a pas peur de l’être humain, il peut très facilement venir vous voir et vous amadouer avec sa petite tête pour avoir de la nourriture. Nous prenons un petit sentier j’essaye de faire le moins de bruit possible et j’essaye de débusquer des animaux ou des insectes et ce n’est vraiment pas facile. Mis à part le bruit que font les battements d’ailes du colibri, on n’entend rien, c’est comme si nous étions seuls alors qu’en vérité nous sommes entourés d’insectes et d’animaux. J’entends le colibri, ces battements d’ailes fragmentent le silence d’un son sourd, j’essaye de savoir d’où vient le bruit puis je le vois passer à toute vitesse, je l’ai seulement aperçu mais un peu plus loin j’en vois un autre qui fait du vol stationnaire et un colibri qui fait un vol stationnaire c’est un peu de la science fiction, il ne bouge presque pas. Nous sortons de la forêt, le sentier nous amènes à la plage, nous n’avons pas vu grand-chose mais ce n’est que le début du séjour. Nous nous baladons le reste de la journée. Le soir nous allons à l’entrée de la ville, hier nous avons aperçu une sorte de KTC costaricain. Nous y retrouvons l’ambiance d’un fast food, ici il n’y a pas de touristes, ici c’est le rendez vous des locaux, ce lieu est plus authentique qu’un restaurant pour touristes même si ça reste un fast food. Nous retournons à l’hôtel, demain nous partons pour Golfito, haut lieu du trafic de drogue d’après ce que dit le guide de voyage, l’ambiance doit y être intéressante. Le jour se lève nous reprenons la route, un peu avant Golfito nous nous faisons contrôler par la police. Nous sommes repartis, nous arrivons, je pensais que nous allions arriver dans une petite ville mais en fait ce n’est pas ça, je ne sais pas trop ce que c’est, je crois que l’on appelle ça un village fantôme, il n’y a personne mis à part quelques personnes qui traîne par ci par là. Leurs visages n’ont rien d’accueillant, mon père voit un panneau qui indique un hôtel, nous allons voir ça, il y a bien un hôtel et je pense que sa clientèle doit être comme l’ambiance du lieu, particulière. Nous ne rentrons pas dans l’hôtel, mon père me demande si je veux faire une halte ici, je lui réponds que je n’ai pas l’impression qu’il y ai grand-chose à voir ni à faire. Il est d’accord avec moi nous faisons le tour de cet étrange endroit pour voir si notre impression est bonne, nous voyons une vieille locomotive qui est laissée à l’abandon, ce qui est dommage car elle pourrait être dans un musée et nous continuons de voir des gens qui traînent. Notre impression était bonne nous n’avons rien à faire ici. Nous reprenons la même route qu’à l’aller pour le retour car si nous continuons de descendre nous arrivons à la frontière avec le Panama. Nous nous faisons contrôler une deuxième fois, toute personne qui est passée à Golfito peut avoir de la drogue sur lui. Nous décidons de partir dans les terres, dans les montagnes. Nous passons devant plusieurs villages puis nous tombons sur un village où c’est jour fête. Nous nous garons et nous mêlons à la foule qui s’est amassée sur les trottoirs, nous ne savons pas ce qu’ils fêtent, peut être que c’est une sorte de fête de la musique, plusieurs groupes de danseurs et de musiciens défilent. L’ambiance est bon enfant, c’est vraiment agréable, en plus de l’ambiance je croise de belles filles et de beaux regards. Cela fait plusieurs années que j’ai fait ce voyage mais je n’ai toujours pas oublié cette fille qui m’a fixée avec ces magnifiques yeux verts, en plus d’avoir des beaux yeux elle avait du charme et était bien de corps, ça n’a duré que trois secondes mais je m’en souviens très bien. Nous reprenons notre
destiné, l’aiguille de la jauge d’essence est au plus bas, nous roulons en puisant dans la réserve, je ne sais pas combien de kilomètres nous pouvons faire et mon père non plus. Nous sommes sur une petite route, au milieu des collines, nous croisons un village tous les dix kilomètres donc mon père n’est pas rassuré, je lui dis que si nous tombons en panne «nous pousserons et puis c’est tout» mais nous n’avons pas le même sens de l’humour, ça ne le fait pas rire. Les kilomètres défilent et nous ne voyons pas de station essence, plus ça va et plus le visage de mon père se crispe. Nous arrivons sur une plaine, qui nous accueille avec une station essence et un village. Des poids lourds américains sont garés sur le parking. Mon père fait le plein et nous allons au village, à l’entrée du village des jeunes font un foot sur un terrain, le soleil est entrain de se coucher, le paysage vert devient plus sombre et les collines au dernier plan donnent un panorama d’évasion naturelle. Nous passerons la nuit ici, il n’y a rien à faire mais l’ambiance comme dans les autres villages est sympa. Demain nous partirons pour une réserve naturelle où il est possible de faire de la tyrolienne. Nous prenons le petit déjeuner et nous sommes une fois de plus reparti. Il n’y a pas de route goudronnées pour aller jusqu’à l’entrée du parc et elle se trouve loin d’une route principale. Nous quittons la route et attaquons les chemins, ça bouge beaucoup, notre voiture n’est pas la plus confortable pour ce genre de terrain mais elle a la résistance qu’il faut. Nous ne savons pas combien de kilomètres nous devons faire par les chemins mais nous savons que ça va être long, juste un kilomètre de chemin avec des trous ça paraît déjà long. On le prend avec le sourire, c’est beaucoup mieux, nous sommes toujours sur le même chemin mais le décor et le terrain ont changés, le décor est blanc et le terrain c’est de la roche, ils ont creusés un chemin dans la roche nous sommes entrain de rouler sur de la roche, il y a pas mal de pierres sur le chemin, nous nous demandons si nous allons arriver à destination sans avoir eu de crevaison. Je regarde ce décor de roche, qui est aussi composé d’arbres dont les branches sont décorées de sacs plastiques. Plus nous avançons et plus j’aperçois de sacs plastiques et d’autres déchets, il y a un site d’enfouissement pas loin et de ce que nous voyons, il y a des gens qui vivent ici et qui passent leur temps à nettoyer la zone. Le cross continu pendant encore un bon bout de temps et nous arrivons à l’entrée du parc. Nous pouvons faire le parcours tyrolienne, faire la balade qui traverse une partie de la forêt et voir la serre aux papillons. Nous attaquons par la tyrolienne, elles sont grandes et il y en a une qui est très grande et très haute. Avoir la jungle comme décor c’est sympathique, survoler cette végétation si développée et si concentrée. L’activité tyrolienne arrive à sa fin, nous allons maintenant dans la serre aux papillons. Personnellement, je ne suis pas fan des papillons ni d’autres insectes mais c’est quand même une bonne chose de prendre le temps de regarder ce monde vivant. Ensuite nous allons sur le sentier qui s’insère dans la forêt, nous arrivons à voir des oiseaux mais il faut vraiment être attentif. Nous arrivons sur une passerelle suspendue, elle doit mesurer cent mètres de long et elle passe au dessus des arbres. Elle est faite de grilles et de barres métalliques, le tout repose sur des câbles et le tout est rouillé. Ce n’est pas rassurant mais ce n’est pas grave si elle cède je me tiendrais comme dans les dessins animés mais elle ne cédera pas. En dessous de mes pieds le feuillage des arbres forme des coussins de végétaux et à dix mètres haut dessus de moi sur ma gauche je vois la tyrolienne que l’on a fait tout à l’heure, elle doit avoisiner les deux cents mètres. La visite est fini, nous avons fait tous ce qu’il y avait à faire. Nous repartons faire du cross pendant plusieurs heures et nous allons essayer de trouver un hôtel pour ce soir. Le lendemain nous décidons d’aller voir le volcan Poas, nous dépassons les nuages et nous continuons de monter. La route desserre quelques maisons isolées et très peu de villages. Ce volcan fait partie des choses à voir au Costa Rica et pourtant nous ne voyons pas d’hôtel, peut être que cela est dû au fait que la ville n’est pas très loin. Je demande à mon père de s’arrêter, il y a une cabine téléphonique sur le bord de la route et je veux la prendre en photo. Au premier plan j’ai la cabine, au second plan de la verdure et en arrière plan il y a les nuages qui sont plus bas. C’est la première fois de ma vie que je vois une cabine téléphonique au dessus des nuages et le fait de voir des montagnes verdoyantes à haute altitude ne m’est pas non plus commun. Nous arrivons à l’entrée du parc mais la personne qui est au guichet nous dit qu’il serait mieux que nous repassions un autre jour car le haut du volcan est dans le brouillard. Nous prenons note et rebroussons chemin, nous reviendrons une prochaine fois. J’ai étais surpris, tout comme mon père que la personne de l’accueil nous dise de ne pas aller au volcan aujourd’hui, en France on ne nous
aurait rien dit et on aurait pris notre argent, enfin l’argent de mon père. Nous décidons de partir en direction d’un autre volcan, le volcan Arenal. Nous repartons au milieu de la nature, notre chemin croise quelques petites villes et villages, nous ne nous arrêtons pas mais l’ambiance a l’air d’être comme de partout, tranquille. La route qui va au volcan contourne un lac, cette vue rend le temps de route moins long et particulièrement agréable. Le soleil commence à baisser, il va falloir trouvé de quoi nous héberger et manger. Il reste encore de la route pour arriver au volcan, nous tombons sur un hôtel, il y a de la place, la chambre n’est pas terrible mais ça fera l’affaire. Je dis que la chambre n’est pas terrible car les entrées d’air qu’il y a au dessus des fenêtres ne se ferment pas, point négatif qui s’agrandit quand on rajoute un environnement fait de jungle et d’un lac, lieu aimé par les moustiques et insectes du même genre mais le must c’est le système de chauffage de l’eau qui est intégré au pommeau de douche et qui fait penser à Clode Françoys. Je critique mais le propriétaire de l’hôtel, un allemand tombé sous le charme du pays et surtout de l’endroit, n’a pas acheté que des murs, il a aussi acheté une bonne partie de terrain, le petit parc est orienté au sud, derrière il y a l’hôtel et devant la peinture est composée de jungle sur le devant et les cotés, d’un lac devant cette jungle et la parure du lac est faite de jungle. Nous mangeons à l’hôtel dans une décoration sans artifice. La nuit n’a pas était parfaite mais nous savions ce que ça allait donner. Je prends ma douche, sans recevoir de décharge électrique, mon père s’en sort vivant lui aussi. Direction le petit déjeuner sur la terrasse, la vue me plait autant que la veille mais là il faut rajouter les rapaces qui se laissent planer, les oiseaux aux couleurs vives qui se posent sur les branches des arbres du parc, les cris des singes qui émanent de la forêt et les trois toucans qui sont sur la rambarde de la terrasse entrain de manger les fruits que le propriétaire leurs donne. L’hôtel n’attire pas forcément le regard, pourtant, les préjugés sont souvent mauvais. Le petit déjeuner était bon comme le repas du soir. Nous laissons ce coin de paradis pour voir ce volcan qui normalement est toujours en activité. Nous arrivons, nous sommes accueillis par un troupeau d’hôtel et ceux là doivent accueillir des cars de touristes dont les portes feuilles contiennent au moins deux cartes bancaires et pas des bleues. La partie haute du volcan se voit de loin, c’est la première fois que j’en vois un et ça m’impressionne un peu. Celui là il a vraiment la forme d’un volcan, il est gris et noir, ça ne reflète pas la sagesse ni la tranquillité. Il se trouve, logiquement, dans un parc, qui logiquement peut être parcouru. Nous nous rendons à l’entrée du parc, dans mon souvenir c’était gratuit. Nous prenons le chemin qui mène au volcan, en chemin je tombe sur un panneau sur lequel est écrit «zone volcanique dangereuse», c’est rassurant, nous arrivons au point du vue, nous ne sommes pas tous seuls mais il n’y a pas grand monde non plus, je dirais sept à huit personne. Derrière nous, nous avons de la végétation et le lac qui était devant l’hôtel et devant nous sur trois cents mètres s’étend des morceaux de roches volcaniques, parsemées de quelques fleurs, ça c’est la robe du sujet, le sujet lui a une forme de cône, de sa cime il laisse s’échapper des petites coulées de laves dont la fumée interpelle votre regard, elles glissent sur les pentes abruptes et empêchent la végétation de tenter une excursion. Les pentes ne sont que poussières et roches sombres, la périphérie qui est plate n’est pas vraiment plus hospitalière pour l’homme avec ces blocs de roches mais la végétation arrive à se développer dans cette partie. Nous n’avons pas vu d’éruptions mais la nuit ça doit rendre mieux, si les nuages ne sont pas là. Nous redescendons pour faire un tour dans la forêt, j’y ai aperçu des trucs qui étaient comme des cochons mais en noir, toute une famille, j’ai entre aperçu des toucans immobiles entre feuilles et branchages et j’ai vu un oiseau gros comme un dindon qui se promenait tranquillement sans ce soucier des prédateurs et je pense que c’est une espèce qui doit avoir la même aisance pour voler qu’un dindon. Encore une fois, je n’ai pas vu beaucoup d’animaux, si vous venez au Costa Rica pour voir des animaux sauvages, venez que pour ça, prenez le temps d’être patient et faites vous oublier quand vous êtes dans leur milieu. La journée a était intéressante mais le voyage doit continuer, nous faisons un bout de route et nous faisons une halte dans un village, l’ambiance est bonne, les habitations sont simples sans être vétustes, il y a des commerces, des restaurants, tout ça entouré de forêt tropicale. Un environnement propice au bien être, le fait que le tourisme rapporte de l’argent y est aussi pour quelque chose mais ici, c’est différent de l’Europe, il n’y a pas un tourisme de masse et je n’ai pas l’impression que les commerçants aient besoin de plus, la taille des maisons, des commerces, de tout, est raisonnable, humaine, pourquoi il faudrait
tout le temps plus de touristes et d’argent. J’adore ce coté simple, sans cinéma, ce décor et cette ambiance qui vous disent «c’est très bien comme ça» alors qu’en Europe ils vous disent «on peut faire plus», faire plus naturel, ok, ça me va, mais ce n’est pas vraiment le mot d’ordre chez nous mais je sais que la révolution verte va créer une belle onde de choc alors je reste optimiste. Il faudra sûrement faire tourner les planches à billets et donc faussé encore plus l’économie mais ils sont partis sur ce chemin et l’arrêt ou la marche arrière ne font plus partie des solutions. Peut être que l’effet collatéral sera une troisième guerre mondiale mais ce ne sera pas une guerre entre états. Les chinois sont dans le noir et le blanc depuis toujours, si ils réussissent alors ils créeront l’âge d’or de la propagande, soutenu financièrement par les Etats-Unis, mentalité américaine oblige et c’est derniers arriveront à parasiter quelques domaines, c’est pour ça que j’accorde de l’intérêt à leur mentalité. Les commerces sont simples mais ils suffisent. Pour ce qui est des voitures, il y a des marques que je ne connais pas mais quand c’est le cas c’est que la voiture ne date pas d’hier. Les autres voitures sont des modèles asiatiques ou américains en général, en face de moi j’ai un beau gros pick-up américain. Les 4x4 doivent être un véhicule apprécié ici, je pense cela car quand je regarde la carte du Costa Rica je vois qu’il y a très peu de routes officielles, goudronnées, le reste du réseau routier c’est des chemins, ça doit être 80% du réseau, je donne un chiffre qui est peut être complètement faux si ça se trouve c’est 95% mais en regardant le plan c’est ce que l’on peut se dire. Sur notre gauche une église m’interpelle, elle est entouré d’un espace vert bien entretenu et en plus son architecture et sa couleur reflète la gaieté, ça donnerait presque envie d’aller à la messe. Nous décidons de chercher un hôtel en espérant en trouver un qui a de la place, il ne nous a pas fallu plus de cinq minutes pour en trouver un bien et il y a de la place. On était pas parti avec un voyagiste, nous avions une voiture et nous avions bougé presque tous les jours et à chaque fois il fallait trouver un hôtel et on en a tout le temps trouvés, les prix étaient correctes. Retour dans le village, on se trouve un petit restaurant tranquille, les plats sont bons et le personnel est professionnel. Le repas est fini, direction l’hôtel, à demain. La nuit c’est bien passée, il n’y a pas beaucoup de circulation donc pas de bruit et la chambre était bien. Il est 8h du matin, le ciel est bleu et il fait bon, au parking de l’hôtel il y a deux voitures qui retiennent mon regard, la première, c’est une voiture de sport, le dernier modèle qu’a sortie la marque aux étoiles dont la peinture bleu est une marque de fabrique, la deuxième c’est un 4x4 allemand de sport, le ou la propriétaire à mis des protections sur les deux cotés de la voiture, où il y a les portières, c’est des petits panneaux en plastiques avec des ventouses, ça fait clochard sincèrement. Cette personne doit mettre des gants quand elle conduit et quand elle doit serrer la main de quelqu’un et si elle à un bébé elle doit l’emballé dans du papier bulle quand elle le prend dans ses bras. Je prône le mot respect mais c’est vrai que des fois c’est pas possible. Mettre des protections sur un tas de ferraille je peux le comprendre même si je trouve que ça va loin mais la rendre visuellement moche pour qu’elle reste belle là je ne peux pas comprendre, surtout qu’il existe des housses qui protègent intégralement, qui sont belles et en plus elles arrivent à créer l’envie de découvrir. Aujourd’hui nous allons à Tortuguero coté atlantique, un des nombreux parcs naturels du pays, celui là change de ceux que l’on a fait jusqu‘à maintenant, nous allons plonger dans un environnement amazonien, de larges canaux et de la jungle, il faut prendre un bateau pour se rendre où mon père veut aller mais le problème c’est de savoir où se trouve le lieu d’embarcation. Notre première tentative est raté nous ne sommes pas sur le bon chemin, nous essayons le deuxième, c’est le bon, nous arrivons à l’endroit où il faut prendre le bateau, dans mon souvenir je vois presque aucune voiture de garée, nous faisons parti des quelques touristes du moment. Si vous voulez voir les tortues qui pondent vous passerez ici pour vous rendre à Tortuguero, nous, nous ne sommes pas à la bonne époque, je pense que c’est pour ça qu’il n’y a pas grand monde. Ne vous attendez pas à tomber sur un endroit aménagé avec des parkings, des commerces etc, il doit y avoir un local, le reste est fait de terre battue, la voiture vous la garée n’importe où et les sous vous les donneraient au pilote du bateau quand vous serez arrivé à destination. Mon père se renseigne pour le prix et pour le reste, il est ok pour tout, nous montons à bord d’un bateau qui peut accueillir une douzaine de personnes. Nous avons le bateau pour nous tous seuls, ça a sûrement fait grimper le prix standard. Il fait beau et chaud, le bateau fuse sur l’eau dans ce décor amazonien, le canal nous emmène à travers la forêt. Le paysage est plat, la
topographie ne fait pas travailler l’esprit mais il y a une certaine gravité dans la densité de cette forêt qui donne envie de l’explorer. Nous nous arrêtons dans un endroit où il y a trois, quatre maisons, dont la plus grosse est celle du mec qui nous a pris sur son bateau, il gagne bien sa vie celui là par rapport à ses voisins, les maisons ont étaient construites sur une petite parcelle déboisée, c’est simple, c’est naturel, c’est actuel et ça doit créer un retour aux sources. Nous repartons sur l‘autoroute de la jungle, notre chauffeur c’était juste arrêté pour passer vite fait chez lui. Quand le soleil se découvre de ses nuages de passage, l’eau reflète la forêt avec une précision symétrique qui a un petit coté fantastique, j’ai passé une bonne partie du trajet à capturer cet effet. Je regarde si je vois des crocodiles, obligé, mais je n’en vois pas, sur le trajet on verra des oiseaux, des espèces de vaches et des maisons traditionnelles sur pilotis. Si vous voulez voir la nature soyez avec elle et laissez la parler. Nous arrivons, direction l’hôtel, je m’attends au pire, je m’attends à trouver un hôtel qui est pire que le pire qu’on est vu jusqu’à maintenant et en fait je tombe sur un hôtel, dont la propreté, le confort et la présentation sont tout à fait à niveau. Ici, il n’y a rien, je ne sais pas d’où sort l’électricité, à cinquante mètres devant l’hôtel il y a le canal et derrière à cent mètres il y a l’atlantique. Je ne sais pas si il est possible de se déplacer autrement qu’en bateau. Nous posons nos affaires, nous cherchons l’endroit où nous mangerons ce soir et où nous déjeunerons. Ensuite nous faisons un tour du village, il n’y a qu’une rue principale, qui n’est pas une rue, c’est un chemin en terre qui a était créé par l’effet des pas des habitants. Elle est bordée de petits commerces, d’un poste de police qui laisse sceptique mais qui a un coté humoristique, d’un ou deux bars et de quelques endroits pour manger. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’on avait acheté des trucs à manger dans une épicerie donc on va dire que ce soir là on a pique-niqué, il est vraiment bizarre ce mot composé. Le lendemain nous nous réveillons à l’aube, il pleut et à la vue du ciel je me dis que ça va durer. Nous avons rendez vous avec notre marin d’eau douce de la veille, il nous attend au bateau, il va nous faire découvrir les alentours, on espère voir des animaux. Nous sommes toujours seuls sur le bateau mais nous ne sommes pas seuls sur l’eau, nous croisons deux, trois bateaux qui comme nous font tourner leur moteur le moins vite possible pour faire le moins de bruit, nous scrutons les alentours, nous essayons de dénicher un animal, notre guide aperçoit un paresseux, c’est bien mais un paresseux ce n’est pas ce qui est le plus visible et en plus généralement ils sont un peu en boule donc en fait quand vous le voyez vous ne voyez pas un animal avec des membres, vous distinguez vaguement une espèce de boule grise. Notre bateau est équipé d’un toit, contrairement aux bateaux de touristes qui sont à cent mètres de nous, ceci n’est pas qu’un simple détail quand il pleut comme il est entrain de pleuvoir, nos voisins ont tous sortis les cirés pour ceux qui en avaient pour les autres la douche continue. La pluie s’intensifie nos voisins retourne au village et nous n’allons pas tarder à en faire autant. Nous retournons sur la terre ferme, cette balade ne nous a pas marqués. Plusieurs heures passés entre quatre murs s’écoulent et le temps fini par devenir plus clément en milieu d’après midi. Je sors, j’ai besoin de m’imprégner de cette ambiance qui sent le cour du temps et l’écosystème. Il pleut toujours mais c’est soft, je suis dans la rue où il y a tout les commerces, je vais plus loin qu’hier soir, le dernier commerce qui est sur ma gauche se dissipe de mon chant visuel pour laisser place à une allée terminé par une église dont la façade fait vaguement penser à une tortue. Un peu plus loin je vois plusieurs salles de classe séparées, il y a des dessins sur les murs extérieurs, ici on aime les couleurs, je passe entre les salles, je marche vingt mètres et mes pieds quitte la terre pour goûter aux souvenirs que me procure le sable. Le ciel est gris, la mer est un peu agitée mais il fait bon, je reste là à profiter de cet horizon qui ne m’a jamais lassé, son mystère me libère de mes chaînes je veux le découvrir et ça se fera sans haine. Je retourne en direction de l’hôtel puis je décide d‘aller à l’embarcadère. La pluie à repris, il n’y a personne aux alentours, pas un bruit à part celui de la pluie, le gris a assombris le canal et les forêts tropicales. Il y a peu d’animation mais les observations sont intéressantes car inexistantes dans nos notions, ce bateau qui file sur le canal ne m’est pas banal d’autant plus entouré de forêts tropicales. Je quitte cette toile que je vois pour le première fois et je retourne à l’hôtel. Le lendemain nous partons, nous sommes sur le chemin du retour, du début à la fin je regarde ce paysage que je ne reverrais peut être jamais, nous arrivons à l’embarcadère où nous avons laissé la voiture. Personne n’a touché à la voiture, il n’y avait rien dedans mais on n’aurait pu nous la voler vu
l’endroit et même pas. Nous devons retrouver le goudron, cette rencontre se fait après une bonne heure de chemin, mon père va pouvoir rouler, nous nous dirigeons en direction du sud, nous allons voir ce que donne la cote atlantique. Nous passons à hauteur de Puerto Limon, qui a le plus important ou un des plus importants ports du Costa Rica. La route commence à se dégrader, mon père se met à zigzaguer, il ne doit pas se louper car ici les nids de poule sont assez gros pour faire exploser un pneu, plier une jante et tordre le triangle de direction, j’abuse peut être mais je pense que je suis plus prés de la réalité que de l’hyperbole des marseillais. Les locaux nous double, ils conduisent mieux que mon père sur ce terrain pourtant la route c’est son terrain à l’ancien mais en occident ce n’est pas la route qui t’emmène à l’accident. Il ne faudra pas plus d’une heure sur ce champ de bataille pour que mon père se mette à avoir le rythme local, lorsqu’il double une voiture du coin il est comme un gamin. Un panneau nous indique un village sur la gauche, nous allons voir ce qu’il donne. Il y a des maisons dont le stade de vieillissement est avancé, il n’y a pas de bruit mise à part le léger souffle du vent et nous croisons quelques âmes qui marchent plus pour s’occuper que pour atteindre une idée. Je dis à mon père que je ne suis pas emballé par l’endroit, on ne sait pas si on va trouver un endroit sympa avant ce soir et surtout avant la frontière qui se rapproche. Nous repartons à l’assaut de cette route pleine de trous. Quelques dizaines de kilomètres plus loin, quelques centaines de trous plus loin, quelques milliers de coups de volant plus loin un autre panneau nous indique un village, nous sommes à cinq villages de la frontière avec le panama. Ce village n’a rien à voir avec l’autre, ici il y a de la vie, la rue principale longe la plage, elle est bordée de restaurants, de commerces, de bars et d’hôtels et les personnages ne sont pas des retraités, surfeurs et dreadlocks se sont appropriés ce coin des caraïbes. Un panneau nous indique qu’il y a un hôtel à cent mètres, la route goudronnée se finit nous devons faire les derniers mètres sur un chemin. Nous réservons la chambre et nous allons au village. Nous avons atterris dans un village à l’ambiance cliché, les surfeurs ont un look stéréotypé, leur nombre est compensé par les serviteurs de Bob Marley, les barques sur la plage sont retournées, leur carapace aux couleurs vivaces servent d’interface pour se projeter dans cette image des caraïbes que tout le monde connaît. Mon père et moi sommes des extra-terrestres, ici la norme s’habille en jaune, en vert, en noir, elle a des dreadlocks, elle fait du surf, elle peut être blonde et blanche, elle est souvent représentée par la feuille de la paix et elle vie parmi les vagues et ce qu’elles dégages. Mon père veut s’acheter un short, il entre dans un magasin, je le suit, je regarde un peu les vêtements et puis je suis attiré par la vitrine du comptoir. J’y vois un cendrier en forme de feuille de canna et plein d’autres objets qui ont tous la même égérie, celle qui a la clé de la rêverie. En même temps que je regarde les objets, j’écoute la musique qui passe dans le magasin, c’est du reggae, ce n’est pas un style dont je suis vraiment fan mais là, je demande au vendeur, ce que c’est comme musique, qui es ce qui chante et il me montre du doigt des cd qui sont dans un présentoir en carton fait main. Je prends un cd, il n’y a pas de jaquette et rien sur le cd, il fait des compiles qu’il grave sur cd et il les vend, j’espère que ça passera la douane. Je prends un cendrier, un autre truc il me semble et un cd. Mon père me montre un caleçon de bain et il me demande si ce n’est pas trop voyant, ah ces anciens qui ont évolué dans une mentalité qui poussait à ne pas se faire remarquer. Si tout le monde avait des habits de couleurs alors il faudrait s’habiller en noir et en blanc pour créer du changement. Il le prend quand même, nous repassons à l’hôtel est ensuite nous allons au restaurant. Nous regardons les endroits où l’on peut manger et l’on finit par choisir celui qui propose de la paella. Une paella ici qu’es ce que ça peut donner et bah ça peut donner une paella qui est bonne et dont la taille ne vous laisse pas sur votre faim. Pendant qu’on mangeait j’ai vu la même voiture avec le même chauffeur passer au moins cinq fois, je ne sais pas ce qu’il faisait mais en tout cas ça s’apparentait à de la surveillance et au manège d’un chauffeur de camion qui charge et décharges, qui commence et finalise la logistique de la transaction. Peut être qu’il était livreur de pizza, dans ce village qui doit compter quatre cents personnes. La paella n’est pas fini mais on est rassasiés, nous faisons un tour du village et nous rentrons. Le soleil se lève, je vais à la plage, qui est à trente mètres de la chambre et à dix de la piscine de l’hôtel. La plage commence au milieu des cocotiers, leur taille doit avoisiner les dix mètres, je fais attention de ne pas me prendre une noix de coco sur la tête et j’arrive sur la vraie plage, je vois deux traces parallèles dans le sable, elles vont jusqu’à un mec qui dort dans le sable, il
s’est fait traîné jusqu’ici?, les traces parallèles dans le sable sont-elles celles de ces pieds?, c’est question sont celles que je me pose en premier, jusqu’à ce que je vois sa valise à roulettes qui est vers ces pieds. Il est arrivé trop tard pour prendre une chambre mais dormir dans le sable n’est pas désagréable alors il a fini ici. Cet endroit à cet effet, de ramener des gens plus simples et plus humbles. Ce village c’est un peu comme Palerme, il s’y passe quelque chose dans l’atmosphère. Je retourne à l’hôtel, nous faisons un dernier tour dans le village et nous reprenons notre route. Mon père veut absolument voir le volcan Poas, nous repassons le niveau de«la route trouée», mon père gagne à nouveau «vingt points de précision de conduite», nous passons au niveau suivant, «trouvé un hôtel vers le Poas», nous arrivons dans les montagnes nous passons au niveau de «difficulté4», nous entrons dans la brume, nous passons au niveau de «difficulté6», la température est tombé de huit degrés, nous perdons «8 points de résistance», nous cherchons et la nuit commence à tomber, nous prenons «4 doses de patience et 6 de détermination», il fait nuit, nous commençons à douter puis nous voyons des habitations de la taille d’un yourte, nous tombons sur le propriétaire, il y a une habitation qui est libre, nous gagnons «4 points de dépression», qui fait baisser la tension, en pensant à ça et en l’écrivant je me dis que la médecine ne s’est que faire baisser la tension pour ce qui est des dépressions mentales. L’habitation au premier coup d’œil elle est sympa, je gagne «6 points de satisfaction», il y a une cheminée avec tout le bois qu’il faut, il y a un lit, un canapé et puis la douche qui me fait perdre «3 points de satisfaction». J’allume la cheminée car il fait froid, les bûches commencent à bien prendre et là fumée commence à bien rentrer dans l’habitation, je perds «4 points de satisfaction». La cheminée n’a pas de porte, il n’y a pas de chapeau en haut et il pleut, je pense que c’est pour ça que la fumée ne part pas, je gagne « 20 points de souvenirs», j’envoie toutes les bûches dans les flammes, il est deux heures du matin et le feu commence à s’éteindre. J’ai froid et je pue la fumée, je gagne «40 points de souvenirs» et je perds «100 points de satisfaction». Il est quatre heures du matin et je commence à m’endormir, à demain. Je me lève, sacré nuit, je vais à la douche, je fais trois pas et je vois une blatte écrasé, pfffff «je perds 5 points d’exigence», dans la douche je ne suis pas tout seul, une blatte était là avant moi mais elle est partie en me voyant. Je met l’eau chaude et je n’obtiens que de l’eau tiède, je gagne «2 points de nervosité», je perds «0.5 points de dépressions», je perds «10 points d’exigence» et «50 de satisfaction». Nous quittons ce palace dont les points crédités et débités révèlent un souvenir durable. Nous allons au parc, nous voyons aucun hôtel sur le chemin, nous arrivons, au parking il fait beau et en haut aussi. Nous prenons un chemin pavé qui part dans la forêt, les rayons de soleil sont à la perpendiculaire, ils atteignent notre étroit chemin, leur chaleur fait évaporer la rosée du matin dans ce puit de lumière et de vapeur d’eau. Un écureuil genre tic et tac est à coté de moi, je n’arrive pas à le photographier, il n’arrête pas de bouger, peut être une prochaine fois. Nous arrivons au cratère, il est rempli d’un liquide bleu-vert duquel émane une épaisse fumée blanche d’une pureté illuminée. La terre est grise et noir sur le coté gauche et le reste de la végétation a était épargnée. Le panorama est bien sans être étonnant, ce qui m’intéresse c’est les colorants contenu dans l’eau du volcan mais je ne saurais pas ce qu’il y a dedans. J’aime bien la démesure naturelle donc là je reste sur ma faim mais c’était sympa quand même. Nous retournons à San Jose pour notre dernière nuit puis nous décollerons pour retrouver le monde réel.
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