La lecture à portée de main
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Publié par | Thiwyer |
Nombre de lectures | 77 |
Langue | Français |
Extrait
dmmentCo sio -‐je corriger mes peschro ?
Un article sur la correction… ca commence m al! A quoi bon parler de correction ? Il est
tellement diff icile d’en recevoir que lire un enseignement sur le sujet serait presque déjà une
correction ! Bon courage, il reste encore u ne page et demi e ! Et pourtant quoi de plus
naturel ? Dans nos familles, dans nos communautés diverses et varié e s, dans notre lieu de
travail, nous nous permettons souvent de reprendre les autres. Nos proches, nos amis, nos
collègues, nos frères et sœurs passent au crible de notre jugement, attendant le moment
fatidique où les choses seront dites, avec plus ou moins de finesse… Nous le sentons bien !
La correction cristallise dans notre vie le paradoxe entre les zones d’énervement que nos
ocpr hes oqueovpr nt en nous, et le désir de vérité et de justice que nous portons pour ces
pesonners…
Alors au fond, pourquoi corrigeons-‐nous ? Deonsv -‐nous ceigrorr en toutes circonstances ?
Po -‐nous nous le permettre ? Est -‐ce e b momen ? Autant de question s qui nous
laisse nt entrevoir quelle maturité est nécessaire pour corriger… Et comme chrétien s,
comment, à la suite de Jésus, corrigeons-‐nous ? Qu’est -‐ce que Jésus vient changer dans nos
habitudes de correction ?
Saint Matthieu nous rapporte un long discours de Jé sus pour ses disciples dans lequel il
évoque ce qui touche à la correction… Essayons de le redécouvrir un peu…
Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et
montre-‐lui sa faute .S'il t'écoute, tu auras gaég nton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore
avec toi une ou deux personnes af iqnue toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou
trois témoins. S'il refuse de les écouter,-‐ le dà ilas communauté de l'Église ; s'il refuse encore
d'écouter l'Église, considère-‐le comme un païen et un publicai nAme. n, je vous le dis : tout ce
que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aure z sduér liléa terre
sera délié dans le ciel. Encore une fois, je vous le dis : si deux vdo'eunstr seu r la terre se
mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux
1cieux. Quand deux ou tro issont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eu »x .
« Si ton frère… » Jésus nous parle déjà de notre refrè . Il nuso introduit dans le regard
qu’il a sur chacun d’entre nouUsn. regard d’amour. Jésus nous reçoit comme ses fr
comme d d Père. C’est dans ce regard qui nous est donné sur notre prochain, sur celui
que Jésus aime… que nous souhaitons corriger… Ce pr ochain qui, pour nous, sur le moment,
n’est d’ailleurs pas toujours notre prochain, notre frère, notre époux, épouse, ami, fils ou
fille… mais celui sur qui nous souhaitons assouvirp ar la correction les pulsions de nos
énervements. Notre refrè est pris dans le regard d’amour que le Christ a sur lui. C’est avec
cette attitude de cœur que nous devons regarder nos srefrè si nous les corrigeons. Et c’ece st
regard qui doit éclaire r notre intention lorsque nous voulons corriger… Et notre intention,
quelle est -‐e lle ?
D ans sa simplicité, l’erxep «sosin corrige le tir ! », que nous connaissons bien, nous
donne un petit aperçu sur la finalité de la correction : a correction est là pour permettre à
une pesonnr e de retrouver le ses dn e sa finalité, de ce qui est bon pu ero le, dnco po sur n o
1 Matthieu 18, 15 -‐20.
La correction fraternelle …
Frère Jean Bosco +
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l
u on nu
ères
t on l snvoubien. Or la lucidité que nous avons sur ceux qui nous entourent, et qui s’exprime dans des
jugements parfois hâtifs, est souvent liée à des traits qui provoquent en nous des
énervements. Au travers de ces énervements, n ous emsoms en fait souvent devant notre
amour propre blessé. Sur lequel notre lucidité est d’ailleurs beaucoup plus discrète ! Si la
correction est motivée d’abord par cet amour propre blessé, alors notre eprerièm attitude
ne devrait pas être la correction, mais le pardon , voire même parfois la conversion de cet
amour propre pas toujours rectifié . La correction, à la suite de Jésus, se fait donc d’abord
dans un regard d’amour sur notre refrè , avec une intention purifiée de nos énervements, et
pour son bien, de