Qualité de vie au travail. Quels enseignements pour l allongement de la durée du travail au-delà de 60 ans ?
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Dr. Mohamed BOUDIS La qualité de vie au travail. Quels enseignements pour l’allongement de la durée du travail au-delà de 60 ans ? Paru au journal le Matin en deux parties : 13 et 17 février 2014 http://www.lematin.ma/journal/-/196664.html Psychologue du travail http://www.lematin.ma/journal/2014/quels- Enseignant-Chercheur enseignements-pour-l-allongement-de-la-duree-du- med.boudis@gmail.com travail-au-dela-de-60-ans--/196854.html 1 L’amélioration de la qualité de vie au travail a toujours été au centre des préoccupations des salariés, et ce quels que soit l’organisation à laquelle ils appartiennent (de statut public ou privé) et le secteur d’activités de leurs organisations (industriel, bâtiment et travaux publics, tertiaire). Ces préoccupations varient d’un pays à l’autre, d’une organisation à l’autre et d’un style de management à l’autre. C’est dire que l’importance que peut prendre la qualité de vie au travail dépend de beaucoup de facteurs et non des moindres celui d’une législation ad hoc s’imposant à tous et imposant de ce fait ses exigences en respect d’un principe fondamental, celui d’une vie décente en milieu du travail.

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Publié le 19 février 2014
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Langue Français

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de la durée du travail audelà de 60 ans ?
Paru au journal le Matin en deux parties : 13 et 17 février2014 http://www.lematin.ma/journal/-/196664.html
 med.boudis@gmail.comtravail-au-dela-de-60-ans--/196854.html 1L’amélioration de la qualité de vie au travail a toujours été aucentre des préoccupations des salariés, et ce quelsque soit l’organisation à laquelle ils appartiennent (de statut public ou privé) et lesecteur d’activités de leurs organisations (industriel, bâtiment et travaux publics, tertiaire). Cespréoccupations varient d’unpaysà l’autre, d’une organisation à l’autre et d’un styledemanagement à l’autre. C’est dire que l’importance que peut prendre la qualité de vie au travail dépend de beaucoup de facteurs et non des moindres celui d’une législationad hoc s’imposant à tous et imposant de ce fait ses exigences enrespect d’un principe fondamental, celui d’une vie décente en milieu du travail.Le présent article a la prétention de rouvrir le débat sur les conditions de travailacculées au second plan, si ce n’est pas tapées d’un mutisme inexplicable au regard des souffrances liées au travailrelevées sous d’autres cieux et qui constituent, pour nous, un point de départ alors que l’on brandissedéjà la carte de la réforme des systèmes de retraite. 1 Pourquoi la qualité de vie au travail ? La qualité de vie au travail est plus qu’une exigence morale si ce n’est celle d’une société qui veille à assurer un bienêtre nécessaire pour les siens, gage de sa survie et de la promotion de sa richesse.Aussi s’inscritelle dans une logique à la fois économique et sociale en pensantqu’elle ne peut assurer sa pérennité et sa croissance économique sans que cela se traduise ets’accompagne d’uneau niveau croissance social touchant à tous les aspects de la vie de tout un chacun.Ce n’est pasun fruit du hasard que les pays les plus développés ou ceux qui leur emboitaient le pas accordent de plus en plus de l’intérêt aux conditions dans lesquelles les citoyens exercent leurs activités professionnelles et la manière dont ils les vivent. Par ailleurs, ce sont les mêmes pays qui réservent, dans leurs codes du travail, des articles de plus en plus détaillés sur la qualité de vie au travail en précisant les responsabilités de chacun en la matière. Histoire de rappelerqu’il existe des gardefous institutionnels avec lesquels on ne peut transiger alors que leur violation peut expliquer la dégradation de l’état de santé physique et mentaledes personnes qui en sont l’objet.Le manquement à certaines obligations peut aller dans certaines législationsjusqu’à des poursuites pénales. Soulever la question de la qualité de vie au travail au Marocne date pas d’aujourd’hui dans la mesure où beaucoup d’écrits y compris journalistiquesse font jour notamment à l’occasion d’accidents de travailmortels touchant directement un grand nombre de personnes (Accident Rosamore en 2008 avec 55 décès). Ces écrits produits souvent sous le choc ont pour mission de renvoyer les pouvoirs publics à leur responsabilité. D’autres écrits produits, cette foisci, dans le cadre de recherches universitaires ou en
dehors (Raougui et al, 2012)ne recueillent hélas aucun intérêt alors qu’ils sont ignorés au lieu d’être encouragés. Le propre de ces écrits, et de là leur valeur ajoutée, consiste à attirer l’attention sur desrisques multiples qui pèsent sur la santé des salariés tels que les risques psychosociaux par rapport auxquels le code du travail marocain actuel reste muet. A travers ces écrits on peut lire à quel point le travail se transforme en un danger avéré qui pèse lourdement sur la santé publique et, de ce fait, porte atteinte à la collectivité. Partant de là laquestion de la qualité de vie au travail est plus qu’importante, elle reste pour le moins d’actualité alors que le débat sur l’âge de départ à la retraite reprend avec la réforme qui s’annonce déjà en ce qui concerne les retraites. Cela dit, l’emploi des séniors qu’on n’a jamais osé poserdepuis quelques temps fait surface et avec lui 2les mesures d’accompagnement qu’il faudrait s’apprêter à prendre. C’est bien beau d’évoquer l’espérance de vie pour tenter de justifier la rationalité de décisions qu’on compte mettre en place. Mais cela n’exclut pas non plus de poser le problème autrementen s’interrogeant sur le degré de fiabilité d’un système de santé qui est déjà en œuvre pour prendre en charge et accompagner des personnes vieillissantes avec tout ce que cela suppose en termes de qualité de soins (la santé physique et la santé mentale sont ici indissociables). La fiabilité des dispositifs actuels de préventionn’est pas en reste dans la mesure où on peut légitimement se demander s’il existe réellement un système digne de ce nom. A ma connaissance,il n’existe aucune enquête officielle s’intéressant aux conditions de travail et à la santé au travail qui serait de nature à renseigner sur comment se présente la question de la sécurité et la santé au travail chez la population marocaine en situation d’exercice professionnel.Combien de gens peuvent mourir dans le silence ou être en situation de handicap, inconscients même quece sont des milieux du travail qui sont à l’originede leur situation. Les risques professionnels de toute nature sont là, ils guettent toute personne en activité,et il n’y a pas de raison qu’on ne s’y intéresse pas ou simplementque cela soit conditionné à l’avènement d’une catastrophe.Pour cela la question de la réforme que j’espère qu’elle ne soit passiaveugle, est l’occasion de remettre à flots un ensemble de principes fondamentaux qui doivent faire l’objet d’une réforme parallèle au niveau de la législation du travail dans la fonction publique comme dans le privé. Cette législationest pour l’essentiel inappliquée audelà même du fait qu’ellesoit archaïque au vu des évolutions que le travail ait connues. Ne seraitce qu’avec le code du travail actuel (comité de santé et sécurité, médecine du travail, harcèlement, etc.), la santé et la sécurité en milieu de travail relève dela responsabilité de l’employeur à faire travailler dans un environnement serein."De manière générale, l'employeur est tenu de prendre toutes les mesuresnécessaires afin de préserver la sécurité, la santé et la dignité des salariés dans l'accomplissement des tâches qu'ils exécutent sous sa direction et de veiller aumaintien des règles de bonne conduite, de bonnes mœurs et de bonne moralité dansson entreprise".Article.24 (2004)Ça fait déjà 10 ans que ledit code est entré en application,et il n’a subi aucun ajustement notableen dépit de l’avènement de nouveaux risquesau point que ce code parait quelque part obsolète. En dehors de certaines entreprises publiques (OCP à titre d’exemple), la question nesemble recueillir aucune importance dans le secteur public (administration, éducation, formation, enseignement). Cela renvoie bien évidemment à la méconnaissance générale de ce que sont les risques professionnels auxquels sont exposés les gens travaillant dans le public(j’en reviendrai en évoquant le stress professionnel).Voilà ce qui explique pourquoi il faudrait aussi évoquer les maladies professionnelles, les risques psychosociaux et le management des organisations.
2 Maladies professionnelles et risques psychosociaux : En référence au code du travail marocain est considérée maladie professionnelle toute maladie liée à l’exposition d’une personne à un risque durant l’exercice d’une activité professionnelle.On peut donner à titre d’exemple la manipulation de matières dangereuses entrainant des lésions au niveau du corps ou plus généralement des détériorationsde l’état de santé d’une personne.Il y a encore quelques décennies on ne reconnaissait pas facilement que la manipulation de l’amianteest cancérigène et de là les travailleurs affectés peinaient à obtenir réparation et indemnisation.C’est le cas aussi d’un certain nombre de situations professionnelles connues par leur dangerosité et leurs effets délétères sur la santé mais pas encore admis comme telles. On peut3 prendre l’exemple du travail sur écran et les risques de troubles musculosquelettiques (TMS)dont souffrent bon nombre de travailleurs aujourd’hui sans se rendre compte du lien avec les conditions de travail.Il est vrai qu’il existe dans le cadre de toute législation des tableaux de maladies professionnelles ouvrant droit à réparation. La question est de savoir à quelle allure ces tableaux sontils mis à jour ? Ontils intégré les nouveaux risques professionnels tels que les risques psychosociaux reconnus dans beaucoup de législations dans le monde notamment dans les législations européennes (Directives Européennes auxquelles chaque Etat membre est tenu de se conformer au niveau de sa législation nationale : 89/391/CEE, 2000/78/CE, 2006/54/CE, 87/391/CEE, etc.). La question revêt une grande importance dans la mesure où il est admis dans les législations européennes que ces risques, qui prennent de plus en plus de l’ampleur, entrent en ligne de mire et, de ce fait, expliquent une partie non négligeable des accidents de travail et desmaladies professionnelles. Les suicides répétés dans un pays comme la France en ce qui concerne certaines grandes entreprises malgré la sonnette d’alarme tirée par les syndicats ne suffisaient pas pourque le problème soit pris au sérieux à temps (Cas de France Telecom en 2010). Il serait hasardeux de croire que chez nousil n’y a pas de suicide lié au travail. Bien qu’on ne disposepas de statistiques fiables sur le phénomène on entend ici et là des suicides touchant quasiment tous les corps professionnels, des agressions ou mêmes de crimes intra professionnels. Et cela ne peut qu’interpeller audelà même des premiers moments de compassion avec les famillesde victime. Mais qui attesterait qu’il s’agit d’un accident de travail comme certains jugesen France ont eu le courage d’admettreen établissant le lien entre le suicide de certains agents et leurs conditions de travail ? On peut avancer à titre d’hypothèse dans l’environnement marocainque les déclarations de maladies constituent une base de données irréfutable à consulter pour voir à quel point les maladies professionnelles sont là, très souvent vécues dans le silence absolu.Un défi est donc lancé aux pouvoirs publics d’examiner le lien entre maladies ordinaires et ce qui s’annoncent comme maladies professionnelles. Car il est évident que si dans une organisation donnée certaines maladies sont fréquentes, cela signifie que quelque part le milieu dans lequel les travailleurs évoluent est pour quelque chose. J’ai dit les pouvoirspublics au regard de leur responsabilité par rapport à la santé publique car il se trouve que beaucoup de gens souffrent dans le silence jusqu’au jour même où on fait le constat un peu tardivement de leur handicap ou de leurdécès sans qu’aucun ne se rende comptequ’il s’agissait à l’origine d’une maladie professionnelle.On ne peut aucunement se réfugier derrière l’idée que les concernés ne sont pas prononcés, ce qui est quelque part vrai, mais il ne faut pas oublier non plus que la culture de prévention et de dénonciation des situations dangereuses n’estpas
toujours acquise. Comme observé dans certains contextes professionnels (par nous mêmes) la déclaration de maladie est objet à suspicion, dans la mesure où des gens perdent même leur emploi, ce qui amène d’autres à cacher leur maladie à défaut de protection.Là encore on est confronté à d’autres considérations où même dans beaucoup de situations au management des organisations. 3Le management des organisations : Est évoqué ici le management de par les missions qui sont les siennes et qui font qu’il lui incombe d’êtreau diapason avec les craintes et les inquiétudes que recèlent les conditions dans lesquelles les collaborateurs exercent leur travail.D’un management à l’autre on peut remarquer à quel point les questions de santé etdesécurité sont l’objet de préoccupations. Certains, et ils sont les plus nombreux, préfèrent la sourde oreille, 4pensant peutêtre qu’il n’y a pas à s’inquiéter làdessus et, de ce fait, ne réagissent qu’en réponse à des revendicationstardent à venir. Que signifierait pour ces qui managers de s’intéresser à ce qui a pour effet la détérioration de la santé des siens? En sontils conscients? Se sententils dans l’obligation? Saventils évaluer, à leur juste mesure,les coûts d’une atteinte à la santé des gens qui travaillent sous leur responsabilité ? Al’heure où on parle de la réforme etoù on annonce déjàqu’il y a urgence à réformer les systèmes de retraite dont le départ à la retraite après 60 ans, on peut légitimement se demander: surquel état de fait les décisionnels politiques s’appuientils pour focaliser l’attention sur l’âge de départ? Que saventils sur l’état de santé des marocains ?Que saventils des conditions de travail et des dégâts rapportés sur la santé et le bienêtre de la population? Que saventils des ravages sur la santé et le bienêtre auxquels participe le management des organisations ?Il s’agiticid’évoquer l’idée de l’état d’esprit dans lequel sera abordée la réforme, les déclarations faites à ce jour sont inquiétantes dans la mesure où aucune allusion n’est faite à ce qui peut se passer alors que l’on va droit vers le maintien des séniors en emploi. Quelle est l’ampleur desmaladies contractées depuisl’accès à un emploi etnotamment à partir de 50 ans ? Lesétudes montrent quand même dans les pays développés qu’il s’agit du vieillissement généralisé que ce soit sur le plan physique ou mental comme en témoigne la théorie du SAI (Syndrome d’Affaiblissement Intellectuel). Selon cette théorie (Juinet,2011), une détérioration plus ou moins réversible des fonctions intellectuelles et, conséquemment, des réactions est attendue et se conjugue à des troubles de mémoire et d’attentionchez une population située entre 60 et 65 ans. On peut facilement comprendre qu’avec l’approche de l’emploi des séniors, il est admis que certaines fonctions ne peuvent être assurées convenablement par des personnes atteignant ces âges. De là la question, beaucoup plus complexe chez nous au regard de l’état de santé et du bienêtre dans lequel se trouve la population et dont l’ampleur reste insaisissable en l’absence d’études approfondies. Quels emplois seraientils convenables et moins risqués à des catégories de personnes qu’on appelle les séniors? L’emploi des séniorsdans ce caslà ne peut que devenir un objet de focale en ce sens que la sociétépeut s’interroger sur les mesures nécessaires pouraméliorer le bienêtre de toute la population et plus particulièrement celui des séniors. Vouloir retenir les gens au travail plus longtemps pour résoudre un problème de financement des retraites n’est pas qu’une opération comptable à prendre pour argent comptant sans réels ajustements à d’autres niveaux touchant à la vie des gens. Brandir l’espérance de vie comme argument, ne justifie pas en luimême des mesures qui feraient abstraction d’une réalité aussi amère qu’on ne peut penser, celle des conditions dans lesquelles des hommes et des femmes produisent les richesses d’un pays et de leur droit à une
protection sociale tout au long de leur parcours de vie. N’oublions pas que les environnements de travail n’inspirent pas toujoursconfiance au regard du fait que dans beaucoup de situations le stress professionnel ponctue le quotidien de tout un chacun. Le sentiment de protection ô combien nécessaire, se révèle absent alors que des phénomènes sont là pour rappeler un milieu de travail pénalisantpour ceux qui y travaillent. Je n’envoudrai pour preuve que ce que les gens rapportent de leur milieu du travail en ce qui concerne le stress professionnel se conjuguant aux phénomènes de harcèlement moral, sexuel et psychique dont on commence à parler aujourd’hui notamment dans certains organes de presse.Selon l’Agence Européenne de Santé et de Sécurité au Travail(A.E.S.S.T), le stress occasionne une perte d’environ 20 milliards d’euros par an pour les pays européens. L’enquête de l’ANACT (Agence nationale de l’amélioration des conditions de travail) en 2009 relèvedes causes en5relation avecl’organisation du travail, la non satisfaction aux exigences personnelles, les relations avec la hiérarchie (harcèlement vertical) et les collègues (harcèlement horizontal). Sans avoir la prétention de généralisation, quel management, aujourd’hui chez nousprend le risque d’expliciter son mode d’organisation? L’absence de procédés de reconnaissance del’effort et des compétencesrenvoie également à une sorte d’injustice ou d’iniquité organisationnelle qui n’arrange rien au bon fonctionnement de l’organisation et qui versehélas dans le harcèlement sous toutes ses formes. Cela ne va pas sans affecter et faire souffrir les travailleurs témoins de telle injustice,très souvent supportée par la méconnaissance, l’ignorance ou la négligence voire l’opportunisme. Pour terminer disons que la réforme des systèmes de retraite doit constituer une occasion pour réexaminer les dispositions réglementaires en matière de santé et de sécurité. Des enquêtes périodiques doivent également être conduites régulièrement par des organismes indépendants tels que l’Institut National des Conditions de Vie au Travail (I.N.C.V.T) lancée en 2012 dont la mission doit être étendue au secteur public et qui doit également être étoffé de compétences multiples et dispenser des formations de haut niveau. Le management des organisations doit être outillé de moyens et compétences nécessaires en vue d’un management santé et sécurité. Danscette optique, une structure dédiée à ces questions intraorganisationnelles, n’est pas un luxe dans la mesure où l’écoute des collaborateurs et leur accompagnementest en lui même un support non négligeable en matière de management des compétences humaines. Le recours aux services des psychologues du travail et des organisations appuyés par des médecins de travail n’est pas à exclure pourvu que le handicap cumulé jusqu’ici ne soitpas entériné et au mieux que son ampleur ne soit pas augmentée. Enfin, quelle nation se permettraitelle de bâtir sur les cadavres des siens et à quel coût intergénérationnel? Je n’ai pas abordé le coût de l’allongement de la durée du travail sur les jeunes qui auront à entrer en emploi et dont les chances seraient réduites, ce n’est pas le lieu, mais que saisje dans un prochain article.
Références :
Raougui D. et al. (2012): Facteurs humains et accidents du travail dans divers secteursprofessionnels de Kenitra (Maroc). ScienceLib,Volume4 ,N ° 120201. Juinet P (2011): Le Syndromed’Affaiblissement Intellectuel. http://www.psychisme.org/Clinique Juinet P.& Baudu C. (1997): Troubles intellectuel et vieillissement,Paris, BergerLevrault. ANACT(2009): Indicateurs provisoires de facteurs de risques psychosociaux au travail.  http://travailemploi.gouv.fr/ Codedu Travail Marocain,Version 2004
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