Philosophie   lexique philo
61 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Philosophie lexique philo

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
61 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Informations

Publié par
Nombre de lectures 424
Langue Français

Extrait

  Se dit d’une chose qui ne dépend de rien d’autre que d’elle­même ; Qui est sans absolu limites, ni restrictions. S’oppose à relatif. Qui possède en soi sa propre raison d’être, indépendamment de toutes conditions. • En ce sens, la métaphysique désigne l’être existant par lui­même, c’est­à­dire  Dieu comme cause de soi. • Selon la métaphysique kantienne, l’absolu désigne la chose en soi car elle est  indépendante de toutes représentations subjectives ; • L’absolu s’oppose au relatif. Existant en soi et par soi, l’absolu est en dehors de  toutes relations. Opération qui consiste à isoler par la pensée un élément d’une représentation.abstraction • L’abstraction permet de détacher un élément d’une partie alors que cet élément  n’est jamais donné seul dans la réalité, la pensée abstraite ne tient pas compte  du concret. • Chez Kant, l’abstraction fait partie des actes de l’entendement qui produisent les  concepts. Qui est contraire à la raison, qui s’oppose au bon sens.absurde • La logique distingue le faux de l’absurde. Un raisonnement absurde renferme une  contradiction interne, alors qu’un raisonnement faux n’est pas nécessairement  contradictoire. • Pour l’existentialisme, l’absurde est un concept central. Il caractérise l’existence  qui échappe à toute tentative de justification et à laquelle il est impossible de  donner un sens ; (Le mythe de Sisyphe d’Albert Camus) • La démonstration par l’absurde consiste à prouver de manière indirecte qu’une  proposition est vraie en montrant que sa négation conduit à une contradiction. Ce   qui   arrive   de   façon   fortuite,   contingente,   et   qui   peut   revêtir   un   caractère accident déplaisant. • La métaphysique désigne par ce terme ce qui existe en une chose de façon  contingente et aléatoire. • Un accident désigne aussi ce qui peut être modifié, disparaître sans entraîner la  destruction d’un sujet ou d’une chose. • Le terme désigne enfin ce que fait un être, ou ce qui lui arrive, indépendamment  de son essence. Ce qui n’est pas donn é immédiatement.acquis • L’acquis s’oppose à ce qui est inné, à ce que l’on possède dès la naissance. • Les caract ères acquis s’ajoutent à la nature d’un être au cours de son existence. • Ce terme désigne ainsi l’ensemble des connaissances acquises par un individu,  fruit d’une éducation, d’une expérience ou d’un effort personnel. Exercice ou manifestation d’une faculté.acte • Selon  Aristote,   l’être  en  acte,  par opposition  à  l’être   en puissance,   est  l’être  pleinement réalisé. La fleur est ainsi acte du bouton qui est puissance du fruit. • L’acte pur, ou Dieu, est l’être qui ne comporte rien en puissance. Acte par lequel un individu substitue involontairement une action imprévue à une acte manqué action délibérée ; * à travers des actes tels que l’oubli ou le lapsus, un individu révèle, selon Freud, la  réalité   d’un   désir   inconscient.   Freud   interprète   les   actes   manqués   comme   un  compromis entre une tendance manifeste et une tendance latente.  Passage de la puissance à l’acte.actualisation *Se dit de ce qui était virtuel et qui devient réel. Doctrine   selon   laquelle   l’essence   du   réel   demeure   cachée   et   reste   pour   nous agnosticisme inconnaissable ; • L’homme ne pouvant aller au­delà des apparences sensibles, la réalité du monde  reste pour lui inconnaissable. • L’agnosticisme est à l’origine du positivisme d’Auguste Comte ; • On   désigne  également   par   agnostique   celui   qui   juge   la   question   de   Dieu  impossible à élucider. État de ce qui est asservi, dominé, spolié.aliénation • Le   sens   premier   de   ce   terme   est   juridique :   il   signifie   cession   d’un   bien   en  échange d’un autre. • Avec Marx notamment, le terme prend une connotation politique et économique.  Il désigne l’état d’un individu, le prolétaire, qui devient l’instrument de la société  industrielle et cesse de s’appartenir pour devenir l’esclave du capital. • Ce terme est enfin utilisé en psychiatrie pour désigner les troubles mentaux où le  sujet devient étranger à lui­même et au monde qui l’entoure. Récit ou oeuvre exprimant une idée fondamentale à l’aide d’une série d’images ou allégorie d’éléments narratifs. • L’allégorie présente toujours un double sens, littéral ou figuré. Ce dernier peut  être religieux, moral ou philosophique. • Les   philosophes   ont   souvent   utilisé   ce   procédé   pour   présenter   un   problème  métaphysique.   Les   éléments   narratifs,   sont   alors   des   métaphores   qui  correspondent terme à terme au développement de l’idée à exprimer. • Un exemple célèbre d’allégorie est celui de la caverne, dans la République, de  Platon. Caractère de ce qui est autre.altérité * L’altérité s’oppose à l’identité. Dévouement à autruialtruisme • La morale altruiste a pour finalité le bien de nos semblables. • Le   terme   a  été   créé   par   Auguste   Comte   pour   désigner   ce   qui   s’oppose  à  l’égoïsme : le sentiment désintéressé, l’amour d’autrui. Principe de vie et de pensée distinct du corps.âme • Dans la tradition judéo­chrétienne, l’âme est la réalité spirituelle de toute créature  humaine. • Elle ne peut, selon Aristote, exister sans la matière, dont elle est la forme.  • Définie   comme   « substance   pensante »   par   Descartes   par   opposition   à  « substance  étendue »,   elle   n’a   aucun   rapport   avec   les   dimensions   ou   les  propriétés de la matière dont le corps est composé. Étranger à ce qui est moral.amoral • Ce   terme   est   employé  à   tort   comme   synonyme   d’immoral,   car   l’immoral   va  consciemment à l’encontre de la morale, alors que l’amoral n’en a pas même  conscience. • Les lois de la nature sont amorales parce que n écessaires. Sentiment légitime et naturel qu’un individu se porte à lui­même.amour de soi • L’amour de soi, est selon Rousseau, une passion naturelle et saine liée à l’instinct  de conservation. • L’amour de soi, n’exclut pas que le bonheur puisse  être hors de nous. Sentiment de dignité et de fierté personnelles.amour­propre * Au sens classique, l’amour­propre est un sentiment égoïste, qui subordonne tout à  la réalisation de son bien­être. Identité de rapport entre des êtres ou des phénomènes.analogie *  Raisonner   par   analogie   consiste  à   assimiler   l’un  à   l’autre   deux   phénomènes  apparemment distincts.  Décomposition d’un tout en ses éléments constitutifs.analyse • L’analyse décompose afin de mieux saisir les relations qui unissent les parties au  tout. • L’analyse chez les Grecs anciens, consiste à supposer le problème résolu pour  remonter  à   un   principe   dont   la   conséquence   nécessaire  était   la   solution  supposée. Qui procède par analyse ou qui constitue une analyse.analytique • Analytique s’oppose à synthétique • Toutes les propositions analytiques sont des jugements  a priori  même si leurs  concepts sont empiriques. • L’analytique   transcendantale   chez   Kant,   est   l’étude   des   formes  a   priori  de  l’entendement. Doctrine politique rejetant l’autorité de l’État anarchie * D’un point de vue sociologique, l’anarchie désigne l’état de désordre dans lequel  est plongé une société qui refuse toute autorité et tout pouvoir coercitif pour ne faire  prévaloir que le libre exercice des volontés individuelles. Sentiment engendré par la vacuité de l’existence.angoisse • Ce   terme   fut  introduit  par  Kierkegaard,  père  de  la   pensée  existentielle,   pour  qualifier   l’état   d’inquiétude   qui   résulte,   chez   l’humain,   de   sa   liberté   et   du  pressentiment de la faute possible. • En psychologie, l’angoisse est un sentiment d’oppression lié à une crainte sans  objet déterminé. Absence de loianomie *  Ce   terme   désigne,   en   sociologie,   une  absence   de  lois   fixes   ou   une  absence  d’organisation. Doctrine qui fait de l’homme le centre de l’univers.anthropo­ * L’anthropocentrisme subordonne tout ce qui constitue l’univers à l’homme qui est  centrisme considéré comme la finalité suprême.  Ensemble des sciences positives qui ont l’homme pour objet.anthropologie • L’anthropologie peut être philosophique. Selon Kant, c’est la connaissance de  l’homme d’un point de vue pragmatique en tant que l’homme est un être de libre  arbitre ; • L’anthropologie   est   physique   lorsqu’elle  étudie   l’homme   en   tant   qu’espèce  animale. • L’anthropologie est culturelle lorsqu’elle compare et étudie les diverses cultures.  Elle englobe alors l’ethnologie et l’ethnographie. Contradiction entre des lois.antinomie * Kant désigne par « antinomies de la raison pure dans la cosmologie rationnelle »  les contradictions auxquelles aboutit la raison quand elle pr étend à l’absolu. Locution latine signifiant « ce qui est postérieur ».a posteriori • Cette locution devient synonyme d’empirique à partir de Leibniz. Elle se dit de  toute chose affirmée, acquise ou fondée grâce à l’expérience. • Elle désigne chez Kant tout ce qui est donné par la sensation ou la perception. Locution latine signifiant « ce qui est antérieur »a priori • Dans   le   langage   courant,   une   idée   a   priori   est   une   idée   préconçue,   sans  fondement véritable. • D’un point de vue épistémologique, une hypothèse a priori est une hypothèse qui  n’a pas encore été vérifiée par l’expérience. • Selon Kant, l’espace et le temps sont le cadre a priori de la sensibilité car ils sont  antérieurs à l’expérience et indépendants d’elle. Absence d’émotion, au sens proopre.apathie • Finalité morale de la philosophie stoïcienne, l’apathie désigne un état de l’âme  indifférent à la douleur et qui ne se laisse pas troubler par les passions. (voir  aussi ataraxie). • Le terme est aujourd’hui synonyme de passivité affective. Acte de la conscience qui se saisit elle­même.aperception • Ce  mot  a été créé  par Leibniz : «   Il est bon  de faire  la distinction  entre  la  perception qui est l’état intérieur de la Monade représentant les choses externes,  et l’apercepti
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents