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Langue Français

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LES TRADUCTIONS DE LA BIBLE
I. LA BIBLE, UN LIVRE OUVERT
Qu’est-ce que « la Bible » ? Si je vous pose la question, vous me direz sans doute qu’il
s’agit d’un livre, que vous
direz peut-être même « saint ». A la vérité, le terme même semble
vous donner raison puisque le le mot Bible vient du grec
Biblion
, livre ; mais il semble bien
qu’il faille l’entendre au pluriel, si bien qu’il s’agit de livres, avec un « s », plus que d’un
livre.
Mais cette qualification même est peut-être trop restrictive. La Bible est en effet
matériellement un livre, ou un recueil de livres, particulier, dans et par lequel Dieu se
manifeste aux hommes : elle transmet une révélation. Mais cette révélation est-elle close avec
le livre qui la contient ? Deux constats s’imposent :
1.
Ce qui est premier, bien avant le livre, et dont témoigne d’ailleurs la tradition orale
en judaïsme comme en christianisme, c’est la parole, parole de Dieu transmise par les
prophètes d’abord, parole de Dieu transmise par et en Jésus ensuite. Je ne vois pas
pourquoi cette parole serait bornée par le livre qu’est la Bible... A ce titre, je conteste
que le judaïsme, et a fortiori le christianisme, soient des religions du livre : il en va
tout autrement du Coran, dans lequel la révélation de Dieu est entière, définitive et
« figée » dans le livre qui la contient.
2.
Cette révélation se transmet par le livre, ou les livres, et elle y est complète en ce
sens (conciliaire) qu’elle nous transmet tout ce qui est nécessaire à notre salut, mais en
même temps, elle déborde ce livre. Je ne veux pas seulement dire que l’Église par
exemple, dans sa tradition, contribue aussi à transmettre cette révélation, mais je veux
aussi faire remarquer que les traductions, nous y venons, peuvent faire de même.
II. LA PREMIÈRE TRADUCTION, LA SEPTANTE
C’est toute la question, par exemple, de la place de la traduction dite des Septante : vous
savez sans doute qu’il s’agit en fait pratiquement de la toute première des traductions de la
Bible dont nous disposons, en grec. Une légende transmise par la
lettre d’Aristée
rapport que
cette traduction aurait été faite à la demande du roi d’Égypte, avec le secours de 70 sages
venus de Jérusalem, et qui, après avoir été chacun isolé, auraient rendu des copies identiques :
cette légende a surtout pour but de valoriser la traduction en question, mais elle transmet sans
doute aussi quelques renseignements fiables ; en tout cas, c’est elle qui explique le nom donné
à la traduction en question, Septante (autrement dit, soixante-dix). Laquelle s’est sans doute
faite dans le monde alexandrin vers 281 avant notre ère. Ce texte est aujourd’hui
passionnément étudié, particulièrement en France grâce à l’action de Marguerite Harl,
professeur à la Sorbonne aujourd’hui retraitée.
Les études actuelles montrent tout à la fois la rigueur des traducteurs, leur volonté de coller
au texte hébreu, et leur extrême liberté. L’édition en un seul volume du Pentateuque, publiée
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