Le fils de la maîtresse de Pétain de Hervé Torchet
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R é s u m é Automne 1942. Jean Ravel, muni du précieux laissez-passer signé de la main du Maréchal Pétain, arrive à Paris où il va rejoindre la Résistance. Être le fils de la maîtresse de Pétain, le protégé du Maréchal depuis son enfance, ne va pas lui faciliter les choses. Les soupçons viendront des deux côtés, mais Jean avancera vers son but, restructurer et réorganiser le ministère des Affaires étrangères pour que la France retrouve sa splendeur et son influence internationale, quand les Alliés auront renvoyé les folies de Berlin dans les soupiraux des bas-fonds de l’Histoire, et qu’aura disparu à tout jamais la souillure de la collaboration. Les dangers autour de Jean sont nombreux, d’autant que le Maréchal sert l’Allemagne avec tant de zèle qu’il encourage les Français à collaborer et tolère que l’on arrête des enfants juifs jusque dans la propre ville où il a établi ses quartiers… Et Jean, dont l’épouse a des racines juives, ne sait plus que faire pour mettre en sécurité sa femme et ses enfants. Construit à partir d’une histoire vraie, ce roman historique, au travers de la vie de Jean Ravel, braque ses projecteurs pour mettre en lumière un pan de la période de l’Occupation, au moment où le sens de l’Histoire amorce la bascule qui amènera à la Libération. Mais le chemin en est long et douloureux.

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Publié le 26 mai 2014
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Langue Français

Extrait

Résumé
Automne 1942. Jean Ravel, muni du précieux laissez-passer signé de la main du Maréchal Pétain, arrive à Paris où il va rejoindre la Résistance. Être le fils de la maîtresse de Pétain, le protégé du Maréchal depuis son enfance, ne va pas lui faciliter les choses. Les soupçons viendront des deux côtés, mais Jean avancera vers son but, restructurer et réorganiser le ministère des Affaires étrangères pour que la France retrouve sa splendeur et son influence internationale, quand les Alliés auront renvoyé les folies de Berlin dans les soupiraux des bas-fonds de l’Histoire, et qu’aura disparu à tout jamais la souillure de la collaboration. Les dangers autour de Jean sont nombreux, d’autant que le Maréchal sert l’Allemagne avec tant de zèle qu’il encourage les Français à collaborer et tolère que l’on arrête des enfants juifs jusque dans la propre ville où il a établi ses quartiers… Et Jean, dont l’épouse a des racines juives, ne sait plus que faire pour mettre en sécurité sa femme et ses enfants. Construit à partir d’une histoire vraie, ce roman historique, au travers de la vie de Jean Ravel, braque ses projecteurs pour mettre en lumière un pan de la période de l’Occupation, au moment où le sens de l’Histoire amorce la bascule qui amènera à la Libération. Mais le chemin en est long et douloureux. C’est d’une excellente écriture, à la fois poétique et précise dans sa peinture des lieux et des hommes, qu’Hervé Torchet nous plonge dans les eaux troubles de ces années terribles.
numeriklire.net
Hervé Torchet
D'après une histoire vraie
LE FILS DE LA MAÎTRESSE DE PÉTAIN
ISBN 978-2-89717-691-4
numeriklire.net
1
Ausweiss, bitte. Avec lenteur, Jean Ravel lève les yeux de son livre et dévisage l’officier allemand qui vient de lui demander son laissez-passer. Puis, d’un geste mesuré, il ôte ses lunettes, les plie et les pose sur les pages ouvertes devant lui. Son long visage n’exprime aucun sentiment, figé et impassible. Jean Ravel a maintenant une main libre, il la plonge entre sa veste et son gilet, fouille dans sa poche et en extrait son portefeuille de cuir noir. D’un geste habile du pouce, il l’ouvre, le précieux papier apparaît. Avec gaucherie, il pose le livre sur ses genoux, comme s’il changeait d’avis et, avec cette même lenteur froide, de sa deuxième main libérée, il déplie l’ausweisset le tend à l’officier, qui le prend. Danke, fait l’Allemand. — Dans le cul, commente pour soi un témoin qui, intérieurement, répète son jeu de mots favori, acte de résistance toute prudente et silencieuse, il n’ose même pas en sourire. Dans le cul, le Boche.Danke. Bitte, fait l’Allemand en rendant le document avec un salut militaire. Et là, comme la porte se referme et les occupants s’éloignent, le jeune homme qui accompagne Ravel ne peut s’empêcher de lire la signature qui orne l’ausweiss, un peu tremblante, mais reconnaissable entre mille en cet automne 1942 : celle du maréchal Pétain. Et il ne peut s’empêcher de jeter un regard en coin à cet homme, ce quadragénaire, ce Jean Ravel, un personnage qui entre en résistance avec unausweiss signé de la main même du Maréchal et qui lit, dans le train qui monte vers Paris, des vers de Goethe imprimés en allemand et en lettres gothiques. Singulier moment, singulière figure. Et encore, s’il savait tout, peut-être descendrait-il en marche et abandonnerait-il le train avant d’arriver gare de Lyon. Les deux hommes se quittent à la gare, Jean Ravel donne une courte et fugace poignée de main à son jeune secrétaire. Le rendez-vous est fixé pour le lendemain à la bibliothèque de l’archevêché de Paris. Chacun doit s’en aller vers son logement, son abri plutôt, sans connaître celui de l’autre, question de sécurité. Le jeune oblique vers le Quartier Latin, peut-être chez une ancienne connaissance de ses années d’études en Sorbonne et à Sciences Po. Ravel, lui, d’un pas souple, se dirige vers les Invalides. Depuis sa maladie de l’été 1941, qui l’a laissé pour mort, il a perdu dix kilos. Tout émacié, il retrouve presque la frêle silhouette de ses dix-sept ans, quand l’armée française, à l’été 1914, refusa son engagement volontaire parce qu’il ne faisait pas le poids, au sens littéral du terme, trop filiforme pour un uniforme. Il a dû faire retailler ses costumes, après ces semaines d’hôpital de 1941, pas une mince affaire par les temps qui couraient, mais, côté positif, ainsi allégé, il prend plaisir à la promenade malgré la rigueur humide de novembre, son chapeau bien enfoncé sur son crâne chauve et son écharpe plissée en V dans l’échancrure de son manteau gris. Il pousse un peu plus loin vers l’ouest et vers la Seine. Depuis la débâcle de 1940, il n’a guère eu l’occasion de visiter Paris, il découvre la ville, ses drapeaux rouges à croix gammées et ses panneaux indicateurs en allemand, ses soldats en faction, ses promeneurs en uniformes vert-de-gris. Tout ce contre quoi il a souffert pendant trois ans
dans les tranchées de la Haute-Marne, après que l’armée a finalement bien voulu de lui en 1915, le gifle de honte et de rage à chaque pas qu’il fait dans cet automne 1942. Les Boches, on les avait eus. Ils sont revenus, et cette fois, à Verdun comme ailleurs, ils sont passés. A-t-il vraiment pu en parler au vieux maréchal ? Cet homme au regard minéral, aux réactions imperceptibles, a-t-il encore toute sa conscience ? Plus tard, Jean Ravel jurera que Pétain n’avait plus qu’une heure de lucidité par jour, à peine une heure de clarté dans l’esprit granitique du vieux soldat égaré. Mais en est-il sûr ? Au moment de quitter Vichy et de démissionner de l’administration des Affaires Étrangères exilées du Quai d’Orsay dans l’hôtel du Parc, il n’a pourtant pas hésité : il est monté. Il a frappé chez le vieil ami, chez le vieux protecteur, et il lui a demandé le viatique, l’ausweiss, indispensable pour monter à Paris, préparer l’après-guerre, anticiper sur la défaite allemande, organiser le retour de la souveraineté française. Il n’est même plus capable de répéter ce qu’il a dit à l’octogénaire. Oui, que lui a-t-il dit ? Et qu’a pensé l’autre ? Jean Ravel débouche dans l’avenue Bosquet. Il a rendez-vous chez son ami, Louis-René. Il s’abritera là en terrain de poésie, sous un bouclier de vers et de mots, plus efficace et plus discret sans doute que des gardes armés. Il monte, il sonne d’une façon convenue entre eux. La porte s’ouvre, l’ami est là. Par un long couloir, dans la pénombre du soir, il le mène à une chambre, un lit étroit au milieu des poètes, ceux qu’ils aiment, la génération de l’après-guerre et de Montparnasse. Jean Ravel pourra puiser, ou même piocher, dans ces rangs de recueils précieux, imprimés parfois sur beau papier, sur un vélin, sur un japon, respirer l’odeur de la liberté. Il dormira là, travaillera parfois sur une petite table de bois clair, devant la fenêtre, prendra quelques repas, il établit son camp de base chez Louis-René. Mais souvent, il sortira. C’est ce qu’il fait dès le lendemain matin. Il pleut, les feuilles des platanes trempées lustrent les trottoirs d’une cuirasse gluante et dangereuse. Il faut marcher en regardant devant soi, écarter les risques avec la pointe minutieuse du parapluie. Quant aux contrôles, Jean Ravel ne craint rien pour le moment : pendant plusieurs jours, la signature de Pétain le protégera. Donc pour l’instant, seule la perfidie luisante du sol des bas-côtés le préoccupe. Il longe la Seine, passe devant les Invalides où l’armée allemande nargue les cendres de Napoléon, et fait une courte pause devant la façade de « son » ministère, les belles colonnes du quai d’Orsay. Il devine la fenêtre du petit bureau d’Alexis Léger, « son » secrétaire général qui s’est réfugié en Amérique, celle du ministre, il en a servi quelques-uns, pas tous brillants, et se souvient avec nostalgie des réceptions du rez-de-chaussée, les heures libres de l’avant-guerre, quand la France se croyait puissante et invulnérable. Il finit par arriver à l’orée du boulevard Saint-Germain, à l’angle de la chambre des députés tout asservie à l’Occupant. Plus loin, la façade du ministère de la Guerre, les beaux immeubles de pierre blonde du boulevard, noircis par la poussière de charbon et, déjà, par la pollution. Malgré l’épreuve subie par le pays, des nourrices sortent des portes cochères en guidant de très petits enfants qu’elles mènent au square, image incongrue et consolante. En temps de guerre, les petits ne sont pas moins mignons et touchants qu’en temps de paix. Ils sont la preuve que Dieu est un poète. Enfin, le voilà. Jean Ravel aperçoit son rendez-vous : le président de la banque d’Indochine. Les deux hommes vont échanger de courts propos pendant un laps de temps qui leur paraît trop bref, mais que chaque seconde supplémentaire rend plus dangereux. Ils marchent côte à côte sur le boulevard, articulant à voix presque basse, entre leurs
dents, toute une procédure qu’ils mettent en place et un ensemble de protocoles et de codes qui leur sont particuliers. Le président donne des nouvelles de l’Extrême-Orient, de l’occupation japonaise de l’Indochine française, il s’interroge sur ce que les Alliés peuvent attendre au plus vite des travaux du groupe d’étude et de recherche diplomatique que Ravel va mettre sur pied. Puis, sortant de son épais manteau une grande enveloppe, il la remet à Ravel, ce sont des billets de banque, de quoi rémunérer une partie de l’équipe et financer ses activités. — Mais dites-moi, conclut-il en serrant la main du nouveau résistant au moment de le quitter, pour vous, pour vous qui étiez si proche, presque intime, avec le Maréchal, cela n’a pas été trop dur ? Jean Ravel ne répond rien. Comment son interlocuteur pourrait-il le comprendre ? Il faut remonter loin, très loin. Jean Ravel a dix ans. Son père est chirurgien à Quimper, une ville éloignée de tout, au bout de la Bretagne. Le chirurgien se méfie de Paris. Dès qu’il entre à Rennes, à mi-chemin de la capitale, il grommelle « J’entre en France », c’est-à-dire en pays étranger. Pourtant, ce n’est pas un personnage rustique : il implante en pionnier les découvertes de Pasteur en Bretagne, il a fondé la première clinique pasteurienne dans la région, à la pointe de la science. Notable, fils, petit-fils, arrière-petit-fils de notables quimpérois, il dîne dans la bonne société, sillonne la mer sur les meilleurs et plus chic bateaux à voile, et charcute les jambes aristocratiques avec méticulosité et succès. On lui prête plusieurs quasi-miracles et son diagnostic passe pour très sûr. À côté de lui, la belle Mme Ravel, sa femme, sa chère épouse qui lui a donné ses trois beaux fils qui lui font bomber le torse et dont Jean est l’aîné. Une femme altière, volontiers caustique, au ton impérieux, au regard clair et (surtout) à la taille de guêpe, qui déjoue les pièges des corsets les plus retors. Le couple habite une vaste maison à trois étages, à l’angle d’une rue étroite de la vieille ville. Toutes les pièces de l’édifice sont emplies de meubles et de bibelots, Mme Ravel collectionne, elle accumule, elle amasse. Elle ne peut pas s’en empêcher : dès qu’elle repère une bricole, il faut qu’elle l’ajoute sur le plateau de marbre d’une commode Louis XV ou d’une console Louis XVI. Chez elle, il faut que l’on s’émerveille, il faut que l’on s’écrie, et il faut que l’on en ressorte avec l’amertume de la jalousie au coin des lèvres. Elle cherche le triomphe perpétuel, l’éblouissement, l’étourdissement. Elle veut régner et oublier son exil loin des beaux quartiers parisiens qu’elle a longtemps fréquentés et dont elle rêvait en épousant son ancien interne des hôpitaux de Paris… Le chirurgien travaille beaucoup, trop sans doute, sa femme ne rêve que du lustre et des lumières de la capitale et finit par s’ennuyer non pas avec lui, mais sans lui, lorsqu’il n’est pas là. Avec lui, elle se console. Sans lui, elle se désole. Il lui manque quelque chose, un but, un sursaut du cœur, une émotion. Elle a trente-trois ans, et s’effraie de voir sa beauté se faner déjà, et son éclat se ternir avec elle. Elle dorloterait bien ses bambins qui l’adorent, mais cela ne se fait pas ou ne suffit pas. La tendresse doit venir d’ailleurs. Et voilà qu’en cette année 1907, un nouveau colonel est nommé à la tête de la garnison. Ce colonel, c’est Pétain. Jean ne sait pas exactement quand il a compris que Pétain était devenu l’amant de sa mère et l’ami de son père. En 1907, il a été envoyé à Paris, à l’école Gerson, faire des études sérieuses pour préparer sa vie d’adulte. Il ne pourrait pas témoigner de cette période-là, sauf du jour où sa cousine Jacqueline, un nourrisson de quelques mois, fit pipi sur les genoux du futur grand homme, à la grande joie de l’assemblée et du colonel qui prit l’incident avec gentillesse et humour avant d’aller se changer. Ce souvenir-là reste gravé
dans sa mémoire. Faut-il supposer qu’il se passait alors quelque chose qu’il voyait sans le comprendre ? il ne sait pas. Après le temps de garnison du futur maréchal à Quimper, Mme Ravel fit toujours grand cas de lui. Elle lui trouvait des qualités innombrables, elle le vantait comme un joyau qu’elle aurait eu à vendre, une pierre précieuse tirée de sa peau même, de sa propre chair. Elle parlait de lui le cœur battant, l’œil luisant et le sourire aux lèvres. Et elle se rendait souvent à Paris, au moins deux fois par mois, sans son mari. Elle revenait avec des nouvelles fraîches de l’ami dont elle inondait Quimper. Elle se conduisait en cousine de province chargée d’approvisionner la famille (la bonne société quimpéroise) en informations sur le cousin déraciné dans la capitale. Elle ne manquait jamais une occasion de parler de lui et veillait à ce que chacun eût souvent de ses nouvelles grâce à elle, comme si d’autres qu’elle avaient éprouvé le besoin fébrile d’en recevoir. Elle faisait tout cela, sans hésiter. Et elle attendait parfois tremblante le moment de prendre le train. Lui, Jean, il la voyait à l’autre bout de la ligne, à l’arrivée, à Paris, justement. En sortant de l’école, près du Trocadéro, il l’écoutait raconter Quimper en regardant les vaches qui paissaient en face du cimetière de Passy. Il la suivait dans la ronde dansante de ses courses, chez sa modiste, chez sa couturière, chez ses fournisseurs et parfois chez ses amis. Il subissait les rafales de ses questions inquisitrices, il commentait avec elle le courrier qu’il recevait et qu’elle lisait toujours avant lui. Où allait-il encore, avec elle ? Il ne s’en souvient plus. Ou trop bien. Chaque fois qu’il passe le pont de l’Alma, près de chez son ami Louis-René, il le revoit trente-cinq ans plus tôt, ce pont, crépitant du pas des chevaux et crissant avec les roues des calèches, des coches, des berlines, des tilburys, et déjà des automobiles dont les moteurs s’efforçaient de ne pas importuner la promenade de leurs malodorantes pétarades. On voyait encore le toit des voitures dessiné pour épouser les formes des chapeaux des jolies femmes dans un raffinement dont il reste émerveillé. Avant Pétain, la famille sillonnait l’Europe dans l’un de ces tacots configurés pour protéger les fleurs, les fruits, les plumes et la poésie dont les belles dames (et les autres) se décoraient le crâne et le couvre-chef. Vit-on Pétain, le cher colonel bientôt retraité, à cette période ? Il ne s’en souvient plus. Pour lui, bien que l’amant de sa mère fasse partie de sa vie depuis presque toujours, il lui semble que Pétain débute en 1917, quand lui, jeune caporal, a déjeuné à son état-major, à Chantilly, et lui a écrit des lettres affectueuses en partie dictées par l’amour maternel. Il se revoit, vingt ans, moustachu, cigarette au doigt, troufion, artilleur, assis devant une planche où, d’une écriture juvénile, il lui adressait des encouragements pour le grand bal funèbre de Verdun. Quand a-t-il su ? Quand a-t-il compris ? Peut-être en 1921. * Téléchargez le texte intégral
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Éditeur : Jean-François Gayrard Éditrice déléguée : Anita Berchenko
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