Pour lire et télécharger la version originale sur le site oecd-ilibrary.org, merci d'aller à cette adresse : http://dx.doi.org/10.1787/eco_outlook-v2014-1-fr PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES DE L’OCDE VERSION PRÉLIMINAIRE 95 MAI 2014 Les Perspectives économiques de l’OCDE paraissent sous la responsabilité du Secrétaire général de l’OCDE. Les appréciations portées sur l’évolution future des divers pays ne correspondent pas forcément aux vues des autorités nationales des pays considérés. La source des données statistiques contenues dans les tableaux et graphiques est l’OCDE, sauf indication contraire. Ce document et toute carte qu’il peut comprendre sont sans préjudice du statut de tout territoire, de la souveraineté s’exerçant sur ce dernier, du tracé des frontières et limites internationales, et du nom de tout territoire, ville ou région. Merci de citer cet ouvrage comme suit : OCDE (2014), Perspectives économiques de l’OCDE, Vol. 2014/1, Éditions OCDE. http://dx.doi.org/10.1787/eco_outlook-v2014-1-fr ISBN 978-92-64-20851-3 (imprimé) ISBN 978-92-64-20856-8 (PDF) Série : Perspectives économiques de l’OCDE ISSN 0304-3274 (imprimé) ISSN 1684-3436 (en ligne) Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem-Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international. Les corrigenda des publications de l’OCDE sont disponibles sur : www.oecd.org/about/publishing/corrigenda.htm.
L e sé c o n o m i q u e sd el ’ O C D EPe r s p e c t i v e sp a ra i s s e n ts o u sl ar e s p o n s a b i l i t éd u Secrétaire généralde l’OCDE. Les appréciations portées sur l’évolution future des divers pays ne correspondent pas forcément aux vues des autorités nationales des pays considérés. La source des données statistiques contenues dans les tableaux et graphiques est l’OCDE, sauf indication contraire.
Ce document et toute carte qu’il peut comprendre sont sans préjudice du statut de tout territoire, de la souveraineté s’exerçant sur ce dernier, du tracé des frontières et limites internationales, et du nom de tout territoire, ville ou région.
Merci de citer cet ouvrage comme suit : OCDE (2014),Perspectives économiques de l’OCDE, Vol. 2014/1, Éditions OCDE. http://dx.doi.org/10.1787/eco_outlookv20141fr
ISBN 9789264208513 (imprimé) ISBN 9789264208568 (PDF)
Série : Perspectives économiques de l’OCDE ISSN 03043274 (imprimé) ISSN 16843436 (en ligne)
Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de JérusalemEst et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.
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Dollar des ÉtatsUnis Yen japonais Livre sterling Euro Millions de barils par jour Données non disponibles Nul ou négligeable Sans objet
Légendes . Décimale I, IISemestres T1, T4Trimestres Billion Millemilliards Trillion Millebillions c.v.s. Corrigédes variations saisonnières n.c.v.s. Noncorrigé des variations saisonnières
EDITORIAL: MULTIPLE PATHS TO RECOVERY
Résumé des prévisions 2013 20142015 20132014 2015 2013 2014 2015 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4T4 / T4 Pourcentage Croissance du PIB en volume États-Unis 1.92.6 3.5 4.1 2.6 0.1 3.9 3.5 3.4 3.4 3.6 3.7 3.7 2.62.7 3.6 Zone euro-0.4 1.2 1.7 0.6 1.0 1.3 1.3 1.4 1.6 1.7 1.7 1.8 1.9 0.51.4 1.8 Japon 1.51.2 1.2 0.9 0.7 3.9-3.1 1.8 1.5 1.6 2.1 2.4-2.4 2.51.0 0.9 Total OCDE1.3 2.2 2.8 2.6 1.9 1.6 2.3 2.8 2.8 2.8 2.9 3.0 2.5 2.02.4 2.8 Chine 7.77.4 7.37.6 7.4 7.2 1 Variation en glissement Inflation États-Unis 1.11.3 1.6 1.1 1.0 1.1 1.4 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 Zone euro1.3 0.7 1.1 1.3 0.8 0.7 0.8 0.6 0.8 1.0 1.1 1.2 1.2 Japon 0.42.6 2.0 0.9 1.4 1.4 3.4 2.8 2.6 2.9 1.1 1.2 2.7 Total OCDE1.4 1.6 1.9 1.4 1.3 1.3 1.8 1.7 1.8 1.9 1.7 1.8 2.0 Chine 2.62.4 3.0 2.7 2.9 2.3 2.4 2.4 2.5 2.9 3.0 3.0 3.0 2 Taux de chômage tats-Unis 7.46.5 6.0 7.3 7.0 6.7 6.6 6.5 6.3 6.2 6.1 6.0 5.9 Zone euro11.9 11.7 11.4 11.9 11.8 11.8 11.8 11.7 11.7 11.6 11.4 11.3 11.2 Japon 4.03.8 3.7 4.0 3.9 3.7 3.8 3.8 3.7 3.7 3.7 3.7 3.7 Total OCDE7.9 7.5 7.2 7.9 7.7 7.6 7.6 7.5 7.4 7.3 7.3 7.2 7.1 Croissance du commercemondial3.0 4.4 6.1 2.7 5.1 2.6 5.4 5.7 6.0 6.3 6.3 6.4 6.5 4.04.9 6.4 3 Balance courante États-Unis -2.3-2.5 -2.9 Zone euro2.8 3.1 3.2 Japon 0.70.2 0.7 Total OCDE-0.1 0.0 0.0 Chine 2.01.2 1.5 3 Solde des administrations publiques États-Unis -6.4-5.8 -4.6 Zone euro-3.0 -2.5 -1.8 Japon -9.3-8.4 -6.7 Total OCDE-4.6 -3.9 -3.2 Chine -0.7-1.2 -1.2 Taux directeur à court terme États-Unis 0.30.3 0.7 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.3 0.5 0.8 1.1 Zone euro0.5 0.1 0.0 0.5 0.4 0.3 0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 Japon 0.10.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 0.1 NoteLa croissance du PIB, et la croissance du commerce mondial (moyenne arithmétique des importations et des exportations mondiales en volume) sont corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables et exprimées en taux annualisés. L'inflation est la croissance de l'indice des prix à la consommation ou du déflateur de la consommation privée pour les États-Unis et le total OCDE.Les trois dernières colonnes sont en taux de croissance annuels. Les taux d'intérêt sont : États-Unis : la fourchette supérieure du taux d'intéret cible des Federal Funds ; Japon : le taux au jour le jour non garanti de la Bank of Japan ; zone euro : le taux principal de refinancement de la BCE. Les prévisions ont été établies à partir de données collectées avant la date limite du 30 avril 2014. 1. États-Unis: Indice de prix des dépenses de consommation privées; Japon et Chine : Indice des prix à la consommation; Zone euro : Indice des prix à la consommationharmonisé. 2. Enpourcentage de la population active. 3. Enpourcentage du PIB. o Source :95.Base de données des Perspectives économiques de l'OCDE, n
ÉDITORIAL: POUR UNE REPRISE RÉSILIENTE D epuis la Grande récession, la reprise a été lente et ardue, et a menacé de dérailler à plusieurs occasions. Les grandes économies avancées montrent enfin des signes d'accélération de l'activité. Dans le secteur privé, la confiance se rétablit. Après des années d'anémie, l'investissement et les échanges commencent à se redresser. Si le chômage reste à des niveaux inacceptables, la situation sur le marché du travail s'éclaircit dans la plupart des pays et elle a cessé de se détériorer dans quasiment toutes les économies avancées. Dans les grandes économies de marché émergentes en revanche, le rythme de la croissance a ralenti. Pour une part, cette décélération n'est pas alarmante et reflète simplement un ralentissement conjoncturel après une période de surchauffe ; de fait, les taux de croissance désormais observés en Chine sont incontestablement plus soutenables, d'un point de vue économique comme d'un point de vue environnemental, que les taux à deux chiffres d'il y a quelques années. Cela étant, gérer le ralentissement du crédit et les risques qui se sont accumulés pendant la période d'abondance de liquidité à l'échelle mondiale pourrait constituer un défi majeur. La probabilité de voir se reproduire certains des événements ayant le plus inquiété les marchés et les responsables de l'action publique ces dernières années s'est atténuée. Les risques sont d'une manière générale plus équilibrés, même si les risques à la baisse restent prédominants. Les tensions financières dans les marchés émergents pourraient bien faire dérailler la reprise mondiale et avoir des retombées plus importantes que prévu. Il ne s'agit en outre pas de la seule menace sur les prévisions. Le recul de l'inflation dans la zone euro pourrait conduire à la déflation. De plus, les risques géopolitiques se sont avivés depuis le début de l'année. Désormais, les pouvoirs publics ne sont toutefois plus confrontés à l'urgence d'éviter un désastre et peuvent se consacrer à promouvoir une reprise plus forte et plus résiliente. Il reste encore à s'attaquer à l'héritage de la crise. Elle a en effet laissé des cicatrices sur le marché du travail, sous la forme notamment d'une hausse du chômage et d'une baisse du taux d'activité des populations les plus vulnérables. Les perspectives de croissance sont plus modestes qu'avant la crise. En outre, l'une des principales leçons de cette crise réside dans la nécessité de rendre nos économies et nos sociétés plus résilientes plus robustes face aux chocs et plus inclusives, les gains de prospérité résultant de l'affermissement de la croissance, devant être mieux répartis au sein de la population. Des mesures ont déjà été prises dans ces deux directions, mais il faut faire bien davantage encore. Après des années difficiles, marquées par la faiblesse de la croissance et la rigueur budgétaire, les responsables de l'action publique doivent relever ces défis alors même que leur capital politique est bien érodé. Pour autant, il leur faut saisir l'opportunité d'installer la croissance sur des bases plus solides et plus durables. Cela est indispensable pour renforcer la confiance et pour ce faire, ils doivent s'appuyer sur des mesures macroéconomiques et structurelles, et notamment promouvoir des cadres institutionnels facilitant la mise en œuvre des réformes.
Compte tenu des risques persistants que la croissance soit finalement plus faible que prévu, du niveau élevé du chômage, d'une inflation bien en deçà des objectifs, et de l'ampleur des dettes publiques, les politiques monétaires doivent rester accommodantes dans les grandes zones de l'OCDE. En particulier, nous appelons la Banque Centrale Européenne (BCE) à prendre de nouvelles mesures pour ramener plus fermement l'inflation vers son objectif, et à se tenir prête à prendre d'autres mesures d'expansion non conventionnelles au cas où l'inflation ne montrerait au signe de s'en rapprocher. Du fait du niveau élevé de la dette publique dans toutes les grandes économies avancées, les possibilités d'assouplissement budgétaire sont limitées. Ayant accompli des progrès considérables en matière de stabilisation de leurs finances publiques, la plupart des pays de l'OCDE peuvent néanmoins se permettre de commencer comme prévu à ralentir l'amélioration structurelle de leur budget. Ce n'est toutefois pas le cas du Japon, où les besoins d'assainissement restent importants.L'importance de la dette publique rend indispensable un plan d'assainissement budgétaire à moyen terme crédible. Dans la plupart des pays, réduire la dette publique pour la ramener à des niveaux plus prudents et gérer les tensions sur les dépenses futures de retraite et de santé sera un défi majeur qui nécessitera des réformes budgétaires pour garantir la viabilité des dépenses publiques à long terme sans compromettre la qualité des services publics. Le moment est venu de passer à la vitesse supérieure dans les réformes structurelles. Ces réformes, si elles se heurtent souvent à la résistance de groupe d'intérêts, peuvent cependant être bénéfiques pour tous, en augmentant le potentiel de croissance tout en permettant à une grande partie de la population la plus pauvre d'accroître son niveau de vie. Ces politiques sont essentielles à la réussite des Abenomics au Japon, ainsi qu'au rééquilibrage de la zone euro et à la convergence à la hausse des revenus dans les économies émergentes. Des efforts de réforme impressionnants ont déjà été déployés dans les pays touchés par la crise, mais il reste une marge substantielle d'amélioration de la productivité et de création d'emplois au moyen de politiques destinées à lever les obstacles à la concurrence nationale et internationale dans les pays avancés et dans les économies émergentes. Une telle évolution stimulerait l'innovation et permettrait de tirer le meilleur profit des chaînes de valeurs mondiales, ainsi que de doper l'investissement à court terme et de favoriser la résilience. Alors que le chômage commence à refluer, il est absolument indispensable de prendre des mesures pour s'attaquer au chômage de longue durée et faire en sorte qu'il ne devienne pas structurel ; à cet effet, il faut adopter des réformes qui permettront de supprimer les obstacles à des créations d'emplois plus robustes, ainsi que renforcer et repenser les politiques actives du marché du travail.
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6 mai 2014
Rintaro Tamaki Secrétaire général adjoint et Chef économiste par intérim
ÉVALUATION GÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
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1. ÉVALUATIONGÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
Résumé ●La croissance et les échanges mondiaux devraient se redresser à un rythme modéré tout au long de 2014 et 2015. ●Dans les économies de l’OCDE, l’activité sera stimulée par des politiques monétaires accommodantes, des conditions financières favorables et la dissipation de l’effet de freinage dû à l’assainissement des finances publiques. Cependant, le chômage ne devrait reculer que légèrement, avec 11¼ millions de chômeurs de plus à la fin de 2015 qu’au début de la période de crise, et les tensions inflationnistes seront peu marquées. ●La croissance dans plusieurs grandes économies de marché émergentes devrait rester peu soutenue par rapport aux niveaux passés, la rigueur des conditions financières et de crédit et ledurcissement antérieur de l’action publique faisant sentir leurs effets, et les contraintes du côté de l’offre pesant également sur la croissance de la production potentielle. ●Aux ÉtatsUnis, la reprise devait continuer à s’accélérer, faisant baisser le chômage et réduisant le volant de capacités inutilisées, tandis que l’inflation progressera jusqu’à un niveau proche de l’objectif fixé. Le redressement de l’activité devrait être moins marqué dans la zone euro, où le chômage restera élevé et où les pressions déflationnistes ne décroîtront que lentement. Le renforcement de l’assainissement budgétaire bridera la dynamique de la croissance au Japon, mais l’inflation sousjacente pourrait poursuivre sa progression, hors effets de la fiscalité indirecte, tout en restant sous l’objectif fixé. ●Les mécanismes accélérateurs normaux jouant sur la demande, l’assainissement des bilans des entrepriseset la dissipation des incertitudes devraient contribuer à relancer progressivement l’investissement productif et, partant, à accentuer l’intensité des échanges. ●La politique monétaire doit rester accommodante, surtout dans la zone euro, où une nouvelle baisse des taux d’intérêt est justifiée compte tenu de la faiblesse de l’inflation, et au Japon, où les achats d’actifs devraient se poursuivre comme prévu. Aux ÉtatsUnis, où la reprise est plus fermement ancrée, les achats d’actifs devraient cesser en 2014 et les autorités devraient amorcer un relèvement des taux directeurs courant 2015. En Chine, la politique monétaire devra être assouplie en cas de fléchissement prononcé de la croissance. ●Le ralentissement envisagé du rythme de l’assainissement des finances publiques aux ÉtatsUnis et dans certains pays de la zone euro est justifié compte tenu des efforts passés, mais un assainissement budgétaire rigoureux devrait se poursuivre sans interruption au Japon eu égard au niveau élevé de l’endettement public. ●Des réformes structurelles restent impératives dans toutes les économies pour conforter la résilience et l’inclusivité, affermir la croissance et les perspectives d’emploi et atténuer à la fois les déséquilibres extérieurs et la charge budgétaire à long terme. ●D’importants risques entourent les projections de référence. Ceuxci sont encore orientés à la baisse en dépit de l’amélioration des perspectives. ●Ni l’ampleur du ralentissement, ni la fragilité du système bancaire en Chine ne peuvent être appréciés avec certitude. Des risques subsistent également du fait de l’interaction possible des vulnérabilités
1. ÉVALUATIONGÉNÉRALE DE LA SITUATION MACROÉCONOMIQUE
financières de certaines économies de marché émergentes et de la normalisation future de la politique monétaire aux ÉtatsUnis. Les événements en Ukraine ont en outre accentué l’incertitude géopolitique. ●Dans la zone euro, l’inflation pourrait s’affaiblir encore si la croissance se révèle décevante, si l’euro s’apprécie encore, ou en cas de désancrage des anticipations d’inflation. Du fait de la persistance des fragilités financières, il est aussi urgent d’assainir le secteur bancaire, d’achever la mise en place d’une union bancaire à part entière et de préserver la dynamique des réformes. L’évaluation complète des banques de la zone euro doit permettre de disposer d’estimations fiables de leurs besoins de fonds propres et être suivie de recapitalisations rapides ou, au besoin, de procédures de résolution. ●La croissance de la production et de l’investissement pourrait ménager de bonnes surprises si la demande non satisfaite et la progression du taux de formation des ménages venaient à stimuler l’activité plus rapidement que prévu aux ÉtatsUnis, et si les résultats positifs de l’évaluation complète des banques de la zone euro amélioraient la confiance et atténuaient la fragmentation du secteur financier.