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Publié par | Fil_Economie |
Publié le | 10 septembre 2013 |
Nombre de lectures | 539 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 5 Mo |
Extrait
www.cnnumerique.fr/fiscalite
Concertation
surla fiscalité
dunumérique
Rapport du Conseil national du numérique
Remis au ministre de l’Économie et des Finances,
au ministre du Redressement productif,
au ministre délégué chargé du Budget,
et à la ministre déléguée chargée des Petites
et Moyennes Entreprises, de l’Innovation
et de l’Économie numérique
Septembre 2013
Septembre 2013
Avant‐propos
Après quatre mois de concertation et de réflexion cotivellec sur la fiscalité
du numérique, le Conseil national du numérique restitue les résultats de
ses avarxut et présente ses inasérocpstion au .tnemeverngou Sur ce sujet
éminemment technique, plus propice aux synthèses abstraites ou aux
débats de ichnectnsie quà la sidnoissuc matipragque, le Conseil a téhuiaos
contribuer sous une forme qui tire tout le parti de la irhcesse de sa
composition 30 membres bénévoles errptantésen toute la variété des
acteurs et des écoles de pensée du numérique de sa méthode plus de
cent personnes parties prenantes à une concertation eracintitev et de sa liberté là où de
nombreux contributeurs au débat avancent avant tout des thèses conformes aux intérêts de
ceux qui les mandatent.
Le rôle du Conseil nalioatn du numérique nest ni de légitimer un cours daction lotiqieup déjà
dessiné ai,sruell ni de rdresse les uns contre les autres des enjeux phsoueiqspolih et pratiques
du moment. Il souhaite au contraire rechercher, sur des enjeux à la fois niquteches,
économiques, iauxsoc, lestlruuc et donc in fine seestnemelleitn iloptiques, le ou les points
déquilibre permettant à ceux qui sen saisissent de préparer les snoiécisd quils auront à
prendre, sans pour autant les décharger de leurs ernopsibastélis.
Le Cseioln se fait donc technicien là où la dimension teuqehcin a été incomprise, défenseur
des rtneirpeses si elles sont se,uolbéi protecteur du bien public quand ce dernier est malmené.
Quand on subit la idtatceru de lnsintta, il évoque le long terme ; il sinquiète de lurgence là où
elle est ignorée. Si édniisicnol est manifeste, il propose une solution ; il rouvre les scénarios si
le débat a été préempté.
Or le débat sur la fiscalité du numérique est aujourdhui polarisé entre, dune part, les
défenseurs dun modèle obsolète de facsiétil reposant sur une identité entre activité et
territoire, de lautre, les partisans du laisser‐faire, et enfin les xchauev légers dun big bang
fiscal dont noitcartlabs rend ideilicff à éhpraprneed les effets, souvent inattendus. Les premiers
réclament la mise en place de toutes sortes de « taxes‐seréflex » sur les segments de marchés
qui leur minter.otp Les deuxièmes entasqum un peu vite leur égoïsme ou leur avidité irrèedre
les atours de linavonnoit et de onnt.iiiosaatlntinaerl Les derniers rvuotne des voies nouvelles,
qui doivent à présent être eérosplex de namerèi collective, ofmrménetcon à un epicnipr de
précaution fiscale trop souvent oublié dans la cherreehc nretvitalades à la voie budgétaire de
soutien à une politique que.publi
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Cest dans ce xtteecno qua été élaboré le trpnesé avis. Pour être utile, le Conseil a voulu
contribuer à la structuration du rapport de force entre les Etats et les acteurs économiques
concernés. Sans ignorer les sneesimm enjeux globaux ni faire limpasse sur les mois à venir, qui
seront dcésifis pour tiennvioln dun nouvel ordre fiscal ,linteionarnat il rpeposo au
gouvernement un chemin daction visant à faire edrenpr à la France toute sa place dans ce
chantier nemaelatdnofntme al,naerontinti où il est tout aussi illusoire de croire à lunanimité
que despérer se sauver tout seul.
En effet, le numérique est petrruo dune erutpur endforop dans la itnocnpeoc même de ce
quest une économie industrielle orpustee de croissance durable. Avant de parler de fiscalité,
cest la nature même de vitiatclé économique qui se trouve défiée. La valeur ajoutée sy trouve
en partie créée par les utilisateurs, et les structures de coûts supportées par les services
numériques sont ébranlées par ces dynamiques de masse : les coûts raiganxum sont souvent
nuls, les rendements croissants, les actifs grmealten immatériels, et la localisation des
bénéfices un artefact de calcul.
Les iagnosticsd sont en cours de ontiucdorp et ce nest pas le moindre mérite de tceelxenll
rapport de Nicolas Colin et Pierre Collin den avoir pséporo une synthèse et les premières
propositions réellement innovantes sont sur la table des mêmes, par exemple, leysalan
fondée sur les données selpersonnel et les traces nuriméesqu comme llesouven pierres
angulaires de la noitasiliaoritrrte de lactivité. Ces nouvelles cnpeitnosoc ont irrigué les
réflexions du Conseil sur ce sujet stratégique pour la France.
Car la négociation ninretoitalena se joue entre un camp qui souhaite mettre à bas les modèles
sociaux en place à oncasiloc de la transformation qurie,ménu et ceux qui ccrehhent à les
réinventer en péresvrnat leur ambition. Il est aujourdhui possible, et irsae,neséc de renforcer
ce camp de lambition sociale et fiscale. La France doit contribuer à la formation dune
coopération dEtats volontaires face aux entreprises dominantes du numérique et aux pays qui
les tuosnneiten par noinnccee ou par srttagéie. Elle doit le faire dans le espect mais sans
r
naïveté face à des acteurs qui sont, ,iauurjohud en avance sur les gouvernemenst dans
lexploration des marges de manuvre fiscales de la mondasitaiilno voire de ses zones grises.
Elle doit le faire moins parce leeluq aurait gravement à perdre à la fragilisation de secteurs
aujourdhui transformés par le n,qieumuré que parce quil y a un leadership intellectuel à
prendre pour effectuer la révolution epocecninneri qui simpose et dépasser les égoïsmes
nationaux ou de chaque entreprise.
La tâche est el,sndirébaco comme létait il y a quarante ans celle qui a mené à la
généralisation du modèle français de taxe sur la valeur ajoutée. Encore faut‐il, au‐delà des
pistes déjà esquissées, améliorer notre compréhneisno ecloeltcvi des dynamiques qirémunseu
de création de valeur et de production de biens communs. Du retard a été pris en la matière,
faute dune oitalucitran suffisante entre les sirtmdniansatio en charge et le monde de la
recherche sur ces sujets, où xelllececne française est pourtant sans égale. Rétablir au plus vite
ce pont entre le monde intellectuel et celui de la décision uepuiqbl est i.baelepsndnsi
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Des pistes ellesoccnpeut sont déjà binopsid.sel Le Conseil national du numérique en a identifié
plusieurs dans son avis et dans le rapport qui acl,pmocenga et laction uebliqpu saura sen
saisir dans les négociations nolaseitanretni et dans la modernisation de son animdrtsiioatn
nationale.
La ogeancnvure européenne du numérique doit être une tériiopr pour la France, et le Conseil
national du numérique egngase à suivre avec la plus grande anetttion les prises de décisions
publiques résultant de son avis sur la fiscalité du ériqnumue, notamment lors du prochain
Conseil muréqieun n.erupoeé Nous sommes prêts à continuer à rbieunortc sur ces sujets afin
de rennodrooc les avancées conceptuelles avec laction ubpqulie et nous assurer que la
transformation eriqunumé soit bénéfique à notre eminocoé et à notre société. Lécosystème
français du numérique est eitatnmpi et déterminé. mpIieatnt de voir comment la France peut
et va nerperd sa place dans les débats itnitnoreanaux pour offrir un neo