Mon sorcier bien aimé
159 pages
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Description

Titre original : © EN TRANSE
AUTEURS Marie Giguère (plume)
Marie Allen (plume)
Pierre Giguère (participation)
. Conte fantastique romantique. D’après une histoire vraie. Toute ressemblance totale avec la réalité ne serait qu’une coïncidence. Noms des personnages et de certains lieux changés.
. Résumé : Un jeune homme qui possède des pouvoirs occultes tombe amoureux d’une femme du double de son âge; il tente de la conquérir malgré toutes les difficultés qu’implique son entreprise.
. A noter : Sujets délicats - Magie, sorcellerie - Erotisme, sexualité - Langage vulgaire, cru – (Violence mentale)

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Publié le 09 janvier 2014
Nombre de lectures 147
Langue Français

Extrait

MON SORCIER BIEN AIMÉ
Titre original : © EN TRANSE
AUTEURS
Marie Giguère (plume) Marie Allen (plume) Pierre Giguère (participation)
. Conte fantastique romantique. D’après une histoire vraie. Toute ressemblance totale avec la réalité ne serait qu’une coïncidence. Noms des personnages et de certains lieux changés. . Résumé : Un jeune homme qui possède des pouvoirs occultes tombe amoureux d’une femme du double de son âge; il tente de la conquérir malgré toutes les difficultés qu’implique son entreprise. . A noter : Sujets délicats - Magie, sorcellerie - Erotisme, sexualité - Langage vulgaire, cru – (Violence mentale)
Table : Page 3 Page 5 Page 13 Page 22 Page 33 Page 42 Page 52 Page 62 Page 72 Page 80 Page 87 Page 98 Page 105
Préface Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12
Saint-Valentin Coup de foudre Les yeux du cœur Valse-hésitation La première fois Déclaration d’amour Nuit de noces Lune de miel Baisers d’adieu Rendez-vous galants Retour d’affection Karma affectif
Page 113 Page 121 Page 130 Page 139 Page 147 Page 158
Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18
Jalousie Dialogue sentimental Le rival L’amoureux Saison des amours Sur l'oreiller
PRÉFACE
C'est à l'été 2010 que j'ai entendu cette histoire par un jeune homme rencontré au Conservatoire d'art dramatique de Montréal 15 ans plus tôt. À ce moment-là, j’écrivais ma thèse d’études pour l’Ordre de Thélème (dont Dr Pierre Giguère a été le Maître pendant 20 ans (depuis 1992).
Il s’agit du résumé de la trilogie du «Serpent de la Genèse» de M. Stanislas de Guaita : . Le Temple de Satan . La Clef de La Magie Noire . Le Problème du Mal
Or, c’est dans La Clef de la Magie Noire que j’ai trouvé l’explication du cas des deux personnages principaux de l’intrigue, Marc et Claude.
Extrait de mon résumé : Guaita pour tous, pages 91 et suivantes (Éditions privées de l’Ordre de Thélème) :
«Cette loi d’universelle polarisation des êtres constitue l’un des arcanes les plus occultes de la magie. Sa révélation précise s’adresse aux seuls initiés…» (p. 237). Comme la clé absolue de la
biologie occulte – dite en magie, la clé de la composition des aimants – ne peut être donnée dans ce livre, nous prendrons simplement la formule générale de la Loi de polarité chez l’homme (p. 241).
Elle peut se formuler comme suit : «Le mâle est positif dans la sphère sensible, négatif dans la sphère intelligible. La femelle, par contre, est positive dans la sphère intelligible, négative dans la sphère sensible. Inversement complémentaires, le mâle et la femelle sont neutres dans la sphère médiane du psychique.» (Pages 241 – 242).
Autrement dit :
Chez l’homme : L’organe génital est mâle ou positif; Le cerveau est féminin ou négatif.
Chez la femme :L’organe sexuel est féminin ou négatif; Le cerveau est mâle ou positif.
Chez l’homme et la femme : Le plexus solaire est le point central équilibrant de l’organisme tout entier : il est neutre.
Et l’on peut invoquer ici la fameuse loi de physique générale : Les contraires s’attirent, les semblables se repoussent.
(…)
En ce qui concerne le pouvoir des «yeux de méduse», j'avais déjà lu qu'il existe dans Sorcellerie des campagnes de Charles Lancelin, Éditions Chapitre; il se trouve expliqué dans le livre.
PS : Même si cette histoire est racontée sur le ton du badinage, il reste qu’elle traite d’un problème actuel, connu de plus en plus ; et ceux qui l’ont vécu ont dû assumer presque seuls les conséquences impliquées par de telles situations.
Marie Giguère
Cette histoire a été écrite d’après un fait véridique qui nous a été raconté par un des personnages. Elle se passe à l’ancien Conservatoire de Montréal, plusieurs années avant le Millénium. Les noms des personnages et de certains endroits ont été changés; quelques événements ont été romancés.
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Chapitre 1 - SAINT VALENTIN (priez pour nous)
AGENDA - 14 février – Note : Fête des amoureux.
C’était toutefois un jour de semaine comme les autres dans le bureau du Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Le seul rendez-vous indiqué dans l’agenda de Linda, la secrétaire du Directeur, était une dame contractuelle pour sa collègue France, l’attachée d’administration. Cette dernière avait dû quitter quelques jours récemment, suite à du surmenage, et avait réclamé une personne pour l’aider temporairement.
Linda, secrétaire principale de l’endroit, terminait de lire la fiche personnelle de cette employée : Claude Sinclair. On y mentionnait que celle-ci faisait partie de leur banque d’occasionnels depuis dix
ans; donc elle était permanente. On avait également inscrit qu’elle relevait d’un «burn out» l’année dernière dont elle s’était remise depuis peu. Comme son patron avait signé la commande malgré tout, Linda inséra ces documents confidentiels dans le dossier des employés à temps partiel. Puis, un des étudiants entra dans le local.
Linda – Bonjour Marc. Marc – Bonjour Linda! J’ai besoin d’un formulaire. L – Tous les formulaires sont sur la table à ma gauche. M – Tu n’avais pas dit que tu attendais une nouvelle ce matin? L – À 10 heures, dans 15 minutes. M – Est-ce qu’elle est aussi jolie que toi? L – Oh Marc! Elle a l’air à avoir tout un caractère en tout cas… M – Comment tu sais? L – Je n’ai pas le droit de le dire. M – À qui veux-tu que je répète? Dis-moi… Je ferai tes photocopies et je t’aiderai si tu as besoin pendant que France est absente… L – OK, mais c’est ultra secret. M – Tu sais bien que je le dirai à tout le monde! L – C’est Claude Sinclair. L’année dernière, elle a fait une déprime et on l’a placée en congé de maladie pendant six mois. Sa psychologue a écrit dans le rapport que Madame a battu son ami, qu’elle l’a mordu, griffé, jeté dehors à coups de pieds dans le derrière, qu’elle a tout cassé chez elle et déménagé… Je crois qu’elle voulait même mettre le feu!
Le jeune homme était mort de rire. M – Elle est comment cette batteuse d’hommes! L – Ben… d’un certain âge, comme moi. M – 28, 29 ans! L – Marc! J’aimerais bien ça! M – Tu n’as pas une photo d’elle sur son C.V.? L – Non, mais le directeur du personnel m’a dit qu’elle a l’air tellement angélique pourtant…!
M – Lui, il l’a rencontrée pour l’emploi. L – Oui. Shut! Elle vient d’entrer. Chuchota-t-elle. Ne la regarde pas tout de suite.
La nouvelle venue se tenait debout devant le bureau de Linda après l’avoir saluée tout bas. Linda lui jeta un coup d’œil en disant : L – Ça ne sera pas long Claude. Puis elle continua à parler à Marc. L – Donc, tu n’as qu’à remplir la formule. Le directeur du personnel a raison. Marc sourit et tourna la tête vers la gauche derrière lui pour voir cette employée exemplaire. Il s’attendait à voir une dame dans la quarantaine, avec la mine un peu dure et basse. Mais ce fut une jolie jeune femme qu’il vit. S’étant retourné vers Linda, il lui fit un signe d’étonnement en ouvrant grand les yeux avant de lui tourner le dos et de s’éloigner vers la table des formulaires.
L – Bonjour Claude. Je t’attendais. Le bureau de France est plus loin dans le corridor, si tu veux bien t’y rendre. Elle ne rentrera que la semaine prochaine. Aujourd’hui, jeudi et vendredi, c’est moi qui te donnerai un peu de travail pour t’habituer lentement. Claude – Merci. Elles discutèrent quelques instants; puis, ayant vu Marc se diriger vers la porte, Linda lui demanda : L – Marc, montre-lui donc où c’est, s’il te plaît. Pendant que Claude sortait, Marc avait lancé un regard et un demi-sourire à Linda pour lui signifier qu’elle le mettait en danger d’être mordu ou battu.
Claude avait remarqué Marc la regarder longuement tantôt; elle avait surtout noté qu’il avait des yeux noirs extraordinaires bordés de cils soyeux, ainsi que des cheveux noirs ébène. Il semblait surpris de la voir; sans doute ne l’avait-il pas entendue arriver, car elle portait des bottes aux semelles de caoutchouc. Puis encore, avant que Linda lui dise de l’accompagner il l’avait à nouveau
fixée de plus loin, avec des yeux exorbités et un sourire imperceptible. Et enfin une troisième fois : quand il s’était tourné devant la porte, il l’avait dévisagée. On ne devait pas voir souvent de nouveaux employés dans la place, se disait-elle, en suivant le jeune homme dans le couloir.
Au début, l’étudiant marchait droit près d’elle à sa gauche. Mais voilà que soudain celui-ci se mit à marcher plus vite, en zigzag; il la devança et se plaça quelques pas devant elle, semblant chanceler un brin. Est-ce que ça l’embêtait à ce point de venir la conduire, à deux pas de là? Ou bien était-il ivre, drogué? On ne savait jamais avec ces étudiants…
Pourtant non. Arrivé au local en question, Marc entra et se tint bien droit devant la porte pour la laisser passer après lui avoir dit : M – C’est ici. Vous pouvez suspendre votre manteau sur le crochet. C – Merci. Elle jeta un coup d’œil dans la pièce qui serait son propre bureau; il était attenant à celui de sa patronne. Jamais elle n’en avait eu un à elle seule où elle pouvait fermer sa porte. À droite, il y avait un grand pupitre avec une dactylo sur une petite table près du mur, ainsi qu’une chaise devant et une autre derrière. À gauche se trouvait un gros photocopieur près d’une porte fermée qui devait être une salle de toilette strictement réservée aux employés, et une porte ouverte sur une petite salle de fournitures.
Puis elle entra, enleva son foulard et son manteau avant de s’apercevoir que Marc se tenait toujours devant la porte : il la croquait des yeux. «Comment…?! Se dit-elle. Il est encore là!» Portant un manteau gothique noir, un peu plus grand qu’elle, de taille moyenne et de figure classique, il lui paraissait plutôt séduisant quoique sérieux. Il devait avoir environ 22 ou 23 ans. Celui-ci sortit, ensuite elle le vit faire quelques pas dans le
corridor; il avait sans doute constaté qu’elle pouvait se débrouiller seule désormais.
Claude s’installa et se paya un petit tour de reconnaissance dans les alentours au rez-de-chaussée. En face de son bureau se trouvait un grand salon avec des machines à café et à liqueurs. Plus loin, on entrait dans une grande salle de costumes décorée de miroirs de toutes sortes, dont une psyché; à l’opposé et de l’autre côté du couloir, c’était un auditorium de 150 sièges. De part et d’autre, des classes de cours et salles de pratiques, ainsi que des locaux de l’administration.
Elle sut qu’elle aimerait l’endroit, qui était l’ancien Palais de Justice. L’édifice, comme ceux d’autrefois, était bâti de pierres et non de briques. À l’extérieur, les grandes colonnes blanches encadraient les portes d’entrée sur un hall au plancher marbré. Ce magnifique monument lui rappelait une époque passée avec son escalier central en colimaçon, des portes de bois antiques, d’anciennes salles de toilettes, quelques vieux meubles… Y avait-il des candélabres, des vitraux qu’elle n’avait pas vus …?
En plus de sa beauté, ce lieu pouvait sans doute révéler bien des romans authentiques… Qui sait combien d’histoires de haine et d’amour, combien de secrets étaient enfermés dans les murs centenaires des anciens bâtiments… ? Mais on n’avait probablement pas besoin de retourner dans un temps lointain pour en découvrir : il devait simplement suffire de remonter quelques années …
Dire que pour la première fois de sa vie, elle allait voir de vrais artistes! Linda lui avait mentionné tout à l’heure, avant qu’elle ne parte, que des comédiens chevronnés venaient parfois visiter le Directeur, un ancien du théâtre encore connu sur les planches. De plus, Claude ne s’ennuierait pas : elle songeait que sa sœur Anne-Marie, d’un an plus jeune, travaillait juste en face au Palais de
Justice. Et Esther, une amie rencontrée durant un contrat long terme, était maintenant permanente au gouvernement, non loin.
Le lendemain de la Saint-Valentin, durant la matinée, elle avait remarqué qu’elle avait les joues plus colorées que d’habitude en se coiffant devant le miroir. Puis, elle dut se rendre au bureau de Linda pour classer des fiches d’anciens étudiants. Pendant qu’elle travaillait sur la table à gauche, Marc entra. Il alla saluer la secrétaire, puis elle sentit son regard sur elle comme une caresse. Étrange…
Ayant terminé le classement, elle se leva et prit les inscriptions de nouveaux étudiants aux auditions du printemps pour dactylographier une fiche à eux aussi. Les élèves n’étaient pas nombreux au Conservatoire, car les sélections étaient sévères. Sur des centaines d’inscrits, une vingtaine seulement seraient retenus, et encore moins sortiraient diplômés.
Avant de retourner à son bureau, elle aperçut Marc à sa gauche la regarder comme la veille, mais avec une expression de tendresse dans les yeux. Ce charmant garçon était attachant, toutefois il lui semblait quelque peu bizarre. Vendredi, elle le revit encore dans son bureau. M – Je viens porter des inscriptions de la part de Linda. Il fit également des photocopies pour cette dernière. Marc lui avait parlé d’une voix très douce. Claude le trouvait très jeune et mystérieux comme un personnage des romans d’amour …
Après le bureau, elle rencontra Anne-Marie et Esther dans un resto du coin. Dimanche, elle visita maman qui était veuve depuis dix ans maintenant. Le reste du temps, elle vivait son quotidien seule dans un petit meublé.
À 45 ans, elle n’était pas mariée. Elle avait été agressée sexuellement à 19 ans ; c’est ainsi qu’elle avait perdu sa virginité.
Claude avait rencontré son agresseur dans une salle de danse durant l’été. Il l’avait invitée chez lui après quelques sorties pour prendre un apéritif avant d’aller souper. D’abord, il l’avait embrassée doucement sur le divan, car il savait qu’elle était vierge. Puis, sans qu’elle sache ce qui lui arrivait, il lui avait retiré ses petites culottes sous sa robe et l’avait pénétrée sauvagement. Ensuite il lui avait dit que le premier pas étant franchi, ils pouvaient commencer à coucher ensemble. La pauvre s’était enfuie et n’avait plus revu cette ordure. Par chance, elle n’était pas tombée enceinte, mais elle avait commencé à prendre des contraceptifs.
Puis à 20 ans, elle avait eu un premier ami de cœur durant un an; comme elle ne voulait pas se marier tout de suite, il l’avait plaquée. Elle avait rencontré le deuxième homme dans sa vie à 29 ans; cela avait duré deux ans avant qu’elle ne se rende compte de sa duplicité. Et enfin, à 37 ans, elle avait vécu trois ans avec un troisième homme; celui-ci buvait et se droguait.
Trois relations amoureuses qui l’avaient déçue. Ses longues périodes de solitude avaient été entrecoupées de quelques rencontres sans importance, mais elle n’en souffrait pas. Depuis longtemps, elle avait réalisé qu’elle ne ressentait pas les grandes passions ni le plaisir et les extases promises par Éros. À vrai dire, elle ne sentait rien du tout… et elle se demandait pourquoi tout le monde faisait un si grand cas de la bagatelle. En conclusion, elle s’était dit qu’elle était frigide et devrait s’y résigner; elle n’en parla à personne, faisant semblant d’apprécier les relations sexuelles, comme les autres.
L’année dernière, elle avait rencontré un copain de dix ans plus jeune qu’elle dans l’édifice où elle demeurait. Tout allait relativement bien avec lui, même si ce n’était pas le grand amour. Jusqu’au jour où elle s’était aperçue qu’il travaillait comme escorte. Elle l’avait alors plaqué en le traitant de gigolo avant de
claquer une dépression et quitter la place. Juste après les Fêtes, elle avait déménagé à nouveau dans une maison de petits meublés tout inclus pour n’avoir rien à penser. Elle n’en pouvait plus de toutes ces déconvenues amoureuses, en plus de ne ressentir aucun plaisir.
Dès qu’elle eut emménagé, elle avait fait la connaissance d’un de ses voisins de palier. Il l’avait saluée devant l’entrée et ils avaient discuté de la pluie et du beau temps. Jean-Guy, de son petit nom, et elle se revoyaient parfois au dépanneur du rez-de-chaussée de l’immeuble dans le coin du café-muffin. Il était plus âgé qu’elle, divorcé et déjà à la retraite (sur le BS plutôt). Elle l’aimait bien, mais sans plus; d’ailleurs, il ne lui avait jamais fait d’avances. Il n’était qu’une bonne connaissance.
Anne-Marie non plus ne trouvait rien à sa mesure et changeait d’homme tous les six mois. Quant à Esther, elle passait de mésaventures en déceptions. Finalement, elles se retrouvaient souvent toutes les trois dans une sortie de vieilles filles, magasins-restau, cinéma ou bar… Elles rêvaient toutes au prince charmant, mais celui-ci ne semblait pas pressé de s’en venir.
L’année précédente, elles étaient allées consulter une vieille cartomancienne un soir. Cette dame avait dit à Anne-Marie qu’elle rencontrerait l’homme de sa vie très tard, vers 55 ans. À Esther, elle avait vu plusieurs messieurs qui passeraient dans sa vie et disparaîtraient. Quant à Claude, son cas semblait plus compliqué. Elle était restée perplexe avant de lui annoncer qu’elle se marierait l’année suivante, mais connaîtrait son mari plus tard. Celle-ci avait ajouté que ses cartes étaient plutôt nébuleuses, car elle voyait deux hommes dans sa vie amoureuse. Et elle lui avait recommandé de se méfier… car un seul d’entre eux l’aimerait vraiment.
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