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La fille qui venait de nulle part et d’ailleurs Le soleil s’était levé timidement sur un monde désertique, dégageant peu à peu les brumes de la nuit qui résistaient tant bien que mal à ses rayons, s’accrochant en écharpes blanches aux arbres bleus qui tendaient leurs branches rabougries comme une supplique vers le ciel implacable. La végétation pauvre, quelques arbustes recouverts de baies violettes semblaient comme figés encore ensommeillés tandis que les insectes sortaient furtivement des trous dans la terre desséchée pour bénéficier des premiers rayons de l’astre écarlate. Au loin en ombre chinoise une caravane de bizarinus , des animaux de bas dressés par les autochtones pour transporter les marchandises que l’on reconnaissait bien par leur long cou, leur trois bosses et leurs six pattes qui leur permettait de se déplacer sur toute surface du fait de leur différente longueur. Des silhouettes habillées de bleu les suivaient à pied, à cette distance on ne distinguait rien d’eux que leur ombre démultipliée dans les soleil levant. La vie petit à petit reprenait ses droits , un éclair roux traversa la piste et un curieux animal au museaux pointus, ses deux têtes pointées vers l’horizon humait avec délice les premiers effluves de vie du matin qui lu rappelaient que son déjeuner l’attendait quelque part au delà des dunes violettes.

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Publié le 04 février 2013
Nombre de lectures 36
Langue Français

Extrait

La fille qui venait de nulle part et d’ailleurs
Le soleil s’était levé timidement sur un monde désertique, dégageant peu à peu les brumes de la nuit qui résistaient tant bien que mal à ses rayons, s’accrochant en écharpes blanches aux arbres bleus qui tendaient leurs branches rabougries comme une supplique vers le ciel implacable. La végétation pauvre, quelques arbustes recouverts de baies violettes semblaient comme figés encore ensommeillés tandis que les insectes sortaient furtivement des trous dans la terre desséchée pour bénéficier des premiers rayons de l’astre écarlate. Au loin en ombre chinoise une caravane de bizarinus , des animaux de bas dressés par les autochtones pour transporter les marchandises que l’on reconnaissait bien par leur long cou, leur trois bosses et leurs six pattes qui leur permettait de se déplacer sur toute surface du fait de leur différente longueur. Des silhouettes habillées de bleu les suivaient à pied, à cette distance on ne distinguait rien d’eux que leur ombre démultipliée dans les soleil levant. La vie petit à petit reprenait ses droits , un éclair roux traversa la piste et un curieux animal au museaux pointus, ses deux têtes pointées vers l’horizon humait avec délice les premiers effluves de vie du matin qui lu rappelaient que son déjeuner l’attendait quelque part au delà des dunes violettes. Un éclair argenté traversa le ciel et un tisteros argent plana au dessus de lui dardant ses yeux rouges vers sa future proie , il s’immobilisa près à fondre comme un pierre sur sa victime . Le rinaros roux pointa un de ses museaux vers le ciel , attiré par la lumière qui se reflétait sur le sol et plongea vivement dans une cavité pratiquée dans une roche de granit qui bordait la piste sablonneuse. Le tisteros voyant sa proie lui échapper poussa un cri guttural destiné à paralyser sa victime , mais celle ci était désormais hors de vue. Il repris son vol circulaire renvoyant tour a tour les rayons orangés de l’astre sur le sol aride et les arbres rabougris. Le rinaros une fois a l’abri se retourna pour explorer la cavité qui lui avait permis de se sauver , son odorat sur développé le mis en garde contre un autre danger que tout occupé a échapper au tisteros argent il avait occulté.
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La rencontre
Une odeur inconnue chatouillait ses narines , cela sentait le sucre et la cannelle comme la fois ou il y a très longtemps dans une autre vie il s’était aventuré près des habitations et qu’il avait senti cette odeur sur le bord d’une fenêtre . Il se roula en boule en position de défense les longues épines rousses qui couvraient son corps s’hérissant en autant de dards empoisonnés , seuls ses petits yeux rouges étaient visibles dans cette boule piquante . L’odeur de sucre et de cannelle fut plus forte et curieusement agissant sur lui comme un soporifique lui faisant baisser ses défenses malgré lui. Il se sentait désarmé , comme un nouveau né dans la chaleur du sein maternel il pris tout à coup conscience du danger qui le guettait et tenta de se reprendre et de redresser ses piquants qui s’étaient petit à petit couchés reprenant la souplesse d’un fourrure . Il sentit tout à coup une main tiède fleurant bon la cannelle qui lui caressait le ventre , tandis qu’une voie douce lui parlait dans un langage qu’il ne connaissait pas . Alors apparut devant lui une fillette accroupie au fonds du trou , sa peau avait la couleur du ciel et ses yeux ceux du soleil couchant , ses cheveux hirsutes entouraient son fin visage d’une auréole lunaire d’un blanc bleuté, un sourire éclairait son visage. Totalement désarmé il resta immobile , puis lécha la main tendue vers lui en signe d’amitié. Les jours qui suivirent il partagea ce qui servait de tanière à sa nouvelle amie. Il découvrit avec surprise que le trou dans le rocher ouvrait en fait sur une grande salle dont l’entrée initiale avait été en partie obstruée par un éboulis rocheux . La salle était en partie occupée par des consoles de commandes et des écrans géants qu distribuaient une lumière verte , devant chaque une d’elle des fauteuils de cuirs noirs tendaient leurs bras vacants à des habitants absents depuis longtemps. Une porte donnait sur une autre pièce qui lui rappela la maison devant laquelle il avait senti sur le bord e la fenêtre l’odeur de sucre et de cannelle dans une autre vie. Il reconnu ce qu’il avait découvert le jour ou il s’était glissé furtivement par la porte ouverte pour dérober la nourriture une cuisine , bien qu’il ne connaisse pas le sens du mot il savait que c’est là que les hommes préparaient à manger . La fillette lui fit signe d’entrer et lui parlant de sa voie douce et musicale lui fit découvrir le reste de l’antre qu se composait de deux autres pièce avec des lits superposés et de sanitaires. Sur des étagères métalliques des conserves en tous genre étaient empilées soigneusement , il savait que ça aussi c’était de la nourriture mais qu’on ne pouvait pas y toucher tant que l’homme n’avait pas fait quelque chose avec un instrument bruyant qu permettait de les ouvrir.
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Il avait aussi vu les hommes bleus en porter sur le dos de leur bizarinus saut qu’eux il pouvait les ouvrir avec l’unique ongle de leur main qui leur servait d’outil tranchant , parfois il avait léché les restes qu restaient accrochés dans les boites métalliques, qu’ils jetaient sans vergogne derrière eux. Il avait même vu le titeros argent s’en emparer un jour et l’ouvrir de son bec crochu pour dévorer ce qu’elles contenaient faute de proies vivantes . La fillette aux cheveux de lune s’assit sur un fauteuil appuya sur un bouton et un écran s’alluma devant lui , des images défilaient devant ses quatre yeux ébahis Tout d’abord il vit des arbres et des maisons et des gens qui circulaient a pied ou dans des véhicules inconnus pour lui et qui communiquaient par des sons qu’il ne comprenait pas. Puis suivirent des lacs et des rivières, des animaux qu évoquaient vaguement quelque chose pour lui, puis vint un image en gros plan d’un terrier dans un champs . Un dernière image le rempli d’émotion , du terrier un éclair roux sortit un museau fin un pelage roux et enfin une queue en panache , en un instant Celle qu’il voyait ainsi c’était son amie la renarde avant que tout n’arrive. Les images changèrent brutalement des hommes derrière des pupitres la mine grave parlaient sans qu’il comprenne ce qu’ils disaient . L’un d’entre eux commentait des images sur un grand écran ou apparaissait des immeubles détruits , un énorme champignon blanc sortait d’une structure en béton en forme de cône . L’homme montrait le cheminement d’un énorme nuage sur une carte d’Europe , l’image devint floue un moment pour revenir à la normale, sauf que l’homme n’était plus devant l’écran mais allongé au sol agité de soubresauts.
D’autres images suivirent ou l’on voyait des populations s’abriter dans des blockhaus en bétons repoussant sauvagement ceux qui tentaient d’entrer.
Les amis
La fillette le pris sur ses genoux caressant ses deux têtes tour à tour lui dit dans un langage, devenu tout à coup intelligible , parce que venant du cœur, je suis la fille qui venait de nulle part et d’ailleurs. Nous sommes les quelques survivants mutants d’une catastrophe nucléaire et nous essayons de survivre dans ce monde désert . Il lui lécha doucement la main comme un message d’espoir ils savaient tous deux que seul l’amour leur permettrait d’assumer leur destin. Le contact noué ils s’aperçurent qu’ils pouvaient communiquer sans mot ,leur esprit étaient cordonnés sur une même fréquence psychique. Elle lui demanda , quel est ton nom ? Il ne sut quoi répondre réfléchît un instant personne ne lui avait donné de nom .Elle sourit consciente de son embarras elle lui dit je t’appellerai Tango si tu veux bien , parce que tu est un peu orange. Surpris , il la regarda et remua a queue en panache en guise d ‘acquiescement alors il lui dit et toi quel est ton nom ?
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Elle le regarda le regard un instant assombri par la tristesse et lui répondit , je n’ai pas de nom, celui qui me rattachait à ce monde disparu n’a plus de sens , mes parents sont morts tous les deux ainsi que tous mes amis , alors! Il se blottit contre elle en une boule de poils orange et lui dit , je pourrais t’appeler Neige si tu veux bien , tu me rappelle ces nuits d’hiver quand au saut du terrier , la lune donnait à la neige fraîchement tombée une lueur bleutée que j’aimais beaucoup. Allons y pour Neige , dit elle en riant , viens je te fais visiter ma maison et puis après le te raconterais mon histoire et toi la tienne. Elle l’amena dans une grande pièce qui servait de salon, meublée de grands fauteuils de cuir et d’un écran de télévision plat qui diffusait en boucle des images d’apocalypse. Je ne peux pas l’arrêter dit elle , il est programmé ainsi , il est alimenté par des piles nucléaires, ce que tu vois ce sont les évènements tels qu’ils se sont produits il y a déjà deux ans . Mon père était gardien de sécurité à la centrale nucléaire, nous habitions dans l’enceinte de la centrale dans un bunker , avec les autres membres du personnel et nous partagions nos loisirs avec les ingénieurs et chercheurs du site. Mon père et quelques autres gardiens étaient chargés de faire des rondes autour de la centrale armés de pistolets électroniques paralysants qui permettaient de mettre hors d’état de nuire un adversaire sans le tuer du moins normalement . Dés l’ âge de deux ans , mon père m’a laissé me promener dans la centrale et j’ai joué entre les pupitres informatiques depuis que je sais marcher. Un chercheur du centre me montrait souvent comme un jeu le fonctionnement des écrans de contrôle , et un jour à sa grande surprise j’ai anticipé son geste et effectué seule la manipulation . Surpris il m’a fait recommencer , puis continuer , sans pouvoir en croire ses yeux. Je comprenais intuitivement le fonctionnement des ordinateurs sans avoir jamais appris . C’est ainsi que mon père averti par John le chercheur de cette faculté j’ai intégré une école dans le village voisin de la centrale ou l’enseignement était particulièrement élevé car réservé à ce que le commun es gens appellent les surdoués. J’avais alors fait connaissance de mes amis , Taupe prénommé ainsi à cause de ses grosses lunettes , Louis car il avait perdu une partie de l’audition lors d’un concert de rock ou il était placé trop près des baffles géantes et Sensitive qui percevait intuitivement les évènements et les sentiments de son entourage.
La catastrophe
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Un jour les sirènes se sont mises à hurler , John le chercheur qui s’occupait de moi c’est précipité et m’a enfermé dans une pièce à l’abri des rayons , cette endroit était prévu en cas d’accident majeur, non sans m’avoir griffonné le code de la porte et enjoint de ne pas sortire sous aucun prétexte tant que la lumière rouge au dessus de la porte resterait allumée. Je me suis trouvée seule là où nous sommes actuellement sans savoir quoi faire , si bien qu’au bout de quelques jours d’attente malgré la lumière rouge , je suis sortie . Je ne me souviens pas de ce qui c’est passé après sinon qu’à mon réveil j’avais changé d’aspect , mais j’étais vivante et seule. Il n’y avait plus aucune trace de vie autour de moi , en surface tout était détruit . Je fouillais désespérément les décombres pendant plusieurs jours sans trouver trace de personne. De retour dans l’abri je vis les images qui défilaient à la télévision témoin d’un véritable cauchemar, je pensais à cet instant être la seule survivante.
Le club des quatre
Il se passa quelques jours ou je restais prostrée , dans un état second quand en passant devant l’écran de veille d’un des ordinateurs je vis qu’un message clignotait , folle de joie je me connectais . Je ne pus retenir des larmes de joie quand je vis apparaître le visage amis de Taupe , puis celui de Louis et enfin Sensitive . Ils avaient du leur salut au fait qu’ils étaient partis en exploration spéléologiques dans un gouffre des environs et que la grotte les avaient en partie préservés des radiations. Ils avaient néanmoins comme moi subis des modifications suite à l’explosion de la centrale . Louis développait curieusement subitement une ouie hyper développée qui lui permettait de percevoir des sons inaudibles par les autres, Taupe lui s’était vu doter d’une hyper vision de loin et sensitive percevait désormais les évènements et avait développé une sorte de communication psychique appelée communément transmission de pensée. Elle appela Tango et lui expliqua qu’elle était restée en contact par Internet avec ses trois amis à qui elle les présenta. Sensitive ressenti une onde d’affection quand la boule de poil roux apparu à l’écran et Tango se sentit heureux comme quand il avait sentit l’odeur de cannelle. Ses amis lui apprirent que d’autres personnes avaient survécus mais qu’ils vivaient dans de conditions difficiles , il ne pouvait pas en dire plus pour l’instant il la contacterait rapidement mais il y avait danger à communiquer trop longtemps.
Les hommes bleus
C’est alors que Tango lui raconta par projection mentale comment en cherchant sa nourriture il avait découvert les hommes bleus ,ils étaient
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revêtus d’une tunique qui leur couvrait le corps et la tête au moyen d’une capuche ils s’exprimaient pour la plus part d’entre eux non par de mots mais par des sons gutturaux qui accompagnaient des bulles de couleurs qui sortaient de leur bouches torves . Leurs petits yeux rouges qui brillaient dans l’ombre de leur capuche respiraient la méchanceté et la folie . Ils étaient entourés d’un aura noire comme une cape virtuelle qui était l’expression de leur méchanceté profonde, c’étaient une race de mutants impitoyables qui se prénommaient entre eux les enfants de Go , et que les survivants avaient appelés les gobleus . Le long de leurs longs bras maigres les mains apparaissaient difformes , elles ne possédaient que deux doigts , dont le pouce curieusement déformé était prolongé d’un ongle long et tranchant qui leur servait tout à tour d’outil pour ouvrir les boites de conserves ou d’arme.
Les pro nucléaires
Ses suppositions se vérifiaient , ces homme bleus mutants n’étaient autres que des pro nucléaires qui adoraient la centrale comme un dieu et qui en voulant s’en emparer avaient fait exploser le réacteur . Mais qu’avait elle a faire avec ces hommes , à cette question Tango n’avait pas de réponse et les images mentales continuèrent à défiler dans sa tête . Des scènes de pillages se succédaient . Elle vit les hommes bleus chevauchant leurs Bizarinus tirer sur les survivants et s’emparer les dépôts alimentaires tuant tous ceux qui s’opposaient à eux. Puis d’autres images remplacèrent les scènes de violences, des hommes et des femmes aux cheveux blanc comme neige et à la peu bleu transportaient des caisses qu’ils chargeaient ensuite sur le dos des bizarinus sous l’étroite surveillance des hommes en capuche. Elle comprit alors que les hommes bleus détenaient le monopole de la nourriture comestible dans la région , le nuage toxique ayant détruit en grande partie la végétation et fait muter les animaux survivants. Tango lu dit que les hommes bleus de ne sortaient jamais la nuit la nuit car leur vue ne le permettait pas et ils avaient peur des embuscades des insurgés ; des le soleil couché ils regagnaient leurs camps . Elle dit à son compagnon d’infortune, je te remercie de ton aide , il nous faut maintenant reprendre contact avec mes amis, sur un site sécurisé afin que les hommes bleus ne puisse pas découvrir d’où nous émettons.
Tango
Tango s’avéra avoir outre ses deux têtes développé des facultés au niveau de ces cellules grises , il lui indiqua comment faire un pare feu incontournable d’autant que les apôtres de Go n’avaient pas lors de leur mutation développé une intelligence bien vive . L’écran s’éclaira de nouveau , la fenêtre s’ouvrit et Sensitive apparue, elle lui fit part de ce qui lui était arrivée et la mis en garde du danger représenté par les hommes bleus .
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Sensitive était déjà au courant , elle même lui indiqua qu’elle faisait partie d’un mouvement de résistance à l’oppression des adeptes e GO, elle ne pouvait lui en dire plus pour l’instant. Le visage de Sensitive disparut, dans le même moment un nouvel avis de message s’afficha à l’écran , elle l’ouvrit et vit avec horreur le visage grimaçant d’un homme bleu qui l’invectivait violemment il faisait partie de ceux qu avaient gardé la faculté de la parole . Elle compris aux menaces proférées qu’il ne pouvait arriver à la localiser le pare feu de Tango avait été efficace . Elle se rendit compte à cet instant , combien elle était vulnérable seule ou du moins à la merci de ses féroces prédateurs qui s’ ils découvraient sa présence dans l’enceinte de la centrale ne manqueraient pas de la tuer. Ils devaient penser qu’elle avait fui comme tous les autres survivants et qu’elle était réfugiée quelque part dans la région, tant l’hypothèse qu’il puisse y avoir des survivants autour de la centrale était invraisemblable. Mais qu’avait elle à faire avec ces hommes , pourquoi tant de haine à son égard elle qui sortait à peine d e l’enfance et ne faisait de tort à personne .
Le secret
Neige éteignit son écran et se retournant vers Tango lui dit , suis moi je dois te montrer mon secret. Celui ci la suivit à travers des enfilades de pièces meublées sommairement pour enfin arriver dans une salle fermée par une porte blindée avec un code digital. Elle activa l’ouverture et la loure porte s’ouvrit sur un laboratoire, au milieu de celui ci un cône de verre très épais brillait doucement d’une lumière verte. Elle s’approcha doucement pianota rapidement sur un clavier , une trappe s’ouvrit et apparu un récipient entouré de glace ressemblant à un énorme thermos. Ce munissant de gants de protection elle sortit le récipient de sa gangue de glace et le posa sur le bureau proche. Tu vois dit elle à Tango dans son langage mental ce récipient contient des graines de blé d’orge et de maïs ainsi que des graines de légumes que les chercheurs testaient pour développer leur résistance au rayonnement nucléaire ils sont le gage de notre survie . Il faut absolument que nous quittions Go avant quel es homme bleus ne vainquent la crainte de s’approcher de la centrale et nous découvrent . Tango hocha comiquement ses deux têtes dans u mouvement comique de marionnette et lui dit comment allons nous faire. Le visage de Neige s’illumina d’un grand sourire et elle lui dit de t’inquiète pas j’ai mon idée. Ces mots se transformaient dans l’esprit de Tango en des petits nuages roses apaisants et lui redonnait du courage. Tout d’abord il faut que je contacte Taupe dit elle mais attendons que les hommes bleus dorment . Elle remis le récipient dans sa cavité referma la trappe et invita Tango à quitter la pièce par une autre porte que celle par laquelle il s’étaient introduit.
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La seconde porte donnait sur un escalator qui se mis automatiquement en route et les amena rapidement dans un hangar dans lequel divers véhicules étaient immobilisés. Elle se dirigea vers l’un d’entre eux , un engin à chenilles de bonne taille avec un bras articulé qui pouvait servir de pelleteuse ou de perforeuse . La cabine relativement spacieuse, puisque prévue pour une équipe de cinq ou six techniciens était prolongée par un coffre de bonne taille . Elle grimpa à l’aide d’une échelle accrochée à l’engin tenant Tango sous son bras. Elle pris place devant le pupitre de commande et retrouva la même émotion que le jour ou John l’avait initié à la commande de cet engin à propulsion nucléaire à l’autonomie quasi illimitée qu servait aux travaux de la centrale. Le moteur quasi silencieux répondit à la première sollicitation et se mis à ronronner doucement . Je te présente BOKUT dit elle à TANGO , je l’ai baptisé ainsi il y a quelques années . La première partie de son plan commençait à prendre forme. Elle redescendît de l’engin d’un bond dans le hangar et se dirigea vers un grand placard d’ou elle sortit une grande bâche roulée de la couleur du sol. Elle la montra à Tango et lui dit , c’est une bâche de camouflage , elle prend la couleur de l’endroit ou elle se trouve, elle nous sera certainement utile. Il nous reste à ;rassembler suffisamment de nourriture pour assurer notre survie pour plusieurs mois sans doute. Elle se dirigea vers un petit chariot élévateur et commença à transférer les palettes de conserves des rayonnages du hangar au coffre de BOKUT. En ce qu concerne l’eau Bokut est muni d’un système qui récupère l’eau de l’atmosphère et le restitue en eau potable. Elle allait quitter le hangar quand elle se ravisa ouvrit un placard vertical qui servait de râtelier et décrocha cinq pistolets à impulsion électrique TACER et un fusil paralysant à longue portée , les mêmes qu servaient aux gardiens pour protéger la centrale . Elle pris également une gosse ceinture bardée d’électronique qu’elle regarda avec émotion , il s’agissait du dernier cadeau de John, un engin qui permettait à celui qui le portait de projeter à distance son propre Hologramme . Elle senti une larme perler à ses paupières quand les images heureuses lui revenaient en mémoire. Elle se voyait taquinant John qui ne sait plus si c’était elle qu’il voyait ou son hologramme , le tout finissant dans de grands éclats de rire. La nuit tombée il ne restait plus qu’a contacter Taupe , après deux essais infructueux le visage de son ami apparu à l’écran. Elle le rassura sur la sécurité de la transaction en lui expliquant brièvement l’aide apportée par Tango. Elle lui fit par de son projet de quitter la centrale pour rejoindre les survivants , Taupe lui confirma que certains avaient échappés à la mort et s’étaient réfugiés à Albi et Toulouse dans des endroits secrets d’où ils tentaient de combattre les hommes de go .
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Il lui dit que les hommes bleus craignaient tous les lieux de culte ou ce qui s’en approchait si bien que les survivants avaient pu se cacher dans les églises et abbaye nombreuses dans la région arborés par leurs ennemis qui pensaient que ces endroits étaient porteurs de malédiction . Cette croyance de leurs ennemis leur avait permis de leur échapper , de survivre et d’organiser un semblant de résistance , principalement la nuit où ils gardaient l’avantage . Il lui dit que lui même et ses deux amis avaient prévus de rejoindre dans un premier temps les insurgés d’ ALBI, il lui proposa de se retrouver à mi chemin au lieu-dit Silence à Castelsarrasin, une chapelle leur servirait de point d’étape. Il se chargerait pour plus de sécurité de contacter Louis et Sensitive, le rendez vous fut pris pour deux jours plus tard à minuit.
La fuite
Il ne lui restait que peu de temps pour préparer son départ , elle passa la ceinture à sa taille y glissa un Tacer supplémentaire , pris son ordinateur portable qu’elle plaça dans la cabine de BOKUT et parti chercher les précieuses graines. Elle jeta un dernier regard mélancolique sur le laboratoire glissa le récipient contant les graines dans un container de conservation portable dont elle brancha l’alimentation sur une prise du pupitre de BOKUT et se prépara au départ. La nuit s’avérait noire en cette journée d‘automne , elle ouvrit la porte automatique du hangar et Bokut se glissa presque silencieusement sur ses chenilles dans la cour centrale pur rejoindre bientôt la route déserte. A ces cotés silencieux Tango tremblait un peu , ressentant l’angoisse de son amie . L’engin pris la route sur ces chenilles qui ne lui permettait de se déplacer qu’à une allure réduite , ce qui n’était pas sans danger dans la mesure ou ils étaient obligés d’emprunter des routes désertes ce qui les rendaient visibles loi. Heureusement la nuit était noire et le guidage de l’ordinateur de bord permettait de se déplacer sans craindre de heurter un obstacle inattendu. Ils étaient quasiment surs de ne pas être inquiétés jusqu’au petit jour les hommes bleus ne se déplaçant jamais la nuit du fait de leur vision altérée. La nuit commençait à pâlir et ils n’avaient franchis qu’une cinquantaines de kilomètres, il fallait songer à se cacher pour la journée. Neige consulta le GPS du tableau de bord et vit qu’a un kilomètre à droite se trouvait les serres géantes, de pruneaux d’Agen , elle se rappelait les avoir visitées avec son père , d’énormes tunnels de plastiques couvraient les champs à perte de vue . En s’introduisant dans l’un d’entre eux elle serait dissimulée aux regards, d’autant que les fruits avaient été irradiés et que les hommes bleus ne s’aventureraient pas dans les vergers.
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Les chenillettes de l’engin mordirent brutalement le bas côté quand elle indiqua la direction à prendre et s’engagea a travers champs dans la terre meuble. Ils furent bientôt hors de vue de la route et s’engagèrent sous un tunnel de plastique translucide qui les protégeait néanmoins des regards indiscrets. Elle stoppa le moteur et par précaution déroula la bâche de camouflage dont elle recouvrit Bokut qui pris aussitôt l’apparence de son environnement. Elle pris son ordinateur portable et tenta une connexion avec ses amis ,Taupe ne répondit pas ni Sensitive mais la fenêtre s’ouvrit sur LOUIS elle lui indiqua qu’elle était en mouvement vers leur point de rencontre et qu’elle le contacterai pour plus de sécurité la nuit suivante.
Le cri
Tout à coup alors qu’ils sommeillaient tous les deux , un cri à leur glacer le sang retentit dans la campagne . C’était plutôt une sorte de chant plaintif et monocorde qui se répétait à l’infini renvoyé par l’écho, c’était l’heure de la prière des hommes bleus . L’un de leurs de ceux que les réfugiés nommaient les Gobleus à voix lançait son chant triste à la gloire du Dieu GO. Elle sentit une sueur glacée lui couler le long du dos , ainsi ils étaient là non loin d’eux , qui étaient ils réellement que voulaient ils enfin ? Une haine féroce pris bientôt place à la peur , c’était ces hommes qui avaient tués son père et ses amis et qui l’avait rendue telle qu’elle était aujourd’hui cette mutante bleu aux yeux oranges avec pour seule présence son fidèle ami Tango. Elle sut à cet instant que son rôle était tracé, que le combat ne pourrait se finir que par la disparition de ses êtres .et la réhabilitation d’une société civilisée respectueuse de la nature qu’ils avaient gravement blessée. A ses pieds Tango s’était hérissé ,de tous ses dards ressemblant tout à coup à une boule de feu , ses yeux brillant de fureur au diapason de son amie. Ils n’étaient plus que Neige et Feu , redoutable tandem.
Les abattoirs
La nuit venue elle ouvrit une boite de cassoulet qu’elle partagea avec Tango après l’avoir faite chauffer sur le petit réchaud de camping-Cela faisait longtemps que Tango n’avait pas fait un repas aussi copieux , il se contentait d’ordinaire de restes de boites de conserves abandonnées par les hommes bleus ou d’insectes, rares étaient les espèces d’animaux qui avaient survécus. Neige s’apprêtait a reprogrammer l’ordinateur de bord de BOKUT quand un nouveau message arriva sur son PC. Elle vit avec plaisir le visage de Sensitive s’afficher celle ci lui dit : le lieu dit silence à Castelsarrasin n’est plus sur , onil nous faut changer les plans nous a signalé des mouvements de troupes dans ce secteur , certain, des notres ont mêmes été arrêtés et torturés il cherchent la fille de la centrale . Neige atterrée lui répondit :
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que me veux le t’ils ? pourquoi torturer des innocents Sensitive ne sut quoi répondre Elle lui dit alors : nous nous retrouverons plus au nord dans les abattoirs Halal, c’est un lieu consacré ou les hommes bleus ne peuvent pas rentrer , nous y serons provisoirement en sécurité. Neige lui adressa un sourire mouillé de larmes et lui dit : A demain soir donc . L’écran s’éteignit
Tango qui avait suivi toute la conversation avec sa perception extrasensorielle tenta de la réconforter , Neige retenait ses larmes de rage . Elle regarda le plan sur son écran de bord et programma son trajet , en fait elle savait pour avoir pu capter des images sur la toile que les hommes bleus évitaient les villes et préféraient errer dans la campagne avec leurs bizarinus.
La seule exception était la ville de Carcassonne où leurs chefs les gobleus à voix avaient élu domicile séduits par les remparts médiévaux qui leur permettaient de se tenir en garde contre les embuscades des survivants. Ils n’étaient pas très nombreux mais leur férocité et le fait qu’ils aient rapidement eu l’idée de monopoliser les points de distribution de nourritures disponibles leur donnait pour un temps un pouvoir absolu.
Le trio
Pendant que Neige et Tango se cachaient dans les serres les trois compères qui avaient fini par se rejoindre se dirigeaient vers la cathédrale d’Albi première étape où ils savaient être en sécurité d’autres survivants y ayant trouvé refuge. Sensitive , Louis et Taupe pratiquaient dans leurs moments de loisirs du cyclotourisme, ils faisait partie du même club régional, si bien qu’ils connaissaient toutes les petites routes de la région. Avant que les événements ne les transforment ils avaient mis au point un prototype de tandem à trois places muni d’un moteur électrique qui se rechargeait du simple fait du mouvement des roues et une remorque dont le capot servait de capteur solaire leur donnant une autonomie de plusieurs heures . La nuit venue ils avaient rempli la remorque de boites de conserve , d’eau potable et de leur indispensable PC dont la charge pouvait être faite grâce aux batteries solaires de la remorque. Taupe avait pris la première place sur le tandem, suivi de Louis et enfin Sensitive , la particularité de Taupe de voire à une grande distance leur permettait d’éviter toute mauvaise rencontre.
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